PSYCHIATRIE ET PSYCHO-PATHOLOGIE

Désolé, vous n'êtes pas autorisé à voir ce contenu.
Désolé, vous n'êtes pas autorisé à voir ce contenu.
Désolé, vous n'êtes pas autorisé à voir ce contenu.
Désolé, vous n'êtes pas autorisé à voir ce contenu.

Lucile Denis. Les méthodes alternatives et complémentaires aux traitements pharmacologiques pour la prise en charge des patients souffrant de dépression. Sciences pharmaceutiques. 2017.

Extrait de l’introduction : « Dans une première partie nous nous intéresserons à l’historique de la dépression ; sa définition et les données épidémiologiques en France et dans le monde seront présentées. Ensuite nous étudierons la physiopathologie à travers les nombreuses théories proposées, ainsi que les différents stades de sévérité et les différentes formes cliniques de la maladie. Nous constaterons donc que la dépression est une pathologie multifactorielle, nécessitant une prise en charge individualisée du patient. Le traitement biologique par antidépresseur et la psychothérapie sont les deux piliers du soin des troubles dépressifs en France, cependant de plus en plus de personnes souhaitent se tourner vers d’autres types de soins. Nous verrons donc dans une deuxième partie quelles peuvent être les méthodes alternatives et complémentaires pour lutter contre la dépression en fonction de la sévérité de la maladie. La troisième partie sera axée sur le rôle du pharmacien d’officine dans le parcours de soin des patients dépressifs et sur l’établissement d’un entretien pharmaceutique. Un sondage expérimental qui a été distribué dans différentes officines sera analysé afin de déterminer quelle opinion a la population en ce qui concerne les méthodes alternatives et la nécessité du pharmacien dans le suivi du patient dépressif. Enfin, dans une quatrième partie nous ouvrirons la réflexion sur les nouvelles hypothèses concernant l’action du microbiote intestinal dans la dépression et les nouvelles thérapeutiques avec les anti-inflammatoires. »

Lire la thèse 

ENGLEBERT, Jérôme. De l’état-limite aux situations-limites : Contribution à la compréhension écologique et phénoménologique de la personne borderline. Phainomenon, [S.l.], n. 28, p. 159-183, feb. 2019. ISSN 2183-0142. Available at: <http://phainomenon-journal.pt/index.php/phainomenon/article/view/375>. Date accessed: 06 nov. 2019.

Résumé: “ Ce   travail   a   pour   ambition   de   participer   à   la   compréhension   écologique   et phénoménologique  des  personnes  présentant  un trouble  de  la  personnalité  borderline en analysant le rapport aux «situations-limites», concept énoncé, il y a un siècle, par Karl Jaspers. Cette étude permet de dépasser le débat nosographique auquel l’entité est souvent  confinée  consistant  à  la  définir  comme  un  trouble  «situé»  entre  névrose  et psychose. Les cinq situations-limites (décrites par Gabriel Marcel dans une introduction aux propositions de Jaspers) –(1) la situation historique, (2) le combat amoureux, (3) la  souffrance,  (4)  la  culpabilité  et  (5) la mort –s’avèrent être des situations cruciales dans lesquelles l’existence limite se manifeste de façon spécifique. De façon centrale, nous  observons  que  les  particularités  du  vécu  des  situations-limites  du  borderline reposent sur une temporalité de l’instantanéité et de l’immédiateté et impliquent un rapport particulier à autrui. Enfin, l’état-limite semble remettre en cause cette tendance primordiale suggérant que tout homme est voué à s’inscrire dans le temps, à aimer, à culpabiliser, à souffrir et fuir cette souffrance, à mourir et à organiser sa vie en tenant compte de cette condition de finitude.»

Lire l’article

Chahrazed Benmouhoub et Ryma Benstiti. Université Abderrahmane mira de Bejaia. Faculté des Sciences Humaines et Sociales. Juillet 2019

Extrait de l’introduction: “ La schizophrénie touche plus de 21millions de personnes dans le monde ; En Algérie le nombre de schizophrènes est estimé à 400000 cas; c’est une pathologie qui est aussi fréquente chez l’homme que chez la femme ; elle débute précocement chez l’homme (15-25ans moyenne 23ans) que chez la femme (25-35moyenne 28ans). Elle représente un véritable problème de santé publique, les souffrances qu’entrainent les incapacités et les couts pour l’individu, famille et société sont immenses et représentent un lourd fardeau. L’évolution de cette affection se fait dans 50% des cas vers les rechutes qui sont dues principalement à la mauvaise observance thérapeutique. Le progrès thérapeutique en psychiatrie depuis plus de 50ans ont suscité de nombreuses réflexions autour de l’adhésion des patients aux traitements prescrits. De nombreuses études ont pu démontrer que seul un patient sur deux prenait son traitement psychotrope tel qu’il avait été préconisé par son médecin, chiffre impressionnant mais assez comparable aux taux d’adhésion des patients présentant des pathologies lourdes dites somatiques comme l’Hypertension artérielle(HTA) et diabète. En psychiatrie, la mauvaise observance thérapeutique demeure un réel problème, tout en sachant que la schizophrénie doit être traitée pendant toute une vie ; la médication reste le principal élément d’un traitement efficace ; malheureusement dans un tiers des cas les médicaments ne sont pas efficaces et il arrive que les personnes souffrantes de schizophrénie réduisent ou arrêtent pour diverses raisons leur traitement ce qui est à l’origine des rechutes. De surcroit, les schizophrènes souffrent plus souvent des maladies infectieuses ou affections cardio-vasculaires ainsi que des troubles endocrino-métaboliques (diabète) susceptibles de mettre leur vie en danger d’autant que leur compliance au suivi médical de ces affections n’est pas facilitée par leur psychopathologie. Notre étude porte son intérêt sur la qualité d’observance thérapeutique chez les malades schizophrènes puisque les rechutes sont fréquentes avec tendance à des hospitalisations nombreuses et rapprochées.»

Lire le mémoire

Marcellesi Charles, « Quand résonne la voix de la cantatrice », Analyse Freudienne Presse, 2019/1 (N° 26), p. 83-90. DOI : 10.3917/afp.026.0083. URL : https://www.cairn.info/revue-analyse-freudienne-presse-2019-1-page-83.htm

Résumé: “ Certains faits de la psychopathologie de la vie quotidienne (les phénomènes hypnagogiques de l’endormissement), les réminiscences de cette mauvaise rencontre avec le réel que constitue le trauma, un cas clinique de ce que De Clérambault appelait psychoses passionnelles (ici plus précisément, un cas d’érotomanie) et son phénomène particulier d’inertie dialectique, enfin l’autisme infantile, nous permettront d’avancer l’hypothèse que la question de la réminiscence dans la psychose se repère dans un glissement de la forclusion du signifiant du Nom-du-Père vers la forclusion du sens.
Dans la vie quotidienne, les phénomènes hypnagogiques lors de l’endormissement sont-ils un phénomène « d’échappement » du refoulé ? Rappelons ce que sont ces états marqués à l’enregistrement de l’électroencéphalogramme par la coexistence d’ondes alpha, celles qui sont émises par le cerveau en état de conscience, au repos lors de la rêverie diurne ou de la méditation, avec des ondes thêta associées au sommeil réparateur. Cela correspond à une réduction de l’activité du cortex préfrontal impliqué dans les comportements sociaux et dans les processus organisationnels et décisionnels : une telle combinaison permet finalement, dans un temps bref qui n’excède pas quelques minutes, la simultanéité du fonctionnement du sommeil paradoxal, du rêve, caractérisé par son libre flux de pensées et d’associations, avec un éveil suffisant pour avoir conscience du phénomène.
Il existe des pathologies de l’hypnagogie, qu’il s’agisse de la « paralysie du sommeil », ou encore de formes rares de narcolepsie lors desquelles le sujet, au lieu de s’endormir brutalement, reste éveillé en étant envahi par des visions terrifiantes (venues donc du réel et sans rapport avec l’ambiance) qui lui font développer une phobie de l’endormissement.»

Acheter l’article

AMESSI.org, Alternatives, Médecines Evolutives, Santé et Sciences Innovantes

Résumé: “LE TOC (TROUBLE OBSESSIONNEL COMPULSIF), UNE MALADIE PSYCHIQUE ENCORE MÉCONNUE. Une décennie durant, Léo, 22 ans, a vécu dans ce qu’il décrit comme une « prison cérébrale ». Atteint de TOC (trouble obsessionnel compulsif), une maladie psychique encore méconnue et sous-diagnostiquée qui touche pourtant 2 à 3% de la population, en France comme ailleurs. »

Lire l’article