PÉRINATALITÉ

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Marine Mabille. Prise en charge de la dépression chez la femme enceinte : revue de recommandations françaises et internationales. Sciences pharmaceutiques. 2013.

Résumé :

« La dépression est une pathologie fréquente et grave dont la prise en charge peut être plus difficile dans certaines situations cliniques. Ce travail s’intéresse particulièrement à la prise en charge médicamenteuse de la dépression chez la femme désirant une grossesse, enceinte ou dans le post-partum. Après un retour sur la définition de la dépression et des différents cadres nosographiques des troubles de l’humeur, nous avons réalisé une revue des principales recommandations, françaises et internationales, sur les traitements pharmacologiques lors des différentes étapes de la grossesse. ` Les benzodiazépines sont à éviter au cours de la grossesse (sauf pour des traitements de courte durée) et en particulier au dernier trimestre. Concernant les antidépresseurs, les tricycliques sont envisageables avec un risque plus faible d’effets adverses pendant la grossesse que pour les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et noradrénaline. Le lithium est déconseillé au cours de la grossesse mais son utilisation reste possible en l’absence d’alternative thérapeutique. La carbamazépine, le valproate de sodium, le divalproate de sodium et le valpromide sont déconseillés pendant la grossesse. Nous avons aussi rapporté trois vignettes cliniques illustrant ces situations. Nous avons recueilli les outils de dépistage de la dépression chez la femme enceinte. Le choix d’un traitement de la dépression chez la femme enceinte relève d’une discussion évaluant les bénéfices et les risques d’un traitement médicamenteux et regroupant tous les acteurs de santé impliqués.»

Lire la thèse 

Emmanuelle Verdier. Besoins des patientes hospitalisées en grossesses pathologiques. Médecine humaine et pathologie. 2017. ffdumas-01690498f

OBJECTIFS : Définir les besoins des patientes hospitalisées en grossesses pathologiques. Comparaison entre les patientes suivies et hospitalisées à l’Archet et les celles issues de transferts in utero. L’éloignement géographique a-t-il une influence sur les besoins ?

METHODES : Entretiens semi-directifs réalisés auprès de 2 groupes de 20 patientes : patientes issues de l’Archet et patientes issues de transferts in utero. Analyse des données et mise en parallèle des deux groupes de patientes.

RESULTATS : 13 besoins définis, avec un classement de leur importance. Les besoins sont peu influencés par les différents facteurs tels que l’âge, la parité ou la durée d’hospitalisation et la distance n’a pas d’impact.

CONCLUSION : La différence de classement s’explique par l’arrivée dans le service. Le contexte de l’urgence des transferts entraine une reconnaissance importante des patientes auprès de l’équipe : les besoins de confort deviennent secondaires. La satisfaction avoisine les 60%, ainsi des axes d’amélioration ont été proposés.

Lire le mémoire  

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MF Livoir-Petersen, Périnatalité, volume 11 numéro2, juin 2019, pp 86-92, publié en ligne le 9 octobre 2019, DOI https://doi.org/10.3166/rmp-2019-0051

 

Résumé:

« Comment les interactions d’un bébé avec son milieu donnent-elles naissance à des catégories discrètes, impliquant des objets et des personnes en référence à un cadre spatio-temporel partagé ? Quels facteurs contribuent à la construction de ses représentations ? Quelle part y prend le temps ? Comment est-il lui-même représenté ? Nous adopterons l’approche du psychologue A. Bullinger, qui considère que l’élément décisif dans ce processus est l’intégration des signaux sensoriels produits par l’organisme aux signaux toniques générés par sa motricité. Les liaisons de ces deux types de signaux, les uns en rapport avec les flux irritant ses capteurs, les autres issus de son engagement moteur, seraient simultanément la clef de l’installation des conduites instrumentales et du phénomène de représentation. L’entourage joue un rôle spécifique. Le bébé trouve dans +la disponibilité des personnes qui s’occupent de lui un miroir sensoriel multimodal correspondant de manière synchrone et isomorphe à ses mimiques, ses ajustements posturaux, ses mouvements. Lorsque les moments de dialogue tonicoémotionnel ne peuvent être inscrits dans le projet de soin, on peut s’attendre à une perte de chances dans son développement cognitif et son autonomie ultérieure. Un peu de temps pour un gain de temps la vie durant ?»

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