CHAMPS THÉRAPEUTIQUES

KALUBI, Jean-Claude; ANGRAND, Rosly. L’effet-tuteur dans l’accompagnement des élèves présentant un trouble neurodéveloppemental. Revista de Educação Pública, [S.l.], v. 28, n. 69, p. 555-581, sep. 2019. ISSN 2238-2097. Disponível em: <http://www.periodicoscientificos.ufmt.br/ojs/index.php/educacaopublica/article/view/9132>. Acesso em: 06 nov. 2019. doi:http://dx.doi.org/10.29286/rep.v28i69.9132.

Résumé : « Plusieurs travaux portant sur la réussite scolaire ont mis l’accent sur les facteurs d’impact et les gestes favorisant une mobilisation adéquate des approches d’enseignement. Les communautés éducatives à travers le monde exposent d’innombrables ressources en vue d’ajuster les pratiques enseignantes sur le terrain. Elles aident aussi à trouver des moyens pour rendre visibles les apprentissages des élèves. Leurs préoccupations convergent aussi autour des rôles déterminants joués par les enseignants. Ces derniers assurent aussi la mission de connecter les systèmes éducatifs aux technologies nouvelles. Le processus de médiation symbolique relié aux fonctions de tuteurs produit des effets transformateurs relevant de quelques facteurs de protection. Le contexte d’utilisation de la technologie est variable, à l’école, à la maison comme dans la communauté. Une recherche exploratoire a été menée concernant l’encadrement des élèves présentant un trouble neurodéveloppemental. Associant la recension des travaux scientifiques à des entrevues semi-dirigées (élève, parent, enseignant), ce texte met en évidence les atouts de l’effet-tuteur, considéré comme une force dans l’accompagnement des élèves.»

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The Medical Letter on Drugs and Therapeutics; Chene-Bourg Vol. 39, N° 26,  (Dec 15, 2017): 197-203.

Extrait de l’article :  « Les symptômes moteurs de la maladie de Parkinson (MP) sont principalement dus à la dégénérescence des neurones dopaminergiques de la substance noire. Les symptômes non moteurs de la maladie seraient dus à la dégénérescence d’autres systèmes de neurotransmission…»

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Daniela Andriuta, Momar Diouf, Martine, Roussel, Olivier Godefroy. ScienceDirect, Revue Neurologique volume 175, supplément1, avril 2019, p55

Résumé : « Introduction : Le ralentissement des temps de réaction simples (TRS) est documenté dans la maladie d’Alzheimer (MA) au stade de troubles neurocognitifs (TNC) majeur mais demeure controversé au stade de TNC mineur (TNCm).

Objectifs : Nous avons réalisé une revue de la littérature et conduit une méta-analyse afin d’évaluer la ralentissement des TRS dans le TNCm.

Patients et Méthodes :Nous avons sélectionné tous les articles évaluant les TRS dans le TNCm, dans les quels les données des TRS, de l’âge, du niveau d’éduction étaient disponibles (7 études). Nous avons conduit une méta-analyse selon le modèle à effets aléatoires pour prendre en compte l’hétérogénéité des études.

Résultats :Les études sélectionnées comportaient 327 patients avec un TNCm et 468 témoins sains. Dans le groupe des TNCm l’âge moyen était de 68,2 ans, le MMSE moyen de 26,4, le nombre d’années de scolarité moyen de 11,6. Dans le groupe des témoins sains l’âge moyen était de 72,3 ans, le MMSE moyen de 28,4, le nombre d’années de scolarité moyen de 12,2. Le TRS moyen était significativement plus ralentie dans le groupe des TNCm que dans le groupe témoins (p = 0,0217).

Discussion :Cette première méta-analyse a clairement montré le ralentissement des TRS dans le TNCm. L’origine de ce ralentissement (perceptivo-motrice ou attentionnelle) et son corrélat anatomique sont à déterminer. La principale limite de ce travail est le petit nombre études incluses, mais malgré cela, le résultat était clair.

Conclusion :Dans le TNCm (un stade précoce de la MA) les TRS sont ralentis. Des futures études évaluant la valeur de ce ralentissement pour identifier une MA prodromale sont nécessaires.»

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Delor Mercedes, Lenoir Marie-Hélène, « Prévention des difficultés de communication chez le jeune enfant. Un dispositif parents-enfants à travers un partenariat PMI-CMP », Le Journal des psychologues, 2019/8 (n° 370), p. 66-71. DOI : 10.3917/jdp.370.0066. URL : https://www.cairn.info/revue-le-journal-des-psychologues-2019-8-page-66.htm

Résumé : « Comment accompagner les parents lorsque leur jeune enfant présente des difficultés de communication ? Se situant entre soin et prévention, un groupe parents-enfants d’éveil au langage, mis en place depuis 15 ans grâce à un partenariat Pmi-Cmp, semble être une réponse aux inquiétudes parentales et aux difficultés de leurs enfants. Présentation de ce dispositif surnommé « Les copains de Pilou ».
En Pmi (Protection maternelle infantile), notre pratique de psychologue clinicienne s’inscrit dans des missions de prévention et de protection de l’enfance. Notre travail en prévention implique proximité et continuité auprès des familles puisqu’il s’agit pour nous de repérer leurs compétences et leurs ressources et d’être au plus près de la relation parents-enfant, notamment par notre présence en consultation infantile avec puéricultrice et médecin. Notre spécificité au sein de l’équipe pluridisciplinaire est de prendre en compte la réalité psychique de la personne et de reconnaître l’enfant comme être de parole.
Depuis de nombreuses années, la recherche a montré que « le petit d’homme est phylogénétiquement programmé pour être d’emblée réceptif à la voix humaine et à la parole » et pour accéder peu à peu au langage (Mauvais, 2016). Si, aujourd’hui, personne ne conteste la nécessité de parler à un enfant dès ou avant même sa naissance, notre pratique en consultation infantile nous amène cependant à rencontrer des enfants pour lesquels la mise en place du langage n’est pas aisée.»

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Chahrazed Benmouhoub et Ryma Benstiti. Université Abderrahmane mira de Bejaia. Faculté des Sciences Humaines et Sociales. Juillet 2019

Extrait de l’introduction: “ La schizophrénie touche plus de 21millions de personnes dans le monde ; En Algérie le nombre de schizophrènes est estimé à 400000 cas; c’est une pathologie qui est aussi fréquente chez l’homme que chez la femme ; elle débute précocement chez l’homme (15-25ans moyenne 23ans) que chez la femme (25-35moyenne 28ans). Elle représente un véritable problème de santé publique, les souffrances qu’entrainent les incapacités et les couts pour l’individu, famille et société sont immenses et représentent un lourd fardeau. L’évolution de cette affection se fait dans 50% des cas vers les rechutes qui sont dues principalement à la mauvaise observance thérapeutique. Le progrès thérapeutique en psychiatrie depuis plus de 50ans ont suscité de nombreuses réflexions autour de l’adhésion des patients aux traitements prescrits. De nombreuses études ont pu démontrer que seul un patient sur deux prenait son traitement psychotrope tel qu’il avait été préconisé par son médecin, chiffre impressionnant mais assez comparable aux taux d’adhésion des patients présentant des pathologies lourdes dites somatiques comme l’Hypertension artérielle(HTA) et diabète. En psychiatrie, la mauvaise observance thérapeutique demeure un réel problème, tout en sachant que la schizophrénie doit être traitée pendant toute une vie ; la médication reste le principal élément d’un traitement efficace ; malheureusement dans un tiers des cas les médicaments ne sont pas efficaces et il arrive que les personnes souffrantes de schizophrénie réduisent ou arrêtent pour diverses raisons leur traitement ce qui est à l’origine des rechutes. De surcroit, les schizophrènes souffrent plus souvent des maladies infectieuses ou affections cardio-vasculaires ainsi que des troubles endocrino-métaboliques (diabète) susceptibles de mettre leur vie en danger d’autant que leur compliance au suivi médical de ces affections n’est pas facilitée par leur psychopathologie. Notre étude porte son intérêt sur la qualité d’observance thérapeutique chez les malades schizophrènes puisque les rechutes sont fréquentes avec tendance à des hospitalisations nombreuses et rapprochées.»

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Marine Castel. Projets de naissance en soins palliatifs : élaboration d’un chemin clinique à l’hôpital Nord de Marseille. Gynécologie et obstétrique. 2016.

Résumé:

« Introduction à l’étude : Avertis de la découverte d’une anomalie particulièrement sévère du fœtus, certaines femmes souhaitent poursuivre leur grossesse et rencontrer leur enfant vivant à la naissance. Un projet de naissance en soins palliatifs sera construit par une équipe pluridisciplinaire, qui devra trouver le moyen de préserver une cohérence d’intentionnalité et de discours dans l’accompagnement et la prise en charge de ces femmes et de ces couples. Objectif : Elaborer, sous la forme d’un chemin clinique, une fiche « guide » permettant de guider et d’harmoniser la prise en charge des couples et des nouveau-nés, de la découverte d’une anomalie pendant la grossesse et jusqu’au décès néonatal potentiel, à l’hôpital Nord de Marseille. Matériel et méthode : Etude bibliographique depuis 2005 incluant 19 articles. Les critères d’inclusion sont : Les études rétrospectives, les revues de la littérature, les consensus professionnels. Articles en Français. Les critères de non inclusion sont : Les articles publiés dans une langue étrangère, avant 2005.

Résultats : Les modalités du processus décisionnel, du suivi de grossesse, de prise en charge et d’accueil et nouveau-nés à la naissance, d’utilisation des médicaments à visée antalgique ont été recherchés et décrit dans l’article. Conclusion : Le chemin clinique élaboré dans cette étude s’appui sur la littérature francophone et n’est pas adapté à l’hôpital Nord. Il devra donc être ajusté secondairement aux spécificités propres à cet hôpital. Par ailleurs, il semble nécessaire de développer la recherche et les publications à haut niveau de preuve dans le domaine des soins palliatifs néonatals. »

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Morgane Serizay. La psychomotricité comme soutien à la relation mère-enfant au sein de groupes médiatisés par le toucher : le toucher face aux carences. Médecine humaine et pathologie. 2017.

Résumé:

« Dès les premiers temps de la vie, le développement de l’enfant nécessite un environnement suffisamment bon et sécure. Sa principale figure d’attachement, la mère, assure cette fonction de prendre soin, de par ses capacités maternantes. Mais lorsque la maman est en difficulté, et présente une indisponibilité psychique ou un comportement dystimulant, l’enfant est face à un vide ou à une défaillance et met en place des comportements déviants. Le lien mère-enfant est alors mis à mal. Comment la psychomotricité peut-elle intervenir auprès de ces dyades mères/enfants qui présentent des difficultés d’accordage ? Quel intérêt peut notamment avoir le toucher comme médiation de soin ? C’est l’objet de ce mémoire. C’est à travers deux groupes thérapeutiques différents – un groupe massage et un groupe piscine – dans lesquels évoluent des parents et leurs enfants, que sera interrogée cette médiation. En effet, Comment peut-elle soutenir et étayer la relation mère-enfant, en considérant la dimension groupale ? L’objet de la discussion de ce mémoire sera tout d’abord de montrer l’intérêt du toucher dans le soutien à la relation, puis de réfléchir sur les modalités d’un tel groupe, et enfin d’interroger ma place de future psychomotricienne au sein de ces dispositifs thérapeutiques. »

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Gaëtan Briet. Inclusion scolaire et mise en place d’un accompagnement médico-psychologique précoce pour les enfants présentant un Trouble du Spectre de l’Autisme. Psychologie. Université Rennes 2, 2019. Français. ffNNT : 2019REN20020ff. fftel-02290590f

Résumé : « L’inclusion scolaire des enfants en situation de handicap devient une priorité des politiques éducatives. Les enfants ayant un Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA) sont donc concernés par ces transformations. Cette thèse qui s’inscrit dans le champ de la psychopathologie développementale poursuit un double objectif. D’une part, il s’agit d’analyser les trajectoires développementales d’enfants ayant un TSA scolarisés dans le cadre d’un dispositif innovant d’inclusion (étude 1). D’autre part, il s’agit d’évaluer les effets de deux interventions de médiation par les pairs, appliquées dans le cadre de la théorie socio-constructiviste du développement, et mises en œuvre en situation de jeu symbolique (étude 2) ou de travail sur une tablette numérique (étude 3). Au total, 18 enfants ayant un TSA et 26 au développement typique ont pris part à cette thèse. Après deux ans de suivi longitudinal, les résultats de l’étude 1 montrent que les enfants ayant un TSA progressent sur le plan du développement cognitif et socio-communicatif, et ce malgré une importante variabilité interindividuelle. L’ampleur des progrès réalisés par les enfants est associée à plusieurs facteurs tels que l’âge chronologique, le niveau de fonctionnement intellectuel non-verbal et le niveau de langage. Les résultats des études 2 et 3, quant à eux, montrent que d’entraîner les enfants typiques à interagir avec leurs camarades ayant un TSA peut avoir des effets bénéfiques sur les compétences socio-communicatives de ces derniers. Chez tous les enfants typiques, une augmentation du nombre de conduites de tutelle est également observée suite à la mise en œuvre de l’intervention. Cela ouvre des perspectives prometteuses en termes de pratiques éducatives susceptibles d’être mises en œuvre en milieu scolaire pour favoriser l’inclusion des élèves ayant un TSA.»

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Jennifer Oliver. Prise en charge d’une personne démente en fin de vie et de sa famille : rôle d’une psychologue en service spécifique Alzheimer. Médecine humaine et pathologie. 2015. <dumas-01250691

Extrait de l’introduction :  « La démarche de formation en accompagnement et fin de vie s’ancre sur un besoin fondamental de réfléchir à la fin de la vie des personnes que je rencontre. Il me semble que l’évolution historique des maisons de retraite est très singulière et a amené une difficulté dans la manière de prendre en charge les résidents. De mouroirs où les personnes au bout de leur vie dépérissaient, le plus souvent dans la solitude et trop souvent dans la violence, les établissements sont aujourd’hui des prestataires de services, encadrés par la loi 2002-2 1 visant à 1 Loi n° 2002-2 du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale. 6 éradiquer les comportements de maltraitance, en remettant les personnes en situation d’acteur de son « projet de vie ». Et c’est sur ce tableau plein de promesses que survient « l’injonction » des directives anticipées. Ainsi ces directives sont souvent négligées, remplies rapidement, voir même oubliées, pour d’évidentes raisons, me semble-t-il, d’évitement. Car comment s’occuper en même temps de la vie et de la mort de quelqu’un ? Ce postulat, s’il n’est pas approfondi et réfléchi, ne peut aboutir qu’à un oubli de cet aspect important du travail de soignant en maison de retraite : les résidents vont mourir. Il est d’ailleurs intéressant pour moi de remarquer qu’il m’a fallu plusieurs semaines de D.U. pour admettre ma légitimité au sein de cette formation ; je pensais qu’il n’y avait pas de situations palliatives en EHPAD. Mon récit de situation complexe authentique relate cette difficulté à envisager la mort à un niveau institutionnel, et à travailler en équipe lorsque la situation « dérape ».»

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Annie-Claude Perrault. Essai présenté comme exigence partielle du Doctorat en psychologie, avril 2019, Université du Québec à Montréal.

Résumé : Il est généralement reconnu que le trouble du déficit de 1′ attention avec hyperactivité (TDAH) soit associé à des déficits cognitifs, notamment dans le domaine des fonctions attentionnelles et exécutives. Depuis plusieurs années maintenant, des chercheurs tentent de dresser avec plus de finesse le profil cognitif associé au TDAH. Cela permet une meilleure compréhension de la nature du trouble, mais également d’orienter et de raffiner la démarche d’évaluation diagnostique. Or, la démarche classique d’évaluation du TDAH se base essentiellement sur les critères diagnostiques énoncés dans le DSM-5 et s’appuie sur la présence ou non de certains comportements cibles (inattention, hyperactivité et impulsivité) dans les divers milieux de vie de 1′ enfant. Considérant que des limites pouvant diminuer la fiabilité du diagnostic sont associées à cette façon de procéder, dont le nombre élevé de faux positifs qu’elle génère, et compte tenu du fait que des déficits cognitifs soient associés au trouble, de plus en plus d’auteurs recommandent d’adopter une démarche d’évaluation multimodale, incluant 1′ évaluation cognitive, afin de pallier les limites de la démarche classique d’évaluation et d’améliorer la fiabilité du diagnostic de TDAH. Malgré cela, peu d’études se sont intéressées à la valeur prédictive des épreuves cognitives sur le diagnostic de TDAH. Quelques unes ont montré que l’évaluation de certaines mesures cognitives permet de distinguer les jeunes qui ont un TDAH de ceux qui présentent un développement typique. Toutefois, ces études présentent des limites et ne permettent pas d’évaluer la valeur prédictive des mesures cognitives pour distinguer les jeunes qui ont un TDAH de ceux ayant d’autres problèmes d’adaptation nécessitant une consultation clinique, ce qui constitue une lacune en matière de diagnostic différentiel. Cet essai s’inscrit donc dans ce courant et s’intéresse à la relation prédictive qui existe entre des mesures des fonctions attentionnelles et exécutives et le diagnostic de TDAH avec présentation mixte dans une population clinique de jeunes qui consultent pour des difficultés d’adaptation, en tenant compte du sexe. Afin de répondre à la question soulevée, une étude rétrospective est menée à partir d’un échantillon clinique composé de 125 enfants, dont 30 filles et 95 garçons, tous âgés entre 8 et 15 ans inclusivement (M = 10.39 ans). Pour chaque enfant, les informations suivantes sont considérées : les résultats aux épreuves cognitives qui permettent 1′ évaluation des fonctions attentionnelles et exécutives, et le diagnostic posé par le médecin traitant. La relation entre les performances aux épreuves cognitives et le diagnostic de TDAH présentation mixte est évaluée à l’aide x d’analyses discriminantes. Les mesures de sensibilité, de spécificité, de rapports de vraisemblance et de rapport de cotes diagnostic ont été calculées. Les résultats révèlent que les épreuves mesurant l’inhibition cognitive (évaluée par le nombre total d’erreurs commises à la condition 3 du sous-test interférence couleur mot de la batterie D-KEFS), l’inhibition d’une réponse motrice (évaluée par le nombre d’erreurs de commission à 1′ épreuve du CPT Il) et 1′ attention soutenue visuelle (évaluée par l’indice de confiance à l’épreuve du CPT Il) sont celles qui permettent de prédire avec le plus de précision le diagnostic de TDAH présentation mixte. À elles seules, ces trois mesures classent correctement près de 80% des participants, avec une sensibilité de 80% et une spécificité de 78%. De plus, les résultats indiquent que l’association entre le TDAH et ces trois variables ne diffère pas entre les filles et les garçons. Dans 1′ ensemble, ces résultats montrent la pertinence de ces trois épreuves cognitives pour prédire le diagnostic de TDAH mixte. De plus, ils suggèrent que dans le cadre d’une évaluation multimodale, l’évaluation des fonctions exécutives et attentionnelles, et plus particulièrement des capacités d’inhibition et d’attention soutenue, pourrait aider à identifier les jeunes ayant un TDAH présentation mixte dans une population clinique de jeunes qui consultent pour des difficultés d’adaptation, et contribuer à améliorer la fiabilité de la démarche diagnostique. Ceci mérite toutefois d’être encore étudié. Ainsi, d’autres études devraient être menées afin d’évaluer si ces épreuves contribuent à la précision du diagnostic lorsqu’il est effectué dans une approche multimodale qui inclut aussi 1′ observation des comportements caractéristiques du TDAH mixte. »

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