HANDICAP ET POLYHANDICAP

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Messioune Kahina et Djekieur Baya. Mémoire de fin de cycle, Master en psychologie clinique Université de Béjïa.

Extrait de l’introduction : « Dans notre recherche nous sommes intéressés à l’étude de « l’agressivité chez les adolescents trisomiques » et pour cela notre terrain d’étude est au centre pédagogique des handicaps manteaux de Timzrith (Bejaia) qui répond aux objectifs de notre recherche, et nous nous sommes servies de l’entretien semi directif et de la grille d’observation pour l’évaluation de l’agressivité. Afin de réaliser cet objectif, nous avons réparti notre travail en deux parties : partie théorique et partie pratique. »

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Inès Leclercq. La compréhension de la métaphore chez l’adolescent dysphasique. Médecine humaine et pathologie. 2013. ffdumas-01504589f

Résumé : « « Il tombe des cordes », « il a perdu le nord », « cet enfant est un cochon »… Quotidiennement, nous faisons usage de métaphores comme celles que nous avons citées. Ainsi, de par la fréquence d’utilisation du langage métaphorique, son accès est essentiel dans la vie courante. Dans le cadre de cette recherche, nous nous sommes intéressée à la dysphasie qui est décrite comme un trouble sévère et spécifique de l’acquisition du langage. Constatant les difficultés de maîtrise du langage oral éprouvées par les dysphasiques, nous avons cherché à déterminer si la compréhension d’un langage métaphorique leur est possible. Dans ce travail, nous nous sommes également attachée à mettre en évidence la façon dont ils appréhendent les métaphores. De façon théorique, nous nous sommes consacrée dans un premier temps, à la description des étapes d’acquisition du langage oral afin de pouvoir ensuite détailler les difficultés propres aux sujets dysphasiques. Enfin, nous avons tenté de délimiter le concept de métaphore. Nous avons donc orienté notre recherche sur la compréhension des métaphores à travers deux épreuves proposées à trente adolescents dysphasiques. L’analyse des résultats obtenus en interprétation met en évidence qu’une part importante d’adolescents se situe au-dessus du seuil de pathologie. Nous remarquons que les métaphores mal interprétées ne sont, en majorité, pas comprises de façon littérale. Nous constatons également que les capacités de compréhension peuvent varier en fonction de la métaphore elle-même ou du type de métaphore présenté.»

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KALUBI, Jean-Claude; ANGRAND, Rosly. L’effet-tuteur dans l’accompagnement des élèves présentant un trouble neurodéveloppemental. Revista de Educação Pública, [S.l.], v. 28, n. 69, p. 555-581, sep. 2019. ISSN 2238-2097. Disponível em: <http://www.periodicoscientificos.ufmt.br/ojs/index.php/educacaopublica/article/view/9132>. Acesso em: 06 nov. 2019. doi:http://dx.doi.org/10.29286/rep.v28i69.9132.

Résumé : « Plusieurs travaux portant sur la réussite scolaire ont mis l’accent sur les facteurs d’impact et les gestes favorisant une mobilisation adéquate des approches d’enseignement. Les communautés éducatives à travers le monde exposent d’innombrables ressources en vue d’ajuster les pratiques enseignantes sur le terrain. Elles aident aussi à trouver des moyens pour rendre visibles les apprentissages des élèves. Leurs préoccupations convergent aussi autour des rôles déterminants joués par les enseignants. Ces derniers assurent aussi la mission de connecter les systèmes éducatifs aux technologies nouvelles. Le processus de médiation symbolique relié aux fonctions de tuteurs produit des effets transformateurs relevant de quelques facteurs de protection. Le contexte d’utilisation de la technologie est variable, à l’école, à la maison comme dans la communauté. Une recherche exploratoire a été menée concernant l’encadrement des élèves présentant un trouble neurodéveloppemental. Associant la recension des travaux scientifiques à des entrevues semi-dirigées (élève, parent, enseignant), ce texte met en évidence les atouts de l’effet-tuteur, considéré comme une force dans l’accompagnement des élèves.»

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Gaëtan Briet. Inclusion scolaire et mise en place d’un accompagnement médico-psychologique précoce pour les enfants présentant un Trouble du Spectre de l’Autisme. Psychologie. Université Rennes 2, 2019. Français. ffNNT : 2019REN20020ff. fftel-02290590f

Résumé : « L’inclusion scolaire des enfants en situation de handicap devient une priorité des politiques éducatives. Les enfants ayant un Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA) sont donc concernés par ces transformations. Cette thèse qui s’inscrit dans le champ de la psychopathologie développementale poursuit un double objectif. D’une part, il s’agit d’analyser les trajectoires développementales d’enfants ayant un TSA scolarisés dans le cadre d’un dispositif innovant d’inclusion (étude 1). D’autre part, il s’agit d’évaluer les effets de deux interventions de médiation par les pairs, appliquées dans le cadre de la théorie socio-constructiviste du développement, et mises en œuvre en situation de jeu symbolique (étude 2) ou de travail sur une tablette numérique (étude 3). Au total, 18 enfants ayant un TSA et 26 au développement typique ont pris part à cette thèse. Après deux ans de suivi longitudinal, les résultats de l’étude 1 montrent que les enfants ayant un TSA progressent sur le plan du développement cognitif et socio-communicatif, et ce malgré une importante variabilité interindividuelle. L’ampleur des progrès réalisés par les enfants est associée à plusieurs facteurs tels que l’âge chronologique, le niveau de fonctionnement intellectuel non-verbal et le niveau de langage. Les résultats des études 2 et 3, quant à eux, montrent que d’entraîner les enfants typiques à interagir avec leurs camarades ayant un TSA peut avoir des effets bénéfiques sur les compétences socio-communicatives de ces derniers. Chez tous les enfants typiques, une augmentation du nombre de conduites de tutelle est également observée suite à la mise en œuvre de l’intervention. Cela ouvre des perspectives prometteuses en termes de pratiques éducatives susceptibles d’être mises en œuvre en milieu scolaire pour favoriser l’inclusion des élèves ayant un TSA.»

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Annie-Claude Perrault. Essai présenté comme exigence partielle du Doctorat en psychologie, avril 2019, Université du Québec à Montréal.

Résumé : Il est généralement reconnu que le trouble du déficit de 1′ attention avec hyperactivité (TDAH) soit associé à des déficits cognitifs, notamment dans le domaine des fonctions attentionnelles et exécutives. Depuis plusieurs années maintenant, des chercheurs tentent de dresser avec plus de finesse le profil cognitif associé au TDAH. Cela permet une meilleure compréhension de la nature du trouble, mais également d’orienter et de raffiner la démarche d’évaluation diagnostique. Or, la démarche classique d’évaluation du TDAH se base essentiellement sur les critères diagnostiques énoncés dans le DSM-5 et s’appuie sur la présence ou non de certains comportements cibles (inattention, hyperactivité et impulsivité) dans les divers milieux de vie de 1′ enfant. Considérant que des limites pouvant diminuer la fiabilité du diagnostic sont associées à cette façon de procéder, dont le nombre élevé de faux positifs qu’elle génère, et compte tenu du fait que des déficits cognitifs soient associés au trouble, de plus en plus d’auteurs recommandent d’adopter une démarche d’évaluation multimodale, incluant 1′ évaluation cognitive, afin de pallier les limites de la démarche classique d’évaluation et d’améliorer la fiabilité du diagnostic de TDAH. Malgré cela, peu d’études se sont intéressées à la valeur prédictive des épreuves cognitives sur le diagnostic de TDAH. Quelques unes ont montré que l’évaluation de certaines mesures cognitives permet de distinguer les jeunes qui ont un TDAH de ceux qui présentent un développement typique. Toutefois, ces études présentent des limites et ne permettent pas d’évaluer la valeur prédictive des mesures cognitives pour distinguer les jeunes qui ont un TDAH de ceux ayant d’autres problèmes d’adaptation nécessitant une consultation clinique, ce qui constitue une lacune en matière de diagnostic différentiel. Cet essai s’inscrit donc dans ce courant et s’intéresse à la relation prédictive qui existe entre des mesures des fonctions attentionnelles et exécutives et le diagnostic de TDAH avec présentation mixte dans une population clinique de jeunes qui consultent pour des difficultés d’adaptation, en tenant compte du sexe. Afin de répondre à la question soulevée, une étude rétrospective est menée à partir d’un échantillon clinique composé de 125 enfants, dont 30 filles et 95 garçons, tous âgés entre 8 et 15 ans inclusivement (M = 10.39 ans). Pour chaque enfant, les informations suivantes sont considérées : les résultats aux épreuves cognitives qui permettent 1′ évaluation des fonctions attentionnelles et exécutives, et le diagnostic posé par le médecin traitant. La relation entre les performances aux épreuves cognitives et le diagnostic de TDAH présentation mixte est évaluée à l’aide x d’analyses discriminantes. Les mesures de sensibilité, de spécificité, de rapports de vraisemblance et de rapport de cotes diagnostic ont été calculées. Les résultats révèlent que les épreuves mesurant l’inhibition cognitive (évaluée par le nombre total d’erreurs commises à la condition 3 du sous-test interférence couleur mot de la batterie D-KEFS), l’inhibition d’une réponse motrice (évaluée par le nombre d’erreurs de commission à 1′ épreuve du CPT Il) et 1′ attention soutenue visuelle (évaluée par l’indice de confiance à l’épreuve du CPT Il) sont celles qui permettent de prédire avec le plus de précision le diagnostic de TDAH présentation mixte. À elles seules, ces trois mesures classent correctement près de 80% des participants, avec une sensibilité de 80% et une spécificité de 78%. De plus, les résultats indiquent que l’association entre le TDAH et ces trois variables ne diffère pas entre les filles et les garçons. Dans 1′ ensemble, ces résultats montrent la pertinence de ces trois épreuves cognitives pour prédire le diagnostic de TDAH mixte. De plus, ils suggèrent que dans le cadre d’une évaluation multimodale, l’évaluation des fonctions exécutives et attentionnelles, et plus particulièrement des capacités d’inhibition et d’attention soutenue, pourrait aider à identifier les jeunes ayant un TDAH présentation mixte dans une population clinique de jeunes qui consultent pour des difficultés d’adaptation, et contribuer à améliorer la fiabilité de la démarche diagnostique. Ceci mérite toutefois d’être encore étudié. Ainsi, d’autres études devraient être menées afin d’évaluer si ces épreuves contribuent à la précision du diagnostic lorsqu’il est effectué dans une approche multimodale qui inclut aussi 1′ observation des comportements caractéristiques du TDAH mixte. »

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Louise Balon. Évaluation auditive des capacités de traitement des émotions : piste pour améliorer le diagnostic d’autisme chez des patients déficients visuels. Sciences cognitives. 2019. ⟨dumas-02171027⟩

Résumé : « La déficience visuelle peut impacter différents aspects du développement ce qui soulève fréquemment des difficultés concernant le diagnostic de troubles du spectre autistique. Il nous a alors semblé important de chercher une piste pour faciliter ce diagnostic. L’objectif de l’étude était de mettre en évidence des différences dans le traitement des émotions en modalité auditive entre des sujets déficients visuels et des sujets porteurs de troubles du spectre autistique. Nous avions formulé l’hypothèse que les sujets porteurs de troubles du spectre autistique seraient significativement moins performants que les sujets déficients visuels. Pour répondre à cette question, nous avons créé un test en modalité auditive composé de trois épreuves : reconnaissance des émotions dans des phrases, reconnaissance des émotions dans des extraits musicaux, compréhension des émotions dans des scénarios sociaux. Les patients déficients visuels semblent plus performants que les patients porteurs de troubles du spectre autistique en particulier dans la compréhension des émotions ressenties par un personnage dans un scénario. Les résultats obtenus vont donc dans le sens de notre hypothèse. Toutefois, il convient de noter que l’expérience présentée n’a été réalisée qu’à titre préliminaire et que le faible nombre de sujets testés (30) ne permet pas de formuler une conclusion définitive. La différence observée permet tout de même d’affirmer la nécessité de développer des outils adaptés au diagnostic d’autisme dans un contexte de cécité afin d’éviter les erreurs de diagnostic et de proposer une prise en charge réellement adaptée aux besoins de chaque patient.»

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Nada Kojovic, Marie Schaer. Université de Genève, Sécurité sociale CHHS, 2019

Résumé : « L’autisme se caractérise par une manière différente de regarder le monde dès le plus jeune âge, de sorte que le cerveau d’un enfant atteint d’autisme se développe différemment. Un diagnostic très précoce de ce trouble est donc primordial, afin d’intervenir pendant une période de plasticité cérébrale accrue.»

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