GROHMANN, Till. Délire et hallucination dans la schizophrénie : une perspective phénoménologique. Phainomenon , [Sl], n. 28, p. 103-125, févr. 2019. ISSN 2183-0142.

Résumé : « Le présent article examine les hallucinations et les illusions dans la schizophrénie dans une perspective phénoménologique. L’objectif de cet article est de comprendre la relation entre hallucination et délire dans le paradigme théorique de la schizophrénie en tant que trouble de soi. En m’appuyant sur les connaissances fondamentales issues des recherches phénoménologiques contemporaines de Louis A. Sass, Josef Parnas et Thomas Fuchs, j’essaie de comprendre en quoi l’illusion et les hallucinations sont compréhensibles à la lumière de leur récit. L’argument commence par les définitions actuelles d’hallucination et de schizophrénie dans le DSM-5. Je vais éclairer de manière critique ces définitions par des penseurs clés de la psychopathologie phénoménologique (ou de proches), tels que Karl Jaspers, Eugène Minkowski, Henri Ey et Merleau-Ponty. Le principal défi du papier est de comprendre l’hallucination et l’illusion au-delà de leur alignement respectif sur la perception (comme si l’hallucination serait simplement une perception sans objet perceptif) ou une fausse croyance (comme si l’illusion serait simplement une conviction absurde). En opposition à de tels récits, je vais essayer d’analyser l’expérience concrète des deux symptômes. Cela me conduira à mettre en avant une dimension affective fondamentale à la fois dans l’illusion et l’hallucination.»

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Par Mylène Côté, inf., M. Sc., et Nancy Leblanc, inf., Ph. D. 28 février 2019, ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ)

Extrait du résumé : « Cette étude qualitative visait donc à décrire l’expérience de mères québécoises francophones vivant une hospitalisation prolongée avec alitement lors d’une GARE et leur appréciation des soins prénataux reçus pendant cet épisode de soins … »

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Lise Demailly, « Le champ houleux de l’autisme en France au début du xxièmesiècle », SociologieS [En ligne], La recherche en actes, Champs de recherche et enjeux de terrain, mis en ligne le 27 février 2019, consulté le 02 avril 2019. URL : http://journals.openedition.org/sociologies/9593

Résumé de l’article : « Le champ français de l’autisme est à la fois spécifique (à cause de l’histoire de la psychiatrie française et de son rapport à la psychanalyse) et largement traversé d’influences internationales. Contre la représentation commune du champ de l’autisme en France, comme espace bipolarisé par l’opposition psychanalyse/comportementalisme, l’article dégage une structure de cinq positions : les « ex-tenants du titre », les « prétendants », les « invisibles », les « modernisateurs » et les « héros ». La recherche s’est appuyée sur une enquête de terrain qui a permis d’observer l’accompagnement des autistes adultes, ce qui est encore mal connu, et sur une enquête documentaire et par entretiens sur la politique publique de l’autisme.»

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D Natalis. Université de Liège, soutenance du 23-23 janvier 2019

Résumé de l’article : « Il a été question dans ce mémoire de comparer les peurs dessinées dans l’enseignement spécialisé et dans l’enseignement général.
Méthodes et résultats y sont décrits […] Les résultats obtenus concernant les peurs des enfants dans l’enseignement général et dans l’enseignement spécialisé nous ont permis de nous rendre compte qu’il n’y avait pas de différence significative dans les contenus des dessins. Il a cependant été remarqué que les films d’horreur semblent préoccuper un bon nombre d’enfants faisant partie de notre échantillon. Il serait dès lors intéressant de pro
poser une sensibilisation à ce genre de film aux parents des enfants… »

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Carmen Berasategui. ScienceDirect, Kinésithérapie, la Revue, Volume 19, Issue 2015, Janvier 2019, pp 20-27

Résumé de l’article : « La longévité des personnes âgées augmente de plus en plus ; il n’est pas rare de traiter des personnes de plus de 85 ans, voire de plus de 90 ans, à domicile ou en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. La prescription médicale est souvent intitulée « maintien de l’autonomie de la personne âgée, rééducation à la marche », sans précision de pathologies sous-jacentes éventuelles, mais fréquentes, comme un syndrome extra-pyramidal, des troubles cognitifs, une désadaptation psychomotrice, des chutes à répétition, des troubles arthrosiques ou une dépression qui rendent le traitement complexe et prolongé. Pour l’assurance maladie, dans son aide à la prescription, le traitement des personnes âgées s’articule autour de la rééducation de la déambulation, soit dans un contexte complexe de reprise de la marche, soit dans un contexte d’autonomie quand le sujet est capable de tenir la verticalité ; il se traduit bien souvent par « entretien de la marche ou marcho-thérapie ». Le but de cet article est de définir l’autonomie, de décrire les objectifs et les techniques de traitement de cette population, de confronter l’intitulé de la prescription médicale avec le contenu de notre protocole de rééducation, et d’en faire le parallèle avec la nomenclature. Il s’agit d’un retour d’expériences à partir d’un exemple détaillé et d’autres cas plus synthétiques pour ne pas alourdir l’exposé. Le lecteur peut consulter des outils essentiels comme « Masso-kinésithérapie dans la conservation des capacités motrices de la personne âgée fragile à domicile » élaboré par la Haute Autorité de Santé en avril 2005 (HAS, 2005) ou la mise à jour de l’Encyclopédie Médico-Chirurgicale sur l’évaluation et la rééducation gériatrique (EMC-kinésithérapie, 2015).»

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C Danoun, O Drunat. Sciencedirect, NPG Neurologie-psychiatrie-gériatrie, volume 19, numéro 109, février 2019, pages 16-18

Résumé de l’article : « Les soins à domicile des personnes âgées atteintes de démence et susceptibles de « fuir » sont complexes. La personne est discréditée dans sa parole. Les soignants concentrent leur attention sur le danger de mort en cas de disparition de la personne dans la communauté. Les professionnels de santé ne peuvent être tenus responsables d’un éventuel accident. Ce n’est qu’en travaillant avec toutes les personnes concernées que les risques d’une valeur revendiquée par une personne vulnérable peuvent être partagés. »

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F Brodard, I Giroudeau, P Roman. ScienceDirect, Pratiques psychologiques, In press, février 2019

Résumé de l’article : « Le bilan psychologique est une démarche très répandue en psychologie de l’enfant et de l’adolescent, mais peu de travaux scientifiques se sont penchés sur le vécu des principaux intéressés durant ce processus. La présente étude a été menée auprès de 105 parents qui se sont adressés pour leur enfant à un service de consultation psychologique, et a investigué par des questionnaires ad-hoc des dimensions qui peuvent être engagées à différents moments du bilan : les attentes et la perception du bilan, la motivation au changement, l’alliance de travail et la satisfaction relative à la prise en charge. Les résultats mettent en évidence l’importance des représentations initiales des parents et de la qualité du premier contact avec les psychologues. Cette étude approfondit notre compréhension d’éléments processuels peu étudiés et pourtant déterminants pour l’engagement des parents dans le bilan psychologique et l’éventuelle intervention qui y donnerait suite.»

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C Joubert. ScienceDirect, In analysis, 18 mars 2018

Extrait du résumé : « En appui sur les théoriciens du lien primaire, les psychanalystes contemporains ont mis en évidence que l’appareil psychique familial, (Ruffiot, 1981) laisse des empreintes de modalités de lien chez le sujet.»

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Cyril Desjeux. ScienceDirect, Alter volume 13, Issue 1, mars 2019 pages 43-55

Résumé de l’article : « L’article L. 1111-6-1 du Code de la santé publique est un article créé par la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Il permet à une personne durablement empêchée d’accomplir elle-même des gestes liés à des soins prescrits par un médecin, du fait de limitations fonctionnelles de ses membres supérieurs, de désigner un aidant (professionnel ou non) pour qu’il les réalise à sa place. Dès sa promulgation, cet article a été sujet à des controverses interprétatives. Or ces controverses n’associent pas nécessairement directement les personnes en situation de handicap et peuvent niveler les enjeux éthiques et de relation de pouvoir qui se jouent dans ces espaces de débat interdisciplinaire. »

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C Fourques. ScienceDirect, NPG Neurologie-psychiatrie-gériatrie, volume 19, numéro 110, mars 2019, pp 67-72

Résumé : « Dans la démence, la détérioration cognitive et la désorganisation psychique sapent les processus de liaison et la régulation de la tension. L’anxiété sans lien peut s’exprimer par des comportements perturbés. L’investissement d’objets, bien préservé malgré la maladie, et en particulier les attributs concrets et figuratifs de l’objet, soutient les processus de symbolisation et d’internalisation qui ont également été endommagés. En référence à la théorie psychanalytique, la réflexion de l’auteur se fonde sur son expérience clinique et sur une approche de recherche visant à mettre en évidence le rôle de support de l’objet réel dans l’invocation défensive de l’objet interne. »

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