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Daniela Andriuta, Momar Diouf, Martine, Roussel, Olivier Godefroy. ScienceDirect, Revue Neurologique volume 175, supplément1, avril 2019, p55

Résumé : « Introduction : Le ralentissement des temps de réaction simples (TRS) est documenté dans la maladie d’Alzheimer (MA) au stade de troubles neurocognitifs (TNC) majeur mais demeure controversé au stade de TNC mineur (TNCm).

Objectifs : Nous avons réalisé une revue de la littérature et conduit une méta-analyse afin d’évaluer la ralentissement des TRS dans le TNCm.

Patients et Méthodes :Nous avons sélectionné tous les articles évaluant les TRS dans le TNCm, dans les quels les données des TRS, de l’âge, du niveau d’éduction étaient disponibles (7 études). Nous avons conduit une méta-analyse selon le modèle à effets aléatoires pour prendre en compte l’hétérogénéité des études.

Résultats :Les études sélectionnées comportaient 327 patients avec un TNCm et 468 témoins sains. Dans le groupe des TNCm l’âge moyen était de 68,2 ans, le MMSE moyen de 26,4, le nombre d’années de scolarité moyen de 11,6. Dans le groupe des témoins sains l’âge moyen était de 72,3 ans, le MMSE moyen de 28,4, le nombre d’années de scolarité moyen de 12,2. Le TRS moyen était significativement plus ralentie dans le groupe des TNCm que dans le groupe témoins (p = 0,0217).

Discussion :Cette première méta-analyse a clairement montré le ralentissement des TRS dans le TNCm. L’origine de ce ralentissement (perceptivo-motrice ou attentionnelle) et son corrélat anatomique sont à déterminer. La principale limite de ce travail est le petit nombre études incluses, mais malgré cela, le résultat était clair.

Conclusion :Dans le TNCm (un stade précoce de la MA) les TRS sont ralentis. Des futures études évaluant la valeur de ce ralentissement pour identifier une MA prodromale sont nécessaires.»

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Jennifer Oliver. Prise en charge d’une personne démente en fin de vie et de sa famille : rôle d’une psychologue en service spécifique Alzheimer. Médecine humaine et pathologie. 2015. <dumas-01250691

Extrait de l’introduction :  « La démarche de formation en accompagnement et fin de vie s’ancre sur un besoin fondamental de réfléchir à la fin de la vie des personnes que je rencontre. Il me semble que l’évolution historique des maisons de retraite est très singulière et a amené une difficulté dans la manière de prendre en charge les résidents. De mouroirs où les personnes au bout de leur vie dépérissaient, le plus souvent dans la solitude et trop souvent dans la violence, les établissements sont aujourd’hui des prestataires de services, encadrés par la loi 2002-2 1 visant à 1 Loi n° 2002-2 du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale. 6 éradiquer les comportements de maltraitance, en remettant les personnes en situation d’acteur de son « projet de vie ». Et c’est sur ce tableau plein de promesses que survient « l’injonction » des directives anticipées. Ainsi ces directives sont souvent négligées, remplies rapidement, voir même oubliées, pour d’évidentes raisons, me semble-t-il, d’évitement. Car comment s’occuper en même temps de la vie et de la mort de quelqu’un ? Ce postulat, s’il n’est pas approfondi et réfléchi, ne peut aboutir qu’à un oubli de cet aspect important du travail de soignant en maison de retraite : les résidents vont mourir. Il est d’ailleurs intéressant pour moi de remarquer qu’il m’a fallu plusieurs semaines de D.U. pour admettre ma légitimité au sein de cette formation ; je pensais qu’il n’y avait pas de situations palliatives en EHPAD. Mon récit de situation complexe authentique relate cette difficulté à envisager la mort à un niveau institutionnel, et à travailler en équipe lorsque la situation « dérape ».»

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Nathalie Dame. Mémoire présenté à la Faculté́ des Lettres et des sciences humaines en vue de l’obtention du grade de maître ès arts (M.A.) en gérontologie. Université de Sherbrooke, avril 2019

Résumé : « Dans un contexte de vieillissement de la population québécoise, qui prévoit que 25% des habitants seront âgés de 65 ans et plus en 2030 (Institut de la Statistique du Québec, 2015) et sachant que les risques de développer un trouble neurocognitif majeur (TNCM) augmentent avec l’âge, le nombre de personnes aux prises avec un TNCM au Québec pourrait passer de 120 000 en 2015 à plus de 200 000 en 2030 (Bergman et al., 2009). Or, 90% des personnes souffrant de TNCM présentent des manifestations comportementales en plus de déficits cognitifs à un moment de leur parcours (Engasser et al., 2015). Deux catégories d’interventions existent pour la gestion des symptômes comportementaux et psychologiques de la démence (SCPD) : les interventions pharmacologiques et les interventions non pharmacologiques (Benoit et al, 2005). Comme les écrits tendent à montrer que les interventions pharmacologiques génèrent des effets iatrogènes (Engasser et al, 2015, Cohen –Mansfield, 2103, Martini de Oliveira et al., 2015) et démontrent une efficacité limitée (Engasser et al, 2015), il importe donc d’intégrer des interventions non-pharmacologiques à la prise en charge de la clientèle aux prises avec un TNCM. Au Québec, dans le cadre du Plan Alzheimer, le Ministère de la Santé et des Services Sociaux (MSSS) a émis toute une série de publications préconisant l’intégration et le suivi systématique d’approches non-pharmacologiques. La présente étude s’intéresse donc à l’intégration et au suivi d’approches non-pharmacologiques par la première ligne et vise quatre objectifs principaux: 1) Brosser le portrait actuel de la situation québécoise quant à l’utilisation, par les Groupes de Médecine Familiale (GMF) dans le cadre du Plan Alzheimer, des approches non-pharmacologiques lors de la prise en charge globale par les infirmières des personnes présentant un TNCM; 2) Évaluer la mise en œuvre des processus de prise en charge émis par le MSSS relatives à l’intégration et au suivi des approches non-pharmacologiques dans le cadre du Plan Alzheimer; 3) Identifier les facteurs facilitants et les obstacles à l’intégration, à la mise en œuvre et au suivi des approches non-pharmacologiques en GMF; 4) Dégager les potentiels supplémentaires d’intégration des approches non-pharmacologiques à l’intervention globale pour ces clientèles dans le contexte de la première ligne en GMF. Le type de devis utilisé pour la réalisation de cette étude est un devis mixte comprenant un volet quantitatif supporté par un questionnaire à choix multiples et réponses courtes rempli par 20 infirmières de GMF formées au Plan Alzheimer dans 6 régions du Québec et un volet qualitatif descriptif basé sur des entretiens semi-dirigés avec 4 infirmières ayant participé au volet quantitatif. L’analyse des données a montré qu’au moment de l’étude, les approches non-pharmacologiques étaient peu intégrées au traitement et encore moins suivies par les infirmières en GMF lors de la prise en charge de personnes présentant des TNCM associés à des SCPD et vivant à domicile. Il existe un écart significatif entre le processus clinique suggéré par le MSSS et la pratique des infirmières en GMF des régions participantes. Enfin la formation, les méthodes de travail, les bonnes pratiques, la collaboration des professionnels, l’organisation du travail, la connaissance des effets des approches non-pharmacologiques, la disponibilité et de l’accessibilité de celles-ci dans la communauté et le volet des aidants sont des éléments à considérer pour améliorer l’intégration et le suivi des approches non-pharmacologiques pour la clientèle présentant un TNCM en contexte domiciliaire.»

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