PSYCHIATRIE ET PSYCHO-PATHOLOGIE

M Grosclaude. Science Direct, NPG Neurologie – Psychiatrie – Gériatrie, Volume 19, numéro 112, août 2019, pages 200-208.

Résumé: “ Le patient dément criant ou criant apparaît comme un obstacle insurmontable à la prestation de soins, défiant toute compréhension et difficile à supporter, où la seule solution est de réduire la personne au silence. La complexité du sens et la diversité des formes prises par ces comportements et leurs fonctions, allant de la respiration aux origines somatopsychiques de la parole, durent toute la vie et persistent dans la démence, où la nature spécifique des cris et les cris résident dans leur nature déconnectée et leur coagulation dans une stéréotypie. Des éléments cliniques et conceptuels sont suggérés dans la sphère psychologique pour cette question des cris et des hurlements et de la gestion des soins pour ces personnes.»

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Raphael Yende. HANDICAP, INADAPTATIONS, PSYCHOPATHOLOGIE ET REEDUCATION. Master. Butembo, Congo-Kinshasa. 2019, pp.103. ffcel-02119622f

Résumé: “Le cours de « Handicap, les inadaptations, la psychopathologie et la rééducation » va essayer de présenter certaines notions majeures pouvant permettre d’appréhender dans son intégralité, les concepts « handicap » lié à la naissance et à l’acquisition sociale (environnement), tout en illustrant ses différentes facettes.

De façon plus spécifique ce cours vise à :

  • Comprendre les diverses notions liées au handicap, en partant de son étiologie (étude des causes des manifestions) et pour finir avec sa classification.
  • Décrire les caractéristiques psychologiques et physiologiques des personnes vivant avec handicap ;
  • Procéder à un dépistage du handicap et certains d’irrégularités et d’inadaptations à tous les aspects de la vie humaine.
  • Proposez une prise en charge des personnes vivant en situation d’handicap ainsi qu’une rééducation adaptée à chaque cas. »

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BRUN, Anne. Les logiques du jeu dans les médiations thérapeutiques. Psicol. clin. [online]. 2019, vol.31, n.2 [citado  2019-08-23], pp. 231-257 . Disponível em: <http://pepsic.bvsalud.org/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S0103-56652019000200003&lng=pt&nrm=iso>. ISSN 0103-5665.  http://dx.doi.org/10.33208/PC1980-5438V0031N02A02.

Résumé: “Les médiations thérapeutiques avec des enfants psychotiques et autistes permettent aux processus inachevés dans les jeux partagés avec l’environnement primaire de reprendre : Les jeux sensorimoteurs d’amorçage ou de réactivation partagés avec les thérapeutes réintroduisent la possibilité d’une symbolisation sensorimotrice. Cet article propose une identification précise des principales logiques de jeu dans le contexte des médiations thérapeutiques, afin de construire un outil d’évaluation spécifique pour les processus de transformation pendant la thérapie. L’auteur suggère l’identification de quatre types de jeu : (1) Jeux d’explorations sensorimotrices et “mantling” sensoriels : vers un jeu intersensoriel ; (2) Jeux avec des formes sensorimotrices : vers un “inter-jeu” formel ou formes primaires de symbolisation; (3) Des jeux de miroirs sensoriels à la reproduction sensorimotrice. »

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Cognard Marion, Wendland Jacqueline, « La parentalité des mères psychotiques : une revue des facteurs de risque et de protection », La psychiatrie de l’enfant, 2019/1 (Vol. 62), p. 207-223. DOI : 10.3917/psye.621.0207. URL : https://www.cairn.info/revue-la-psychiatrie-de-l-enfant-2019-1-page-207.htm

Résumé: “La parentalité des mères présentant un trouble psychotique demeure peu étudiée et majoritairement considérée dans la littérature francophone du point de vue des facteurs de risque pour l’enfant. À travers une revue de la littérature, cet article propose un nouveau regard face à cette problématique en interrogeant également les facteurs de protection. L’objectif est d’exposer d’une part, les effets délétères de la maladie et les difficultés que les femmes psychotiques rencontrent dans leur parentalité et d’autre part, les facteurs individuels et environnementaux qui peuvent contribuer à les protéger dans leur rôle maternel. Une approche écosystémique, prenant en compte les facteurs personnels et environnementaux, semble la plus adaptée pour comprendre la problématique des mères présentant un trouble psychotique et contribuer à un processus de résilience individuelle ou familiale. »

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Réflexions, concertations et propositions tirées du workshop organisé le 17 mai 2018 à l’hôpital Henri Ey par l’Espace de réflexion éthique de la région Île-de-France. Nous remercions l’hôpital Henri Ey et le GHU Paris – Psychiatrie et Neurosciences pour leur accueil.

Sous la direction de Paul-Loup Weil-Dubuc, Anne-Caroline Clause-Verdreau, Céline Louvet, Emmanuel Hirsch

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Hélène Lazaratou, Aggeliki Mouselimi, Nafsika Tsipa et Bernard Golse. Dans La psychiatrie de l’enfant 2019/1 (Vol. 62), pages 19 à 35

Résumé : « Dans ce travail, les auteurs présentent le cas clinique de Mme M., patiente reçue pour la première fois à l’âge de 7 ans, suivie en psychothérapie pendant deux ans et revue à l’âge de 30 ans. Pour l’étude de ce cas, le travail s’est centré sur deux axes. Le premier axe est psychodynamique. Il permet de faire une lecture des troubles en appui sur la notion d’ « oralité » qui s’est déployée tout au long de la vie de la patiente et ceci en grande partie en lien avec la qualité de la relation à l’objet maternel. Le deuxième axe est nosographique. On discute ici l’utilité du concept de « psychose infantile », terme rencontré uniquement dans la nosographie française. Dans les travaux anglo-saxons, le terme « troubles du spectre autistique » regroupe tous les tableaux cliniques graves de l’enfance. L’évolution de Mme M. vers la schizophrénie prouve la nécessité du diagnostic différentiel entre les deux concepts cliniques qui correspondent à des fonctionnements psychiques très différents.»

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PD Dr méd. Christina Andreou, Dr phil. Barbara Bailey, Prof. Dr méd. Stefan Borgwardt. Article de Revue Swiss Medical Forum, numéro 2019/0708

Résumé : « Déjà avant qu’une maladie psychotique ne se déclare véritablement, il existe des anomalies comportementales typiques. Lorsque celles-ci sont correctement évaluées, le diagnostic peut être posé à temps et le traitement peut être initié précocement. Cet article montre comment les professionnels qui ont le premier contact avec les personnes à risque de psychose peuvent améliorer concrètement l’évolution clinique et le pronostic.»

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C Chaperot. ScienceDirect, L’évolution psychiatrique, volume 84, Issue 1, Janvier-Mars 2019, pp25- 32

Résumé : « La distinction strictement délimitée entre « soi » et « non-soi » se propose comme une évidence simple, de même que la dichotomie « sujet-objet ». Mais cette distinction ne résiste pas longtemps à l’examen surtout dans les domaines de l’intersubjectivité. Les psychanalystes qui exercent avec des patients schizophrènes sont particulièrement sensibles à ces questions dans la mesure où le type de transfert comprend une influence importante du fonctionnement psychique du patient sur celui du thérapeute, avec des vécus où les psychés semblent communiquer étroitement et au-delà former un inconscient commun, principalement étudié par Gaetano Benedetti. L’objectif de ce travail est de reprendre les conceptions des principaux auteurs pour montrer la spécificité du travail psychothérapeutique orienté par la psychanalyse avec les patients schizophrènes.»

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Titre : L’art-thérapie audiovisuelle en addictologie : le montage vidéo, un outil pour accompagner les patients souffrant d’alcoolo-dépendance / Amélie Raguénès ; sous la direction de Frédéric Pinton. Mémoire ou thèse (version d’origine). Université de Poitiers. UFR de médecine et de pharmacie.

Résumé : « L’Organisation Mondiale de la Santé affirme que l’alcoolo-dépendance est une maladie à part entière, avec ses causes et ses manifestations biologiques et comportementales. Il ne s’agit pas dans ce travail de prétendre agir directement sur la pathologie, mais de mettre en place une prise en soin visant à soulager au mieux les conséquences qu’elle engendre, et en mesurer les effets par un protocole. Ce mémoire relate l’expérience de l’utilisation de l’art-thérapie audiovisuelle, précisément par le montage vidéo, auprès de patients en Centre de Soins de Suite et de Réadaptation spécialisé en Addictologie pour malades alcooliques. L’enjeu de cette étude est de mettre en lumière la pertinence d’un accompagnement dans ce domaine, au moyen d’un support peu développé encore en art-thérapie, ainsi que sa place dans le parcours de soin pluridisciplinaire bio-psycho-social.»

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GROHMANN, Till. Délire et hallucination dans la schizophrénie : une perspective phénoménologique. Phainomenon , [Sl], n. 28, p. 103-125, févr. 2019. ISSN 2183-0142.

Résumé : « Le présent article examine les hallucinations et les illusions dans la schizophrénie dans une perspective phénoménologique. L’objectif de cet article est de comprendre la relation entre hallucination et délire dans le paradigme théorique de la schizophrénie en tant que trouble de soi. En m’appuyant sur les connaissances fondamentales issues des recherches phénoménologiques contemporaines de Louis A. Sass, Josef Parnas et Thomas Fuchs, j’essaie de comprendre en quoi l’illusion et les hallucinations sont compréhensibles à la lumière de leur récit. L’argument commence par les définitions actuelles d’hallucination et de schizophrénie dans le DSM-5. Je vais éclairer de manière critique ces définitions par des penseurs clés de la psychopathologie phénoménologique (ou de proches), tels que Karl Jaspers, Eugène Minkowski, Henri Ey et Merleau-Ponty. Le principal défi du papier est de comprendre l’hallucination et l’illusion au-delà de leur alignement respectif sur la perception (comme si l’hallucination serait simplement une perception sans objet perceptif) ou une fausse croyance (comme si l’illusion serait simplement une conviction absurde). En opposition à de tels récits, je vais essayer d’analyser l’expérience concrète des deux symptômes. Cela me conduira à mettre en avant une dimension affective fondamentale à la fois dans l’illusion et l’hallucination.»

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