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S DORDAIN, JP CARON, P HOLVOET, S BERTHOIN, A BLANCHARD-DAUPHIN, N CARRIERE, L DEFEBVRE. ScienceDirect, Revue Neurologique, Volume 175, supplement 1, Avril 2019, P S104

Résumé de l’article :  « Introduction : Une activité physique régulière est recommandée au cours de la maladie de Parkinson. Elle nécessite une modification des habitudes de vie qui peut être facilitée par l’éducation thérapeutique.

Objectifs : Évaluer la faisabilité et l’impact d’une éducation à l’activité physique sur la stabilité posturale, d’endurance cardio-vasculaire et d’activité physique quotidienne chez des patients débutant la maladie de Parkinson.

Patients et méthodes : Le programme ACTIFPARK s’adresse à des patients dont le diagnostic remonte à moins de 3 ans et comprend une visite d’évaluation (actimétrie sur 7 jours, épreuve d’effort sous-maximale, évaluation sur plateforme de posturographie), 3 séances éducatives collectives (théorie et pratique) réalisées sur 3 semaines, portant sur la réadaptation à l’effort, le travail de l’équilibre et le renforcement musculaire, et une séance de consolidation à 3 mois. L’évaluation est répétée 3 mois après la dernière séance.

Résultats : Seize patients ont participé au programme entre septembre 2017 et juin 2018. Suite à la participation, le temps passé en activité physique modérée à intense a augmenté (25,6 ± 18,7 vs 30 ± 18,1 min/j, p <0,05). Lors de l’épreuve d’effort, la fréquence cardiaque était plus basse pour les paliers de 50 W, 90 W et 110 W. La stabilité posturale était améliorée (functional reach test : 26,7 ± 5,8 vs 30,3 ± 7,4 cm, p < 0,05).

Discussion : Cette étude préliminaire permet de démontrer la faisabilité et l’intérêt d’un programme court d’éducation à l’activité physique incluant une pratique en groupe chez des patients parkinsoniens à un stade débutant de la maladie. Si les résultats sont satisfaisants, l’absence de groupe contrôle ne permet pas de conclure définitivement en termes d’efficacité et incite à proposer une étude prospective contrôlée randomisée.

Conclusion : L’éducation thérapeutique à l’activité physique au stade débutant de la maladie de Parkinson semble efficace pour entraîner une modification des habitudes de vie 3 mois après la fin du programme.»

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