CHAMPS THÉRAPEUTIQUES

Lucile Denis. Les méthodes alternatives et complémentaires aux traitements pharmacologiques pour la prise en charge des patients souffrant de dépression. Sciences pharmaceutiques. 2017.

Extrait de l’introduction : « Dans une première partie nous nous intéresserons à l’historique de la dépression ; sa définition et les données épidémiologiques en France et dans le monde seront présentées. Ensuite nous étudierons la physiopathologie à travers les nombreuses théories proposées, ainsi que les différents stades de sévérité et les différentes formes cliniques de la maladie. Nous constaterons donc que la dépression est une pathologie multifactorielle, nécessitant une prise en charge individualisée du patient. Le traitement biologique par antidépresseur et la psychothérapie sont les deux piliers du soin des troubles dépressifs en France, cependant de plus en plus de personnes souhaitent se tourner vers d’autres types de soins. Nous verrons donc dans une deuxième partie quelles peuvent être les méthodes alternatives et complémentaires pour lutter contre la dépression en fonction de la sévérité de la maladie. La troisième partie sera axée sur le rôle du pharmacien d’officine dans le parcours de soin des patients dépressifs et sur l’établissement d’un entretien pharmaceutique. Un sondage expérimental qui a été distribué dans différentes officines sera analysé afin de déterminer quelle opinion a la population en ce qui concerne les méthodes alternatives et la nécessité du pharmacien dans le suivi du patient dépressif. Enfin, dans une quatrième partie nous ouvrirons la réflexion sur les nouvelles hypothèses concernant l’action du microbiote intestinal dans la dépression et les nouvelles thérapeutiques avec les anti-inflammatoires. »

Lire la thèse 

Cédric Gueyraud, Marie Anaut, Philippe Denormandie, Anthony Bath-Savanis, Pierre Krolak-Salmon. Extrait de la revue Empan n°102 Avril 2016

La recherche LUDIM a expérimenté une prise en charge par le jeu dans le cadre d’une étude pilote sur 54 résidents en EHPAD atteints de la maladie d’Alzheimer ou troubles apparentés. Cette étude pilote, a été menée en 2014 sur 4 mois par le Centre national de formation aux métiers du jeu et du jouet (FM2J), le Centre de recherche clinique vieillissement-cerveau-fragilité (CRC-VCF) et le Centre mémoire de ressources et de recherche de Lyon (CMRR).

Lire l’article 

Désolé, vous n'êtes pas autorisé à voir ce contenu.

Marine Mabille. Prise en charge de la dépression chez la femme enceinte : revue de recommandations françaises et internationales. Sciences pharmaceutiques. 2013.

Résumé :

« La dépression est une pathologie fréquente et grave dont la prise en charge peut être plus difficile dans certaines situations cliniques. Ce travail s’intéresse particulièrement à la prise en charge médicamenteuse de la dépression chez la femme désirant une grossesse, enceinte ou dans le post-partum. Après un retour sur la définition de la dépression et des différents cadres nosographiques des troubles de l’humeur, nous avons réalisé une revue des principales recommandations, françaises et internationales, sur les traitements pharmacologiques lors des différentes étapes de la grossesse. ` Les benzodiazépines sont à éviter au cours de la grossesse (sauf pour des traitements de courte durée) et en particulier au dernier trimestre. Concernant les antidépresseurs, les tricycliques sont envisageables avec un risque plus faible d’effets adverses pendant la grossesse que pour les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et noradrénaline. Le lithium est déconseillé au cours de la grossesse mais son utilisation reste possible en l’absence d’alternative thérapeutique. La carbamazépine, le valproate de sodium, le divalproate de sodium et le valpromide sont déconseillés pendant la grossesse. Nous avons aussi rapporté trois vignettes cliniques illustrant ces situations. Nous avons recueilli les outils de dépistage de la dépression chez la femme enceinte. Le choix d’un traitement de la dépression chez la femme enceinte relève d’une discussion évaluant les bénéfices et les risques d’un traitement médicamenteux et regroupant tous les acteurs de santé impliqués.»

Lire la thèse 

Module interprofessionnel de santé publique, 2019, EHESP. Groupe 15

Problématique du mémoire : Compte tenu de ce contexte et de ces enjeux, on peut se demander aujourd’hui en quoi la reconnaissance du statut de proche aidant de personnes âgées en perte d’autonomie permet-elle une prise en compte en adéquation avec leurs besoins et leurs attentes ?

 

Lire le mémoire 

Julia Plat-Kutnwska, 2018, Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation, Master en sciences psychologiques, Université catholique de Louvain

Résumé : « L’autisme est un trouble regroupant des profils cliniques très hétérogènes, caractérisé par de multiples facteurs biologiques, génétiques, psychologiques, neuropsychologiques, touchant divers secteurs du développement tels que la sociabilité, le comportement et la sensorialité. L’objectif de ce mémoire est de recenser la littérature dans le but de voir comment neurosciences et psychanalyse peuvent s’aider sur le terrain de l’autisme, mais aussi de proposer des dispositifs d’accompagnement et des pistes de prises en charge pour le futur. Notre analyse nous permet de postuler l’hypothèse d’un possible dialogue entre neurosciences et psychanalyse, qui serait informateur et complémentaire. Celui-ci permettrait de mieux comprendre les difficultés retrouvées chez les enfants atteints d’autisme et surtout celles dans la sphère sensorielle. Des psychanalystes tels que Laznik et d’autres professionnels émettent l’hypothèse d’une hypersensibilité présente chez les bébés atteints d’autisme. Aussi, plusieurs études neuroscientifiques ont découvert des atteintes cérébrales et des particularités dans la sphère sensorielle. Ainsi, comment ces deux champs pourraient-ils s’articuler afin de permettre une meilleure compréhension de la sphère sensorielle dans l’autisme ? Grâce au recensement de la littérature, nous avons pointé l’existence d’un lien entre le sillon temporal supérieur, le défaut d’accès à l’intersubjectivité et la comodalisation. Ce lien pourrait entre autres expliquer les difficultés en reconnaissance de la voix humaine. Les deux domaines étudiés ont notamment trois points de rencontre, à savoir la plasticité cérébrale, la notion de trace ainsi que celle de sensorialité. Tels sont des concepts explicités dans ce mémoire. Ceux-ci soulignent notamment l’importance d’une intervention précoce du jeune enfant, importante pour de nombreux professionnels.»

Lire la thèse

Emmanuelle Verdier. Besoins des patientes hospitalisées en grossesses pathologiques. Médecine humaine et pathologie. 2017. ffdumas-01690498f

OBJECTIFS : Définir les besoins des patientes hospitalisées en grossesses pathologiques. Comparaison entre les patientes suivies et hospitalisées à l’Archet et les celles issues de transferts in utero. L’éloignement géographique a-t-il une influence sur les besoins ?

METHODES : Entretiens semi-directifs réalisés auprès de 2 groupes de 20 patientes : patientes issues de l’Archet et patientes issues de transferts in utero. Analyse des données et mise en parallèle des deux groupes de patientes.

RESULTATS : 13 besoins définis, avec un classement de leur importance. Les besoins sont peu influencés par les différents facteurs tels que l’âge, la parité ou la durée d’hospitalisation et la distance n’a pas d’impact.

CONCLUSION : La différence de classement s’explique par l’arrivée dans le service. Le contexte de l’urgence des transferts entraine une reconnaissance importante des patientes auprès de l’équipe : les besoins de confort deviennent secondaires. La satisfaction avoisine les 60%, ainsi des axes d’amélioration ont été proposés.

Lire le mémoire