“Musicothérapies. Dépressions, langages et émotions -Actualités de la recherche et des pratiques-”

 

24 Communications et 9 Ateliers

 

Contact Informations/ inscriptions : sipeinscription@gmail.com

Programme

Bulletin d’inscription

Jeudi 14 Novembre 2019

De 10h à 17h au Centre International de Musicothérapie de Noisy-Le-Grand

Animé par Marlène Vabres Musicothérapeute, infirmière, spécialisée dans l’enseignement de la musique adaptée et le suivi de personnes concernées par les troubles « dys »

Public concerné: Musicothérapeutes, Psychomotriciens, Éducateurs, Moniteur éducateurs… Objectifs : – Comprendre les différents troubles Dys – Identifier les fonctions cognitives et sensori-motrices 

 

Objectifs :

– Comprendre les différents troubles Dys

– Identifier les fonctions cognitives et sensori-motrices utilisées dans la pratique musicale

– Définir un projet thérapeutique

– Concevoir des exercices de rééducation

Programme :

– Définition des différents troubles « Dys »

– La structure d’une séance : rituels, exercices, …

– La pratique en séance individuelle et en séance collective

– Conception d’exercices pour travailler sur la coordination, la motricité, le langage, …

– L’importance de l’écoute et du ressenti

– Initiation aux percussions corporelles

– Mise en pratique avec matériel et objets

Objectifs :

– Comprendre les différents troubles Dys

– Identifier les fonctions cognitives et sensori-motrices utilisées dans la pratique musicale

– Définir un projet thérapeutique

– Concevoir des exercices de rééducation

 

 

Informations pratiques:

Jeudi 14 Novembre, De 10h à 17h au Centre International de Musicothérapie

 

Module limité à 15 participants

 

Tarif: 180 Euros

Etudiants: 100 Euros

 

Renseignements & réservations

res.pedagogique.cim@gmail.com

 

Emmanuel Bigand et le Rolling String Quartet proposent un « opéra scientifico-rock en trois actes » pour sensibiliser un large public amateur de musique et/ou friand de science aux effets de la musique sur le cerveau.

Les liens entre musique et cerveau y sont tissés par touches successives en suivant une logique claire : la musique stimule notre intelligence (acte 1) et nos aptitudes sensibles (acte 2) et cette simulation a de nombreuses implications positives pour l’éducation, la santé et le vieillissement (acte 3).

Avec : Emmanuel Bigand, Jean-Christophe Haller, Steve Duong, Camille Rolet CC-BY-NC-ND 2.0

MUSICOTHÉRAPIE EN MILIEU CARCÉRAL

“C’est en qualité de psychologue que je rencontre L. pour la première fois. Il est âgé de 28 ans et est incarcéré depuis cinq ans. Il a été condamné à 16 ans de prison assortie d’une période de sûreté de 8 ans, pour extorsion avec violences ayant entraîné la mort, un passage à l’acte commis en réunion.

[…]

C’est dans un contexte d’essoufflement de la thérapie « classique » que je propose à L. des séances de musicothérapie. Il s’agit de l’amener à se libérer de son mal-être encore si prégnant et ainsi poursuivre son travail d’introspection.”

A découvrir sans tarder dans votre espace adhérent!

 

Publication récente

APPRENDRE ET RÉAPPRENDRE

Manuel clinique de rééducation par la musique

Comment la musique contribue à soigner le cerveau

Directeur d´ouvrage : Michael H Thaut, Volker Hoemberg

Préface de : Clara James

Traducteur : Maël Grand

1re Édition | Août 2019 | 496 pages 9782807321830

 

Un véritable guide d’application thérapeutique de la musique pour les troubles d’origine neurologique.

Ce livre s’inscrit dans le développement récent des neurosciences et de leur application dans un contexte thérapeutique. Il présente, sous une forme complète et illustrée, les manières dont l’utilisation de la musique peut contribuer à la réadaptation du cerveau, que ce soit en bénéficiant de la plasticité cérébrale ou en proposant une remédiation cognitive. Le champ d’application de la neuromusicothérapie est vaste : troubles de la parole (aphasie…), maladie de Parkinson, d’Alzheimer, victimes d’AVC, de traumatismes crâniens, personnes atteintes de TDAH démence, maladies neurodégénératives, etc. Validée lors de tests cliniques, la neuromusicothérapie peut donc être utilisée par tous les professionnels de santés soucieux d’enrichir leur clinique, comme guide pratique ou dans un contexte d’enseignement.

Juline Le Grand. Amélioration des systèmes de reconnaissance de la parole des personnes âgées. Linguistique. 2012.

Résumé : « La Reconnaissance Automatique de la Parole est une technologie en plein essor dont l’utilisation pour l’aide aux personnes fragiles apparaît comme un domaine novateur et porteur d’espoirs. Ce mémoire a été réalisé dans ce contexte avec pour objectif d’évaluer l’état du système de reconnaissance de la parole destiné à des personnes âgées dans le cadre du projet CIRDO. Nous avons étudié, à partir des travaux précédents sur le sujet, les différences entre la parole dite âgée et non âgée ; les comportements du système, après adaptations, de manière approfondie sur le plan des phonèmes et classes de phonèmes ainsi que le décodage en mots pour de la parole âgée avec pour métrique le WER. Ces recherches nous ont permis de mieux comprendre le fonctionnement du système Sphinx3 et de trouver un paramétrage qui permette d’obtenir des résultats intéressants sur un corpus de voix âgées de parole lue et de parole spontanée, thème sur lequel seuls de très rares travaux existent.»

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Nada Kojovic, Marie Schaer. Université de Genève, Sécurité sociale CHHS, 2019

Résumé : « L’autisme se caractérise par une manière différente de regarder le monde dès le plus jeune âge, de sorte que le cerveau d’un enfant atteint d’autisme se développe différemment. Un diagnostic très précoce de ce trouble est donc primordial, afin d’intervenir pendant une période de plasticité cérébrale accrue.»

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Emmanuel Jory. Master MEEF 2nd degré 2018-2019, université de Lorraine.

Résumé : « : Introduite le 11 février 2005, la loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation à la citoyenneté des personnes handicapées, consacrait le principe d’école inclusive en tant que priorité nationale. Quatorze ans plus tard, les profils des élèves présents dans un cadre ordinaire n’ont jamais été aussi hétérogènes, impliquant de nouvelles modalités d’accueil et la mise en place de pédagogies différenciées. La présente recherche propose d’explorer la faisabilité et les conséquences sur la construction de l’estime de soi de ces pratiques sur les élèves porteurs d’un trouble du déficit de l’attention, avec ou sans hyperactivité.»

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Royaume du Maroc. Ministère de l’Education Nationale de la Formation Professionnelle de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.

Objectifs du guide : « Ce guide vise à renforcer les capacités des enseignant.e.s dans le domaine de l’éducation pour l’inclusion en général et l’éducation des enfants en situation de handicap dans le cadre de cet enseignement en particulier, en leur fournissant les connaissances nécessaires dans ce domaine, des méthodologies opérationnelles et des procédures pratiques pouvant être consultées. Il envisage donc les objectifs fondamentaux suivants : Objectif 1 Aider l’enseignant.e à comprendre la perspective de l’éducation pour l’inclusion, en termes de fondements, de principes et de possibilités, afin de garantir le droit de tous les enfants à apprendre. Objectif 2 Fournir à l’enseignant.e les approches, les savoirs et les savoir-faire pour gérer une classe inclusive et réaliser les activités éducatives, en prenant en compte les besoins spéciaux de chaque catégorie d’apprenant.e.s dans la classe. Objectif 3 Former l’enseignant.e à évaluer l’impact de l’inclusion sur la promotion de ses pratiques professionnelles et sur l’apprentissage et l’acquisition des apprenant.e.s.»

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Marion Nerva, Énora Ninon. Étude de la compréhension de la prosodie dans la maladie d’Alzheimer. Sciences cognitives. 2013.

Résumé : « La maladie d’Alzheimer entraîne une détérioration progressive de la compréhension de la communication verbale et non verbale, et notamment de la prosodie. Nous avons émis l’hypothèse que la prosodie serait préservée jusqu’à un certain stade de la maladie et pourrait prolonger la communication des malades. Nous avons proposé à 40 patients Alzheimer un test étalonné d’évaluation de la prosodie émotionnelle et linguistique. Il a été montré que la perception de la prosodie est déficitaire par rapport aux individus témoins. Toutefois, elle favorise la compréhension des messages, tout comme les indices sémantique et syntaxique. La colère, la tristesse, les énoncés interrogatifs et déclaratifs resteraient à terme mieux reconnus que la joie et les énoncés exclamatifs. Ces éléments de communication non verbale constituent donc des pistes à exploiter pour l’amélioration de la communication et du confort des patients et de leur entourage.»

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