A ROLLIN-SILLAIRE, F PASQUIER, The Lille YOD study group. ScienceDirect, Revue Neurologique, volume 175, Supplément 1, April 2019, pp S5-6

Résumé de l’ouvrage : « Introduction : La maladie d’Alzheimer du sujet jeune (MAJ), définie par un début avant l’âge de 65 ans, est caractérisée par de nombreuses spécificités cliniques comparativement aux patients avec un début tardif.

Objectifs : Décrire le profil à l’inclusion des patients présentant une MAJ dont les premiers symptômes ont débuté avant l’âge de 60 ans à partir de la cohorte COMAJ (cohorte MAJ).

Patients et méthodes : Tous les patients inclus dans la cohorte COMAJ à Lille entre juin 2009 et décembre 2017, répondant aux critères de MA possible à certaine selon les critères du NIA et de l’IWG ont été sélectionnés. Des données cliniques (antécédents personnels et familiaux, examen clinique, âge aux premiers symptômes…), neuropsychologiques, médico-sociales, biologiques (biomarqueurs du liquide cérébro-spinal), génétiques, d’imagerie (IRM et TEP-FDG) et neuropathologiques ont été recueillies de façon standardisée tout au long de leur suivi.

Résultats Au total, 205 patients (61,5 % de femmes) ont été inclus, d’âge moyen 58 ans ; 167 présentaient une MA probable, 20 une MA possible et 18 une MA certaine. Le délai entre les premiers symptômes et l’inclusion dans la cohorte était de 5,4 ans (MMS moyen : 14,6). La présentation clinique était amnésique dans 61 % des cas. 7,6 % de mutations génétiques étaient retrouvées ; 55 patients sont décédés (35,5 % d’autopsies). La durée moyenne de la maladie jusqu’au décès était de 11,1 ans.

Discussion : La MAJ (< 60 ans) représente 6,3 % de l’ensemble des MA suivies dans les consultations mémoire du Nord et du Pas-de-Calais (20 % au CMRR de Lille). Elle diffère des formes tardives par un plus grand retard diagnostique, l’existence fréquente de présentations cliniques atypiques, des formes liées à des mutations génétiques. La survie est plus longue que dans les formes tardives.

Conclusion : Cette cohorte permettra de mieux connaître l’histoire naturelle de la MAJ et de rechercher les facteurs pronostiques d’évolution. »

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M LANCELOT, E MERLEN, A SCHUSTER. Le bulletin du Cratil – n°13, décembre 2014

Extrait de l’article : « Dans notre corpus, il est question du syndrome d’Asperger (SA), de l’autisme de haut niveau (AHN), mais aussi des profils cognitifs, des fonctions exécutives et du fonctionnement neuropsychologique de ces personnes : inférence, théorie de l’esprit, trouble sémantique-pragmatique, plaisanterie, humour, accessibilité sociale, quotidien, troubles de la communication, temps de réaction/réponse, interrogations, métaphore, langage non littéral, compréhension littérale… Les points d’intérêt sont la recherche sur l’autisme et sur l’humour, selon les points de vue de personnes avec autisme, avec ou 127 sans humour, des perspectives critiques sur le sens d’accessibilité sociale. On y trouve les définitions du langage et de la parole, les fonctions du langage et les facteurs qui conditionnent son développement. Le développement du langage et de ses repères chronologiques, ainsi que les types de troubles du langage, viennent compléter les recherches. On y comprend entre autres le rôle de la théorie de l’esprit dans l’inférence causale, prédictive et pragmatique chez les adolescents porteurs du SA à la lumière de la théorie de l’esprit et la faible cohérence centrale. Cette déficience cognitive explique en grande partie les anomalies communicatives développées par ces enfants. Peu d’études ont testé directement les liens entre le niveau de perturbation de la théorie de l’esprit et la qualité effective du fonctionnement communicatif. Des analyses fonctionnelles de la qualité des échanges communicatifs ont été effectuées, en distinguant notamment les usages instrumentaux ou mentalistes des actes communicatifs verbaux ou non verbaux. »

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Du 8 au 11 Juillet 2019

Cette formation est ouverte en priorité aux Musicothérapeutes Diplômés, Neurologues, Neuropsychologues, Psychologues Cliniciens (pour les étudiants et autres consulter le DU de Montpellier) qui souhaitent acquérir une meilleure compréhension de la musicothérapie neurologique (NMT) et utiliser la méthodologie et les techniques NMT.

La musicothérapie neurologique se définit comme une application thérapeutique de la musique

Les techniques de traitement sont basées sur les connaissances scientifiques en matière de perception et de production de la musique et leurs effets sur les fonctions cérébrales et comportementales non musicales.
sur les fonctions cognitives, sensorielles et motrices pour les maladies neurologiques (AVC, lésion cérébrale traumatique, maladie de Parkinson et de Huntington, paralysie cérébrale, troubles du développement, troubles neurologiques affectant la cognition, le mouvement et la communication…).

 

Rédigé par Victoria Leonardi le Jeudi 23 Mai 2019 à 10:47

Une série d’ateliers de musicothérapie auront lieu en Corse du Sud à partir du 23 mai. Organisés par France Alzheimer Corse, en partenariat avec la collectivité de Corse, et animés par c’est une action animée par un artiste Jean-Jacques Andreani ces actions favorisent la vie relationnelle et émotionnelle et la créativité de chacun. Ces ateliers mettent les participants en situation de création même si aucune expérience artistique n’est requise.

Cette action s’adresse aux seniors et aux personnes qui pensent avoir des troubles de la mémoire légers ,qui souhaitent participer à une activité et rencontrer d’autres personnes.
Pour pouvoir bénéficier de cette action proposée gratuitement par l’association et la collectivité de Corse il faut s’inscrire au siège de l’association soit par mail francealzheimer2a@gmail.com ou tel 04 95 28 91 02

Les ateliers sont ouverts à tous et accueil entre 5 à 7 participants. 

Un contact avant le début de l’action est obligatoire, cette prise de contact peut-être téléphonique afin de valider une inscription.

Premier rendez-vous à Sari d’Orcino le jeudi 23 mai de 15h à 17h à la Mairie.

D’autres rencontres seront organisées à Ajaccio et Piève de l’Ornano Riva suttana.

A COMBLAIN. Université de Liège, Faculté de psychologie et des Sciences de l’Education, Laboratoire de Psycholinguistique.

Résumé de l’article : « Certaines études neuropsychologiques de patients cérébro-lésés suggèrent que la mémoire de travail contribue à l’apprentissage à long terme de structures phonologiques non-familières. Les données disponibles sur des enfants normaux indiquent que la mémoire phonologique à court terme influence l’acquisition de nouveaux mots de vocabulaire. Par ailleurs, on sait que les personnes trisomiques 21 ont une mémoire phonologique à court terme déficiente ainsi que des connaissances lexicales limitées. Dès lors, étudier le lien entre ces deux variables dans la trisomie 21 s’imposait. Nos résultats indiquent que chez ces sujets, tout comme chez les enfants normaux, le niveau de développement lexical semble étroitement lié à la mémoire phonologique à court terme et plus particulièrement aux capacités de répétition de non-mots.»

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