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Présentation du cas clinique n° 29
Catherine COQUILLE, musicothérapeute
Mourir vivant. La musique comme ultime présent.
Je vais évoquer, dans ses lignes générales, la prise en charge d’une patiente sur deux mois et demi (une durée inhabituellement longue dans une unité de soins palliatifs), jusqu’à deux semaines avant son décès. J’y ai utilisé plusieurs modalités de travail : compilations musicales sur le principe du montage en U (de 40 à 45 minutes chacune), répertoire de chansons connues, et improvisation instrumentale et vocale.
Anamnèse du patient
Madame Lucie, âgée de 64 ans, atteinte d’un cancer du rectum, est présente dans l’unité depuis déjà deux semaines lorsque je débute cette prise en charge. Elle ne peut plus marcher, mais a conservé toutes ses autres fonctions motrices, et elle est tout à fait cohérente. Elle est très fatiguée, car fort douloureuse et dépendante des traitements antalgiques. L’équipe soignante signale aussi sa douleur morale, car elle est en train de réaliser qu’elle ne retravaillera pas, alors qu’elle venait de monter un projet d’entreprise avec son époux. Elle s’accroche d’ailleurs à ce projet, utilisant toute son énergie, en dehors des visites de sa famille, à travailler depuis sa chambre. Elle a aussi très peur de la mort, et supporte mal sa dépendance.
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Marion Durand, Haute Ecole de Santé Vaud – HESAV, Sage-femme, Bachelor 2018, 86 pages
Résumé:
« Aujourd’hui, de nombreuses femmes souhaitent accoucher de manière physiologique. Cela explique la recrudescence des maisons de naissances et l’utilisation grandissante des méthodes non pharmacologiques et alternatives. Objectifs : Explorer la littérature actuelle au sujet de l’efficacité, la satisfaction et la sécurité des méthodes non pharmacologiques face à la douleur des femmes pendant le travail de l’accouchement, afin d’évaluer si elles sont recommandables en maison de naissance. Méthode de recherche : Une recherche de littérature a été effectuée dans six bases de données : The Cochrane Library, JBI, CINHAL, Medline, MIDIRS et PsycINFO. Critères de sélection : Quatre revues systématiques, trois études primaires et deux méta-analyses ont été sélectionnées pour ce travail. Elles ont analysé : l’acupressure, l’acupuncture, l’aromathérapie, l’homéopathie, l’hypnose, le massage, les méthodes manuelles thermiques, la musicothérapie, la relaxation et la TENS. Collecte et analyse des données : L’extraction des données et l’analyse des résultats a été effectuée au moyen de grilles de lecture adaptées de PRISMA et CONSORT. Principaux résultats : Les méthodes non pharmacologiques ont démontré pour la plupart une efficacité nuancée pour la gestion de la douleur du travail. Cependant, la satisfaction des femmes a été mise en évidence. Enfin, ces méthodes n’ont pas montré d’influence significative sur la sécurité maternelle et néonatale. Conclusion : La littérature actuelle ne met pas en évidence de résultats contre-indiquant l’utilisation des méthodes non pharmacologiques pour la gestion de la douleur du travail et de l’accouchement.»

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