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Wendy Crevecoeur. Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation. Master en sciences psychologiques.

Résumé : La maladie d’Alzheimer est une forme de démence dont la prévalence est en constante augmentation. Cette démence évolue sur plusieurs années et cause de multiples symptômes (cognitifs, comportementaux et psychologiques). A ce jour, aucun traitement curatif n’existe mais des prises en charge peuvent être proposées aux malades. L’art-thérapie est l’une de ces prises en charge. Le but étant l’accompagnement thérapeutique par le biais de productions artistiques. Néanmoins, l’efficacité et les effets d’une telle méthode restent à démontrer. Ainsi, l’objectif principal de ce mémoire qualitatif était de répondre à cette question de recherche : « Quelles sont les contributions thérapeutiques de l’art-thérapie dans un contexte de maladie d’Alzheimer ? ». Pour ce faire, des entretiens semi-directifs ont été menés et ce avec des malades d’Alzheimer participant à des ateliers d’art-thérapie. La finalité étant de déterminer les probables effets thérapeutiques. Bien que de futures recherches sur le sujet doivent être envisagées, plusieurs éléments de réponses ont su émerger. Dès lors, les apports de l’art-thérapie dans un contexte de maladie d’Alzheimer concernent trois sphères : cognitive, psychologique et sociale. D’un point de vue cognitif, les malades retrouvent plus facilement leurs mots et leurs souvenirs. Concernant l’aspect psychologique, les affects dépressifs sont moins nombreux. Tandis que la confiance en soi, l’expression émotionnelle, les sentiments de bien-être, de détente et de liberté augmentent. Au niveau social, les contacts sociaux des malades se déroulent plus favorablement. Ceux-ci en entreprennent davantage, ce qui influence l’isolement et le sentiment de solitude ressenti.

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F Brossard. ScienceDirect, NPG Neurologie – Psychiatrie- Gériatrie, volume 19, Issue112, August 2019, pages 184-189

Résumé : Lorsque la parole s’absente, le cri constitue souvent une énigme pour celui qui y est confronté. Nous analyserons les moments significatifs d’une psychothérapie où le cri a pu révéler des états psychiques et tenterons de les identifier. L’accompagnement présenté se déroule sur plus de 140 entretiens auprès d’une dame souffrant d’une démence mixte. Dans un premier temps, différentes situations nous amèneront à nous interroger sur la fonction de la voix selon le référentiel psychanalytique. De quoi est-elle constituée et quelle pourrait-être son action ? À partir de trois entretiens spécifiques, nous ferons l’hypothèse que le cri porterait en lui la valeur d’un « affect-phrase », du moins pour la situation étudiée. Comment ce dernier pourrait-il se mettre en place ? Enfin, en quoi notre hypothèse vient-elle réinterroger de précédentes conceptions théoriques ? »

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Victoria Fournier. De la mémoire, en corps. La mémoire dans la maladie d’Alzheimer : les perspectives psychomotrices. Psychologie. 2019. ⟨dumas-02178136⟩

Résumé :  « Il existe différentes mémoires et que toutes ne sont pas concernées, au même degré, par l’avancée de la maladie d’Alzheimer. Les souvenirs ne s’effacent pas, cependant, l’encodage, le stockage et la restitution de ces souvenirs deviennent de plus en plus difficiles en raison de la destruction neuronale. La personne possède des voies d’accès aux souvenirs qui sont émotionnelles, sensorielles, motrices, c’est-à-dire celles qui a trait à la mémoire corporelle. Cette mémoire du corps est présente dès la prime enfance et est conservée dans l’avancée de la maladie d’Alzheimer. Ainsi, c’est par des médiations sensorielles, motrices que la psychomotricité va permettre à la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer de retrouver des sensations connues et contenantes pour elle, et ce malgré l’évolution de la perte mnésique. Outre le fait de permettre la récupération de souvenirs anciens, la psychomotricité doit intervenir concernant les conséquences de cette fragilisation mnésique. En effet, dans le cas de la maladie d’Alzheimer, les troubles mnésiques ébranlent la construction identitaire, le schéma corporel, les repères spatio-temporels et le sentiment de continuité et de sécurité du monde environnant. »

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Floriane Sprenger. Pratique de la consultation dédiée aux aidants de patients déments en France. Médecine humaine et pathologie. 2014.

Résumé de la thèse: « Les personnes démentes dépendantes ne pourraient vivre à domicile sans les aidants familiaux. Les aidants sont des patients cachés, plus à risque de développer des problèmes de santé. La Haute Autorité de Santé recommande depuis 2010 une consultation dédiée à l’aidant réalisée par le médecin généraliste. Aucune information n’est disponible sur les consultations réalisées, leur utilisation en situation de soins et l’opinion des généralistes à leur égard. L’objectif de cette étude est d’évaluer le nombre de médecins généralistes qui pratiquent la consultation dédiée. L’objectif secondaire est d’évaluer leur pratique et de recueillir leurs opinions sur la consultation dédiée.»

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C Fourques. ScienceDirect, NPG Neurologie-psychiatrie-gériatrie, volume 19, numéro 110, mars 2019, pp 67-72

Résumé : « Dans la démence, la détérioration cognitive et la désorganisation psychique sapent les processus de liaison et la régulation de la tension. L’anxiété sans lien peut s’exprimer par des comportements perturbés. L’investissement d’objets, bien préservé malgré la maladie, et en particulier les attributs concrets et figuratifs de l’objet, soutient les processus de symbolisation et d’internalisation qui ont également été endommagés. En référence à la théorie psychanalytique, la réflexion de l’auteur se fonde sur son expérience clinique et sur une approche de recherche visant à mettre en évidence le rôle de support de l’objet réel dans l’invocation défensive de l’objet interne. »

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Bénédicte Apouey, Thomas Rapp, Claudia Senik. Analyse de données françaises REAL.FR, liraes.recherche.parisdescartes, actes colloques 150518, pages 16 à 24

Le travail de recherche résumé dans cet article et présenté lors du colloque a fait l’objet d’une publication scientifique.

Extrait de l’article : « En France, le fardeau qui pèse sur les familles de malades d’Alzheimer est très important. Les travaux de Paraponaris et al. (2012) mettent en évidence que plus de la moitié des personnes âgées reçoivent de l’aide de leur famille. En outre, Rapp et al. (2011) montrent que dans le cas d’Alzheimer, les familles fournissent plus des trois quarts de l’aide totale pour les activités de la vie quotidienne et pour la surveillance. Cette situation soulève des problèmes économiques importants, en lien avec le coût d’opportunité supporté par les aidants (lié par exemple à la réduction de leur temps de travail) et avec leur perte de bien-être (Fontaine, 2006). En réponse à ces problèmes, les pouvoirs publics ont fait le choix de transformer les modalités d’accueil en institution, pour encourager le recours aux séjours temporaires. Les établissements offrent désormais plusieurs solutions aux familles, pour des séjours réguliers ou ponctuels, qu’ils soient continus (séjour de plusieurs semaines par exemple) ou non. L’objectif est double : il s’agit d’une part de favoriser la substitution de soins professionnels aux soins familiaux, et d’autre part de réduire le fardeau psychologique qui pèse sur les aidants informels (non-payés). »

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“Quelles sont les modifications cérébrales associées à la maladie d’Alzheimer ? En quoi diffèrent-elles de celles observées au cours du vieillissement ? Pour répondre à ces questions, des chercheurs du CNRS, de l’École pratique des hautes études (EPHE) et de l’université de Valence (Espagne) ont analysé plus de 4 000 IRM de sujets sains et malades grâce à la plateforme « volBrain ». Leurs modélisations, publiée le 8 mars 2019 dans Scientific Reports, montre une atrophie précoce, vers 40 ans, de l’amygdale et de l’hippocampe en cas d’Alzheimer.”

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