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Cédric Gueyraud, Marie Anaut, Philippe Denormandie, Anthony Bath-Savanis, Pierre Krolak-Salmon. Extrait de la revue Empan n°102 Avril 2016

La recherche LUDIM a expérimenté une prise en charge par le jeu dans le cadre d’une étude pilote sur 54 résidents en EHPAD atteints de la maladie d’Alzheimer ou troubles apparentés. Cette étude pilote, a été menée en 2014 sur 4 mois par le Centre national de formation aux métiers du jeu et du jouet (FM2J), le Centre de recherche clinique vieillissement-cerveau-fragilité (CRC-VCF) et le Centre mémoire de ressources et de recherche de Lyon (CMRR).

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Wendy Crevecoeur. Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation. Master en sciences psychologiques.

Résumé : La maladie d’Alzheimer est une forme de démence dont la prévalence est en constante augmentation. Cette démence évolue sur plusieurs années et cause de multiples symptômes (cognitifs, comportementaux et psychologiques). A ce jour, aucun traitement curatif n’existe mais des prises en charge peuvent être proposées aux malades. L’art-thérapie est l’une de ces prises en charge. Le but étant l’accompagnement thérapeutique par le biais de productions artistiques. Néanmoins, l’efficacité et les effets d’une telle méthode restent à démontrer. Ainsi, l’objectif principal de ce mémoire qualitatif était de répondre à cette question de recherche : « Quelles sont les contributions thérapeutiques de l’art-thérapie dans un contexte de maladie d’Alzheimer ? ». Pour ce faire, des entretiens semi-directifs ont été menés et ce avec des malades d’Alzheimer participant à des ateliers d’art-thérapie. La finalité étant de déterminer les probables effets thérapeutiques. Bien que de futures recherches sur le sujet doivent être envisagées, plusieurs éléments de réponses ont su émerger. Dès lors, les apports de l’art-thérapie dans un contexte de maladie d’Alzheimer concernent trois sphères : cognitive, psychologique et sociale. D’un point de vue cognitif, les malades retrouvent plus facilement leurs mots et leurs souvenirs. Concernant l’aspect psychologique, les affects dépressifs sont moins nombreux. Tandis que la confiance en soi, l’expression émotionnelle, les sentiments de bien-être, de détente et de liberté augmentent. Au niveau social, les contacts sociaux des malades se déroulent plus favorablement. Ceux-ci en entreprennent davantage, ce qui influence l’isolement et le sentiment de solitude ressenti.

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F Brossard. ScienceDirect, NPG Neurologie – Psychiatrie- Gériatrie, volume 19, Issue112, August 2019, pages 184-189

Résumé : Lorsque la parole s’absente, le cri constitue souvent une énigme pour celui qui y est confronté. Nous analyserons les moments significatifs d’une psychothérapie où le cri a pu révéler des états psychiques et tenterons de les identifier. L’accompagnement présenté se déroule sur plus de 140 entretiens auprès d’une dame souffrant d’une démence mixte. Dans un premier temps, différentes situations nous amèneront à nous interroger sur la fonction de la voix selon le référentiel psychanalytique. De quoi est-elle constituée et quelle pourrait-être son action ? À partir de trois entretiens spécifiques, nous ferons l’hypothèse que le cri porterait en lui la valeur d’un « affect-phrase », du moins pour la situation étudiée. Comment ce dernier pourrait-il se mettre en place ? Enfin, en quoi notre hypothèse vient-elle réinterroger de précédentes conceptions théoriques ? »

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Victoria Fournier. De la mémoire, en corps. La mémoire dans la maladie d’Alzheimer : les perspectives psychomotrices. Psychologie. 2019. ⟨dumas-02178136⟩

Résumé :  « Il existe différentes mémoires et que toutes ne sont pas concernées, au même degré, par l’avancée de la maladie d’Alzheimer. Les souvenirs ne s’effacent pas, cependant, l’encodage, le stockage et la restitution de ces souvenirs deviennent de plus en plus difficiles en raison de la destruction neuronale. La personne possède des voies d’accès aux souvenirs qui sont émotionnelles, sensorielles, motrices, c’est-à-dire celles qui a trait à la mémoire corporelle. Cette mémoire du corps est présente dès la prime enfance et est conservée dans l’avancée de la maladie d’Alzheimer. Ainsi, c’est par des médiations sensorielles, motrices que la psychomotricité va permettre à la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer de retrouver des sensations connues et contenantes pour elle, et ce malgré l’évolution de la perte mnésique. Outre le fait de permettre la récupération de souvenirs anciens, la psychomotricité doit intervenir concernant les conséquences de cette fragilisation mnésique. En effet, dans le cas de la maladie d’Alzheimer, les troubles mnésiques ébranlent la construction identitaire, le schéma corporel, les repères spatio-temporels et le sentiment de continuité et de sécurité du monde environnant. »

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