CHAMPS THÉRAPEUTIQUES

Brigitte Chamak. Enfances et psy, ERES, février 2019

Résumé de l’article : « Depuis les années 1990, les représentations sociales de l’autisme ont subi de profondes transformations, même si la diversité des représentations culturelles demeure. La définition de l’autisme, les hypothèses étiologiques et les traitements ont changé. L’élargissement des critères diagnostiques est à l’origine de l’introduction dans la catégorie de personnes avec langage aux capacités cognitives importantes. Ces personnes ont commencé à s’exprimer et redéfinir l’autisme comme une différence et non comme une maladie ou un handicap. Un nouveau mouvement social célèbre la «neurodiversité», participe à une de-stigmatisation de l’autisme et à l’apparition du concept «autism-friendly». Cependant, ces représentations positives et la médiatisation accrue des personnes présentant un syndrome d’Asperger ont pour conséquence un désintérêt pour ceux qui n’ont pas leurs compétences »

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  1. Moyano. ScienceDirect, In Analysis, 7 mars 2019

Extrait du résumé de l’article : « L’épistémologie psychanalytique doit passer, comme le rappelait Anzieu, par des penseurs par images. Depuis de nombreuses années maintenant, les sciences de la forme (morphogenèse, théorie des catastrophes, objets fractals) ont attiré des chercheurs de multiples domaines scientifiques. Cette tentative n’a pas échappé à la psychanalyse, il nous a semblé intéressant d’en faire une synthèse… »

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Elodie Martin, Jean Kanellopoulos, Bertrand Fontaine, Benoît Delatour et Cécile Delarasse. Med Sci (Paris), volume 35, numéro 2, publié en février 2019, page 97 à 99

Résumé de l’article : Cet article retrace dans un premier temps les caractéristiques scientifiques de l’environnement physiologique et pathologique de la maladie d’Alzheimer (MA). Ses auteurs mettent l’accent sur les récepteurs responsables de la progression de cette maladie : les récepteurs purinergiques, et notamment le P2X7R. Plusieurs études y sont décrites et celles-ci mettent en lumière que des traitements pharmacologiques ciblant spécifiquement ces récepteurs pourraient constituer une nouvelle voie de recherche pour le traitement de la MA, permettant ainsi de réduire certaines lésions et certains déficits cognitifs associés.

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Godefroy Lansade. ScienceDirect, Alter volume 13, Issue 1, mars 2019 pages 29-42

Résumé de l’article : Depuis deux décennies, le législateur français s’attache à promouvoir l’autonomie des personnes en situation de handicap en leur permettant, notamment, d’accroître leur pouvoir d’agir sur leur environnement par autodétermination. À cet égard, nombre de dispositifs dont elles sont la cible témoignent de cette volonté de soutenir l’autonomie des personnes désignées handicapées mentales définies traditionnellement en termes de dépendance et d’incapacités. À partir d’une enquête ethnographique, cette contribution examine les dynamiques paradoxales qui traversent la politique publique d’inclusion, à visée émancipatrice, au sein d’un dispositif Ulis. Elle décrit la difficulté que rencontre un groupe d’adolescents et jeunes adultes désignés handicapés mentaux scolarisés dans un lycée professionnel à être reconnu « capable » et à s’inscrire dans un processus d’autonomisation. L’analyse des expériences vécues par ces jeunes montre qu’ils doivent faire face à un soupçon d’incompétence et à un processus d’infantilisation qui tiennent moins à leurs incapacités réelles qu’à la manière dont ils sont catégorisés, en tant que jeunes désignés « handicapés mentaux ».

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Bénédicte Apouey, Thomas Rapp, Claudia Senik. Analyse de données françaises REAL.FR, liraes.recherche.parisdescartes, actes colloques 150518, pages 16 à 24

Le travail de recherche résumé dans cet article et présenté lors du colloque a fait l’objet d’une publication scientifique.

Extrait de l’article : « En France, le fardeau qui pèse sur les familles de malades d’Alzheimer est très important. Les travaux de Paraponaris et al. (2012) mettent en évidence que plus de la moitié des personnes âgées reçoivent de l’aide de leur famille. En outre, Rapp et al. (2011) montrent que dans le cas d’Alzheimer, les familles fournissent plus des trois quarts de l’aide totale pour les activités de la vie quotidienne et pour la surveillance. Cette situation soulève des problèmes économiques importants, en lien avec le coût d’opportunité supporté par les aidants (lié par exemple à la réduction de leur temps de travail) et avec leur perte de bien-être (Fontaine, 2006). En réponse à ces problèmes, les pouvoirs publics ont fait le choix de transformer les modalités d’accueil en institution, pour encourager le recours aux séjours temporaires. Les établissements offrent désormais plusieurs solutions aux familles, pour des séjours réguliers ou ponctuels, qu’ils soient continus (séjour de plusieurs semaines par exemple) ou non. L’objectif est double : il s’agit d’une part de favoriser la substitution de soins professionnels aux soins familiaux, et d’autre part de réduire le fardeau psychologique qui pèse sur les aidants informels (non-payés). »

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F.Bat-Pitaul, M.Viorrain, D.Da Fonseca, I.Charvin, A.Guignard-Perret, B.Putois, V.Herbillon, D.Gérard, P.Franco. ScienceDirect, L’encéphale, volume 45, Issue 1, février 2019, pages 82-89

Résumé de l’article : « Le sommeil de l’adolescent est caractérisé par un retard de phase physiologique fréquemment exacerbé par l’utilisation intensive des technologies d’information et de communication. La restriction de sommeil ainsi induite en période scolaire a des conséquences sur la santé physique et psychologique de l’adolescent. D’autre part, la plainte sommeil peut correspondre à un certain nombre de troubles pédopsychiatriques chez l’adolescent. Ainsi lorsque cette plainte s’associe à un absentéisme scolaire, la prise en charge somnologique seule s’avère souvent insuffisante. Afin de comprendre le pourquoi de cette inefficacité, nous avons revu cette problématique selon le point de vue du sommeil et de la pédopsychiatrie, puis souhaité mieux caractériser le profil de ces adolescents. »

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Catherine Féart. Université de Bordeaux, OCL-journal, volume 26, février 2019

Résumé de l’article : « Concept communément admis dans la communauté scientifique, la fragilité souffre encore aujourd’hui de l’absence de définition opérationnelle standardisée. Caractérisées par des réserves physiologiques amoindries ne permettant plus de faire face à des situations de stress, les personnes âgées fragiles sont exposées à un sur-risque d’événements de santé défavorables. Les données de la littérature disponibles aujourd’hui placent la nutrition au cœur du concept de fragilité à dominante physique : la perte de poids non intentionnelle est un critère de fragilité et les données d’étude d’observation soulignent que des apports protéino-énergétiques et en micronutriments inappropriés sont des facteurs de risque de fragilité. En revanche, une plus forte consommation de fruits et légumes, notamment dans le cadre d’un régime méditerranéen, semble être un élément protecteur. Aucun essai clinique ne permet d’apporter la preuve de ces constats à ce jour, et les efforts de recherche doivent se poursuivre pour répondre aux besoins spécifiques de la population âgée dans ce domaine. »

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Marion Cognard, Jaqueline Wendland. ScienceDirect, Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique, 5 janvier 2019

Extrait du résumé de l’article : « La parentalité des mères présentant un trouble psychotique est devenue une réalité sociale croissante et qui nécessite une prise en charge spécifique. Le but de la présente étude était d’explorer le point de vue des professionnels de santé exerçant en psychiatrie sur la parentalité de ces mères et leur prise en charge. Seize professionnels de santé en psychiatrie ont répondu à un entretien semi-directif. Les entretiens mettent en avant des représentations contrastées de la parentalité des mères psychotiques … »

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Adnane Zouggari. UOttawa, faculté des sciences sociales, L’école de service social- mémoires, 2019

Résumé de l’article : « Cette recherche présente les principales conclusions de la littérature sur les facteurs de risque de troubles anxieux chez les enfants en contexte scolaire. Nous y présentons d’abord, les variables individuelles de l’enfant, telles que le sexe, le tempérament, l’estime de soi. Les facteurs génétiques, familiaux et sociaux sont ensuite examinés. Notre proposition dans ce travail est d’esquisser un modèle qui intègre tous ces facteurs et aide à comprendre le développement des troubles anxieux chez l’enfant.

 Nos conclusions sont que, même si les facteurs qui interviennent dans ces troubles sont largement connus, leur étiologie doit encore être clarifiée. L’accent est mis sur la nécessité de considérer la confluence ou l’interaction de multiples facteurs afin de comprendre l’étiologie des troubles anxieux en milieu scolaire, plutôt que leurs effets isolés. »

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Serge Sultan et Marie-Julie Béliveau. Cairn.info, Bulletin de psychologie 2019/1, numéro 559, pages 9 à 18

Résumé de l’article : « Cet article vise à identifier les grands défis qui sont posés par le diagnostic psychologique de l’enfant et à formuler des recommandations pour le développement de la pratique dans ce domaine. À partir des données probantes et de l’usage actuel de l’examen multiméthodes multi-informants, nous soutiendrons donc que le grand défi actuel n’est pas tant de faire appel à des techniques validées, mais d’intégrer les informations de l’examen dans une formulation de cas fidèle et valide. Étant donné le rôle majeur des biais de jugement auxquels nous sommes soumis, nous devons, en conséquence, développer une pratique probe de l’examen, fondé sur des garde-fous. Ces garde-fous s’appuient sur des compétences et une expérience autoréflexive que nous devons acquérir et maintenir en formation initiale et enrichir au cours de formations continues. Les cliniciens ont un grand rôle à jouer pour que les progrès scientifiques permettent une amélioration de la qualité du diagnostic psychologique de l’enfant. »

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