GÉRONTOLOGIE

Catherine Féart. Université de Bordeaux, OCL-journal, volume 26, février 2019

Résumé de l’article : « Concept communément admis dans la communauté scientifique, la fragilité souffre encore aujourd’hui de l’absence de définition opérationnelle standardisée. Caractérisées par des réserves physiologiques amoindries ne permettant plus de faire face à des situations de stress, les personnes âgées fragiles sont exposées à un sur-risque d’événements de santé défavorables. Les données de la littérature disponibles aujourd’hui placent la nutrition au cœur du concept de fragilité à dominante physique : la perte de poids non intentionnelle est un critère de fragilité et les données d’étude d’observation soulignent que des apports protéino-énergétiques et en micronutriments inappropriés sont des facteurs de risque de fragilité. En revanche, une plus forte consommation de fruits et légumes, notamment dans le cadre d’un régime méditerranéen, semble être un élément protecteur. Aucun essai clinique ne permet d’apporter la preuve de ces constats à ce jour, et les efforts de recherche doivent se poursuivre pour répondre aux besoins spécifiques de la population âgée dans ce domaine. »

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Xavier Pons, Sophie Hermabessière, Yves Rolland. Sciencedirect, Kinésithérapie, volume 19, Issue 207, mars 2019, pages 21-28

Résumé de l’article : « L’évaluation du risque de chute ne peut pas seulement reposer sur l’examen clinique. Elle doit s’appuyer également sur la connaissance des facteurs de risque spécifiques des résidents tels que leurs traitements, leurs pathologies ou leur niveau de dépendance. Aujourd’hui, il semble essentiel de coupler l’évaluation du risque de chute à l’évaluation du risque de survenue de fractures compte tenu de l’impact de ces dernières en termes de mortalité. Ainsi, de nombreuses initiatives permettent de mieux identifier les résidents à risque de fractures et de chute grave. De plus, la connaissance des caractéristiques des chutes en institution, distinctes de celles survenant à domicile, permet une meilleure prévention de ces événements dont la prévalence est élevée dans les établissements pour personnes âgées. Enfin l’utilisation de nouvelles technologies permettra sûrement dans un futur proche d’améliorer nos tests cliniques prédictifs. »

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