Fronville Claire, « Entre l’enfant et ses parents, écrire une histoire », Figures de la psychanalyse, 2019/1 (n° 37), p. 119-132. DOI : 10.3917/fp.037.0119. URL : https://www.cairn.info/revue-figures-de-la-psy-2019-1-page-119.htm

Résumé : « La rencontre d’un enfant et de ses parents convoque la créativité de l’analyste. Dans le transfert, il s’agit de permettre la création d’un certain lieu, à la fois aire de jeu et zone de remaniement. Ce lieu se situe à l’interface des inconscients des parents, de celui de l’enfant et de celui de l’analyste. Ici, l’écriture s’est introduite au cœur même des séances avec les parents pour soutenir la constitution de ce lieu, comme prétexte (pré-texte) à la constitution du sujet parlant.»

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Mignot Caroline, « Enjeux de la protection de l’enfant contre la maltraitance », Après-demain, 2019/1 (N ° 49, NF), p. 32-33. DOI : 10.3917/apdem.049.0032. URL : https://www.cairn.info/revue-apres-demain-2019-1-page-32.htm

Résumé de l’article : « La maltraitance a toujours existé sous des formes différentes en fonction des sociétés et de la place donnée à l’enfant. Longtemps mésestimée par les professionnels, elle est actuellement considérée comme un problème de santé publique important ayant des conséquences à court, moyen et long terme.
Une définition fait actuellement consensus et montre comment le concept de mauvais traitements ne cesse d’évoluer. L’enfant est dit maltraité quand il est victime, du fait d’une personne ayant autorité sur lui, de violences physiques, de violences psychologiques ou de cruautés mentales, de violences sexuelles et de négligences lourdes ayant des conséquences graves sur son développement physique et psychologique. Les violences conjugales, qui font désormais partie intégrante des mauvais traitements, sont citées comme une cinquième forme de maltraitance dans certains pays, comme au Québec, alors qu’on tend en France à les intégrer dans les maltraitances psychologiques.
Si les éléments de repérage sont désormais bien codifiés, le diagnostic n’est pourtant pas toujours évident. Les professionnels les plus aptes à reconnaître les situations « manifestes » restent souvent démunis pour déterminer les frontières entre les particularités éducatives ou culturelles et la maltraitance, entre le normal et le pathologique, entre les droits et les devoirs des parents et les droits et les besoins de l’enfant. Par ailleurs, ils peuvent être soumis à des mouvements défensifs de projections et de contre-attitudes bien connus : dramatisation et banalisation, identification aux parents ou à l’enfant, voire difficultés à reconnaître la maltraitance dans des milieux plus favorisés…
»

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M Roussel, J Wendland. ScienceDirect, Neuropsychiatrie de l’Enfance et de l’Adolescence, 6 février 2019

Extrait du résumé : « Les interactions précoces entre une mère dépressive et son bébé ont fait l’objet de nombreuses études et ont mis en lumière la rareté des échanges au sein de ces dyades. Cependant, à notre connaissance, aucune recherche n’a encore comparé les interactions des mères dépressives à celles des mères ayant une déficience intellectuelle, diagnostiquées selon les critères de la CIM-10. Néanmoins, il est connu que les stimulations d’une mère handicapée intellectuelle dirigées vers son bébé ont tendance à être inadéquates et peuvent entraîner une altération du développement ultérieur de l’enfant. Les mères handicapées mentales ont besoin de soutien après l’accouchement et peuvent avoir des difficultés à prendre soin de leur enfant et à demander de l’aide.»

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Thi Mai Tran, Maïté Boye, Sandrine Mejias et Natalia Grabar, « Contribution de l’analyse de corpus d’échanges conversationnels à la compréhension des troubles de la communication verbale dans la maladie d’Alzheimer », Corpus [En ligne], 19 | 2019, mis en ligne le 01 avril 2019, consulté le 24 avril 2019

Résumé : « Les troubles du langage font partie des troubles cognitifs présents dans la maladie d’Alzheimer. Ils sont le plus souvent étudiés dans des tâches cliniques ciblées, éloignées des situations de communication naturelle. Leur but est de mettre en évidence les déficits linguistiques comme par exemple les troubles lexico-sémantiques présents dès le début de l’évolution et spécifiques de la maladie. Nous avons choisi de compléter les épreuves classiques d’évaluation du langage par l’étude d’une situation d’échange conversationnel en essayant de dégager de nouveaux critères cliniques fonctionnels. Notre étude porte sur l’analyse automatique de corpus conversationnels recueillis auprès de 10 personnes âgées (moyenne d’âge = 90 ans) dont 5 présentant une maladie d’Alzheimer à un stade débutant à modéré (MMS moyen = 15/30). Nos analyses montrent des différences quantitatives et qualitatives entre les deux populations étudiées et proposent de s’intéresser davantage à l’interaction verbale pour mieux décrire le retentissement des troubles du langage sur la communication verbale des sujets avec maladie d’Alzheimer.»

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Le gouvernement vient de communiquer un premier bilan sur sa stratégie pour améliorer la qualité de vie des personnes avec autisme et troubles du neuro-développement. Cette stratégie porte sur l’ensemble du parcours de vie des personnes, de la toute petite enfance à l’âge adulte.

Elle peut être résumée par cinq engagements :

  1. Remettre la science et la recherche au cœur de notre politique publique ;
  2. Permettre une intervention précoce auprès des enfants ;
  3. Rattraper notre retard en matière de scolarisation des enfants autistes ;
  4. Apporter un réel soutien aux adultes ;
  5. Répondre aux besoins de soutien des familles et reconnaître leur expertise.

Ce bilan fait apparaître les avancées pour chaque engagement. Ainsi, pour le troisième, consacré à la scolarisation, il note que six « unités élémentaires sont désormais ouvertes depuis plusieurs mois à Albi, Amiens, Dieppe, Sainte-Geneviève-des-Bois, Toulouse et Vaulx-en-Velin. Dix autres unités ouvriront à la rentrée 2019 ». Il ajoute d’autre part que.    « cinquante professeurs ressources, spécifiquement formés aux besoins éducatifs particuliers des élèves autistes, sont en cours de recrutement et prendront leurs fonctions à la rentrée 2019 dans les départements où les besoins sont les plus élevés. »

http://www.inshea.fr/fr/content/autisme-et-troubles-du-neuro-développement-1er-bilan-du-gouvernement

Sophie Van Cauwenberge, MatheO, Faculté de psychologie, logopédie et sciences de l’Education, Mémoire, soutenance des 22 et 23 janvier 2019, 89 pages

Résumé de l’article : « L’objectif de notre mémoire était de voir s’il y a une influence d’un enfant porteur d’une trisomie 21 sur la parentification de ses frères et sœurs avec un développement typique. Méthodologie : Notre échantillon est composé de 13 frères/sœurs d’enfants avec une trisomie 21 entre 8 et 12 ans. Nous avons fait une étude en ligne et nous avons donc contacté les familles par les forums et groupes sur un réseau social. Après avoir reçu leur confirmation de participation, nous leur avons envoyé les informations et les consentements. Lorsqu’ils nous les ont rendus signés, les parents complétaient un questionnaire d’anamnèse et les enfants le questionnaire de Godsall & Jurkovic (1995), le « Parentification Questionnaire-Youth ». Plus le score est haut, plus il y a une parentification destructrice (Godsall et al., 2004). Résultats : Le score moyen de notre échantillon n’est pas très haut et donc il n’y aurait pas une parentification destructrice. Nous n’avons pas trouvé de différence entre les frères et les sœurs d’enfants porteurs d’une trisomie 21. Il n’y aurait pas de différences entre les aînés et les cadets d’enfants porteurs d’une trisomie 21. Nous n’avons pas trouvé une influence de l’âge sur la parentification. Nous avons plusieurs limites concernant notre échantillon, la procédure, le questionnaire et le besoin d’une autre variable. Conclusion : Nous pensons qu’il serait intéressant de pouvoir refaire cette étude en corrigeant les limites. De plus, nous pensons que c’est important de prendre en compte les frères et sœurs dans la prise en charge de l’enfant porteur d’une trisomie 21 et de conseiller les parents par rapport à leurs relations avec leurs enfants porteurs d’une trisomie 21 et ceux avec un développement typique.»

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Mosca Francesca, Bonaluque Muriel, BoucrisAgnès et al., « Monsieur B, un partenaire inespéré », Enfances & Psy, 2019/1 (N° 81), p. 109-121. DOI : 10.3917/ep.081.0109. URL : https://www.cairn.info/revue-enfances-et-psy-2019-1-page-109.htm

Résumé : « Les situations complexes, en périnatalité, mobilisent souvent de nombreux intervenants qui tentent de collaborer au mieux, malgré des points de vue parfois divergents. À travers l’exposé d’une situation clinique marquée par de troubles psychiatriques graves du côté de la mère, nous verrons comment l’engagement du père, qui n’était pas considéré comme un partenaire fiable au début du suivi, a permis d’infléchir de façon très significative l’évolution de cette famille. Nous souhaitons ainsi mettre en évidence l’importance, pour les différents intervenants, de s’étayer sur les ressources familiales, et celles du père en particulier, pas toujours suffisamment prises en compte, nous semble-t-il.»

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Du 03 juin au 05 juin 2019 à l’Atelier de Musicothérapie de Bourgogne

Renseignements

K Taher. ScienceDirect, Motricité cérébrale, volume 40, numéro 1, mars 2019 pages 11-18

Résumé de l’article : « Par les activités pratiques de rééducation par la physiothérapie chez les enfants atteints de paralysie cérébrale, les physiothérapeutes s’opposent aux problèmes majeurs qui représentent la rectification de la colonne vertébrale avec toutes les complications associées (déformations orthopédiques, problème d’installation du matériel, complications respiratoires). Ce travail est le résultat d’une étude de cas réalisée à la fin du master II en sciences de la motricité a été réalisée au laboratoire de neurophysiologie et de biomécanique du mouvement à l’ULB. Objectif clé: analyse de l’activation des muscles redressés de la colonne cervicale au moment de la traversée imaginaire de la réalité virtuelle en position debout et de la marche sur slackline avec et sans réalité virtuelle. Objectif secondaire: résultat clinique sur l’intérêt de la réalité virtuelle et ses répercussions thérapeutiques sur l’ajustement de la colonne vertébrale chez les enfants atteints de paralysie cérébrale.»

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M Pereira Da Costa. ScienceDirect, Neuropsychiatrie de l’Enfance et de l’Adolescence, Volume 67 Issue 3, mai 2019, pp 152-157

Résumé de l’article : « Bien que des tentatives de description des EHP existent, la grande hétérogénéité de cette population rend presque impossible l’élaboration d’une liste de caractéristiques dont il serait scientifiquement démontré qu’elles sont communes à tous les enfants à haut potentiel. En France, l’identification des enfants à haut potentiel (EHP) est souvent réalisée dans un contexte de problématiques scolaires, notamment celle de l’adéquation entre les résultats observés et le potentiel de l’enfant. Il est donc important d’évaluer ce dernier en mesurant les processus cognitifs considérés comme nécessaires à la réussite scolaire. Le repérage de ces enfants passe dès lors par le calcul d’un score obtenu à un test d’efficience intellectuelle. Pourtant la définition de l’intelligence, donc des contenus et des méthodes pour la mesurer, a varié selon les époques et les auteurs. Cet article revient sur la diversité des théories de l’intelligence et des outils qui leur sont attachés. Il insiste également sur l’évolution de leurs contenus et de leur structure en fonction du développement des connaissances scientifiques. Les échelles de Wechsler en sont un très bon exemple. En France, si le seuil d’un QI supérieur ou égal à environ 130 fait l’objet d’un consensus pour l’identification des EHP intellectuels, l’importante variabilité inter et intra individuelle observée dans les profils de scores amène à s’interroger sur l’information qu’apporterait un score unique tel que le QI.»

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