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Poncelet Jean-Jacques, « Les processus de symbolisation mis en jeu dans un groupe d’enfants autistes », dans : Hervé Chapellière éd., Groupes et symbolisations. Toulouse, ERES, « Groupes thérapeutiques », 2019, p. 111-122. DOI : 10.3917/eres.chape.2019.02.0111. URL : https://www.cairn.info/groupes-et-symbolisations–9782749263953-page-111.htm
Résumé : « La pratique des groupes psychothérapeutiques avec des enfants présentant des troubles autistiques, à des degrés plus ou moins sévères, nous confronte aux questions que pose tout travail psychique avec des cliniques « limites » et aux « limites » de la capacité de symbolisation et de rencontre avec les niveaux les plus archaïques de l’aube de la vie psychique. C’est avec ces enfants aux « pathologies de l’extrême », pour reprendre la formulation de R. Roussillon, suivis dans un hôpital de jour, que nous allons tenter de décrire, de comprendre, de partager leurs façons de construire leurs liens aux autres et au monde. La plupart d’entre eux n’ont guère de mots pour exprimer leur souffrance, leurs ressentis et leurs angoisses. Cependant, et quel que soit le degré de leurs défenses autistiques, nous avons toujours perçu dans nos dispositifs groupaux, au fond de chacun d’entre eux, une recherche bel et bien réelle, et émouvante, de tenter à travers leurs agirs, leurs mouvements, leurs postures corporelles et leurs manifestations sensorielles, de communiquer du sens. Encore faut-il apprendre à les décoder pour qu’ils adviennent aux « sens ».
Les recherches de ces dernières décennies dans le domaine de l’autisme ont permis de cerner de façon plus précise les raisons des échecs profonds de la capacité d’intersubjectivité des enfants autistes, qui, au sens large, est à entendre comme la possibilité d’établir un lien entre le dedans et le dehors. Comme le rappelle B. Golse (2011), ce sont les récents travaux sur le développement précoce du bébé qui ont réactualisé, notamment par l’observation directe, les questions de la construction du moi corporel et de ses liens avec la sensorialité… »
C Fourques. ScienceDirect, NPG Neurologie-psychiatrie-gériatrie, volume 19, numéro 110, mars 2019, pp 67-72
Résumé : « Dans la démence, la détérioration cognitive et la désorganisation psychique sapent les processus de liaison et la régulation de la tension. L’anxiété sans lien peut s’exprimer par des comportements perturbés. L’investissement d’objets, bien préservé malgré la maladie, et en particulier les attributs concrets et figuratifs de l’objet, soutient les processus de symbolisation et d’internalisation qui ont également été endommagés. En référence à la théorie psychanalytique, la réflexion de l’auteur se fonde sur son expérience clinique et sur une approche de recherche visant à mettre en évidence le rôle de support de l’objet réel dans l’invocation défensive de l’objet interne. »

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