Anamnèse de la patiente
B. est âgée de 44 ans. Elle est porteuse de Trisomie 21. Elle est interne dans un FAM depuis 2010. Auparavant, elle vivait chez ses parents après une prise en charge en institution qui s’est terminée prématurément à la suite d’une affaire de mœurs impliquant un professionnel. B. souffre également de diabète insulino-dépendant, ce qui implique un suivi régulier et une alimentation stricte. Elle est également sujette à un dérèglement thyroïdien qui peut jouer sur l’humeur. B. est une personne très agréable au sein de l’institution, cherchant des liens avec l’encadrement principalement mais elle a quelques relations avec les autres résidents. Elle préfère éviter les personnes avec lesquelles elle ne ressent aucune affinité pour éviter les conflits. B. a un caractère entier et peut être amenée à se fermer lorsque la sollicitation ne lui convient pas ou que ses habitudes sont mises à mal par un nouveau planning d’activités par exemple.
Je connais B. depuis 11 ans maintenant. Je l’accompagne dans les actes de la vie quotidienne et dans une démarche éducative au sein de ce FAM depuis l’ouverture de celui-ci, en 2010.
Elle apprécie qu’on la félicite sur sa tenue ou sur son investissement au sein de la collectivité et semble chercher un positionnement intermédiaire entre les autres résidents et l’équipe éducative.
Ba accès à une communication verbale mais celle-ci est limitée et peu compréhensible. Elle utilise depuis plusieurs années le langage Makaton qu’elle apprend assez aisément mais il lui manque encore beaucoup de signes et d’interlocuteurs formés à cette technique (parents notamment) pour se faire comprendre systématiquement. Lorsqu’elle est dans le jeu ou une ambiance festive, B. est assez excessive dans son expressivité. Elle peut crier en reprenant une comptine douce par exemple.
Les prises en charge en musicothérapie
Objectifs de la prise en charge
Il a été convenu d’une prise en charge en musicothérapie pour M. du fait, d’une part, qu’elle apprécie le média sonore et les activités autour de celui-ci (éveil musical, karaoké) et, d’autres part, pour favoriser une communication plus efficiente par le biais de la concentration, de la synchronisation mais aussi par le lâcher prise au sein du cadre thérapeutique. […]