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“Musicothérapie et Paralysie supra-Nucléaire Progressive : Madame R, le corps prison, s’affirmer au-delà de la pathologie

Présentation du sujet

Madame R est une femme de 82 ans qui vit en Ehpad. La patiente est très isolée et éprouve des difficultés pour communiquer. Son médecin m’informe que la patiente est atteinte de paralysie supra-nucléaire progressive (PSP) et qu’en l’absence de traitement, toute évolution positive de sa maladie issue de ma présence et des séances de thérapie sera la bienvenue. La psychologue me demande de la prendre en thérapie pour rompre son isolement.

La paralysie supra-nucléaire progressive (PSP) autrement appelée maladie de Steele-Richardson-Olszewski, est un trouble neurodégénératif rare : on compte environ 5 000 personnes touchées en France. Elle se déclare entre 50 et 70 ans. L’origine de cette maladie est inconnue et il n’existe à ce jour aucun traitement. La PSP crée des symptômes tels que : la perte d’équilibre, le ralentissement moteur, les difficultés de mouvements oculaires et parfois la démence. Les premiers symptômes notables sont des pertes d’équilibre, une posture en avant, une marche rapide et des chocs fréquents contre des objets et des personnes, ce qui témoignent d’un trouble de l’équilibre et de la motricité. Les symptômes se dégradent par la suite entraînant des troubles de la parole, de la déglutition, l’impossibilité d’effectuer des mouvements oculaires verticaux. Les chercheurs ont montré que les patients atteints de PSP présentaient des déformations anatomiques cérébrales au niveau de régions qui sont actives dans la motricité réflexive et la rigidité, dans les contrôles oculomoteurs et auditifs, ainsi qu’aux impulsions motrices et sensitives.”

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