CHAMPS THÉRAPEUTIQUES

Marion Durand, Haute Ecole de Santé Vaud – HESAV, Sage-femme, Bachelor 2018, 86 pages

Résumé:

« Aujourd’hui, de nombreuses femmes souhaitent accoucher de manière physiologique. Cela explique la recrudescence des maisons de naissances et l’utilisation grandissante des méthodes non pharmacologiques et alternatives. Objectifs : Explorer la littérature actuelle au sujet de l’efficacité, la satisfaction et la sécurité des méthodes non pharmacologiques face à la douleur des femmes pendant le travail de l’accouchement, afin d’évaluer si elles sont recommandables en maison de naissance. Méthode de recherche : Une recherche de littérature a été effectuée dans six bases de données : The Cochrane Library, JBI, CINHAL, Medline, MIDIRS et PsycINFO. Critères de sélection : Quatre revues systématiques, trois études primaires et deux méta-analyses ont été sélectionnées pour ce travail. Elles ont analysé : l’acupressure, l’acupuncture, l’aromathérapie, l’homéopathie, l’hypnose, le massage, les méthodes manuelles thermiques, la musicothérapie, la relaxation et la TENS. Collecte et analyse des données : L’extraction des données et l’analyse des résultats a été effectuée au moyen de grilles de lecture adaptées de PRISMA et CONSORT. Principaux résultats : Les méthodes non pharmacologiques ont démontré pour la plupart une efficacité nuancée pour la gestion de la douleur du travail. Cependant, la satisfaction des femmes a été mise en évidence. Enfin, ces méthodes n’ont pas montré d’influence significative sur la sécurité maternelle et néonatale. Conclusion : La littérature actuelle ne met pas en évidence de résultats contre-indiquant l’utilisation des méthodes non pharmacologiques pour la gestion de la douleur du travail et de l’accouchement.»

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AMESSI.org, Alternatives, Médecines Evolutives, Santé et Sciences Innovantes

Résumé: “LE TOC (TROUBLE OBSESSIONNEL COMPULSIF), UNE MALADIE PSYCHIQUE ENCORE MÉCONNUE. Une décennie durant, Léo, 22 ans, a vécu dans ce qu’il décrit comme une « prison cérébrale ». Atteint de TOC (trouble obsessionnel compulsif), une maladie psychique encore méconnue et sous-diagnostiquée qui touche pourtant 2 à 3% de la population, en France comme ailleurs. »

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M Grosclaude. Science Direct, NPG Neurologie – Psychiatrie – Gériatrie, Volume 19, numéro 112, août 2019, pages 200-208.

Résumé: “ Le patient dément criant ou criant apparaît comme un obstacle insurmontable à la prestation de soins, défiant toute compréhension et difficile à supporter, où la seule solution est de réduire la personne au silence. La complexité du sens et la diversité des formes prises par ces comportements et leurs fonctions, allant de la respiration aux origines somatopsychiques de la parole, durent toute la vie et persistent dans la démence, où la nature spécifique des cris et les cris résident dans leur nature déconnectée et leur coagulation dans une stéréotypie. Des éléments cliniques et conceptuels sont suggérés dans la sphère psychologique pour cette question des cris et des hurlements et de la gestion des soins pour ces personnes.»

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Evelyne Thommen, Haute école spécialisée de Suisse occidentale. Sécurité sociale CHSS 2019

Résumé : « La situation des personnes avec autisme a beaucoup évolué ces 20 dernières années. Les critères diagnostiques ont été clarifiés, les bonnes pratiques énoncées. Toutefois, le processus de prise en compte de leur situation de handicap, bien qu’amorcé en Suisse, reste à concrétiser…»

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Marina Sicart. Accompagnement parental et intervention précoce : soutien des parents dans la compréhension des troubles réceptifs du jeune enfant avec TSA. Médecine humaine et pathologie. 2019. ⟨dumas-02180480⟩

Résumé : « La nouvelle stratégie nationale pour l’autisme insiste sur la nécessité d’une intervention précoce et d’un accompagnement parental dans le cadre des troubles de la sphère autistique (TSA). Il s’agit de reconnaître l’expertise parentale et de limiter les conséquences du TSA sur le développement de l’enfant. Peu d’études se sont intéressées à l’expertise des parents concernant les capacités réceptives de leur enfant. Nos deux études de cas s’y intéressent donc en vérifiant l’impact de l’accompagnement parental sur celle-ci. Nous étudions également les bénéfices de l’intervention précoce sur les compétences réceptives et les troubles comportementaux de l’enfant. Pour cela, nous effectuons une comparaison pré et post intervention des réponses à une liste de contrôle issue du Modèle de Denver, remplie par parents et professionnels, ainsi que du nombre de troubles comportementaux hebdomadaires de l’enfant. Nos résultats montrent qu’il y a un décalage de perception entre parents et professionnels et qu’il est réduit après accompagnement parental. Nous les nuançons en prenant en compte des difficultés de généralisation de l’enfant avec TSA et du biais de jugement social. Les capacités réceptives s’améliorent après intervention précoce, suivant le développement normal de l’enfant et confirmant les précédentes études, et nous obtenons des résultats contradictoires concernant le nombre de troubles comportementaux. Cela peut s’expliquer par une faible fidélité de l’outil de mesure. Ces résultats pourraient être confirmés par une étude sur un plus grand échantillon, ils semblent donc intéressants pour la recherche et pour la clinique orthophonique, introduisant un nouveau modèle d’intervention. »

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Jeanne Boulinaud. Intérêts de l’utilisation d’albums jeunesse auprès d’enfants porteurs de trisomie 21 en vue d’enrichir leurs compétences lexicales et morphosyntaxiques. Sciences cognitives. 2015.

Extrait de l’introduction : « Les enfants porteurs de trisomie 21 présentent des difficultés langagières malgré un réel désir de communiquer. L’enrichissement de leurs compétences lexicales et morphosyntaxiques se situe donc au cœur du travail de l’orthophoniste afin de leur donner la meilleure communication possible. Aussi, nous nous sommes demandé par quel moyen améliorer ces capacités verbales. Les supports visuels étant en général privilégiés par ces enfants, nous avons donc suggéré que l’utilisation d’albums jeunesse pourrait être pertinente. En effet, l’album jeunesse, en tant que médiateur thérapeutique en orthophonie, est un outil adapté pour entrer en relation avec l’enfant et développer son langage. C’est un support visuel ludique, très riche et souple d’utilisation. Nous avons donc choisi d’étudier les intérêts de l’utilisation d’albums jeunesse auprès d’une population d’enfants porteurs de trisomie 21, âgés de 8 à 10 ans, en vue d’enrichir leurs capacités langagières. Dans une première partie, nous étudierons la trisomie 21, et plus particulièrement les troubles langagiers qui en découlent. Par la suite, nous verrons en quoi l’album jeunesse peut être un support adapté en orthophonie auprès de cette population. Nous exposerons ensuite le matériel et la méthode utilisés durant cette étude : bilans, albums et protocole de rééducation détaillé. Nous présenterons ensuite nos résultats sous la forme de trois études de cas, que nous discuterons enfin. »

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Solenne Arnaud. La désorientation spatio-temporelle chez la personne âgée ayant la maladie d’Alzheimer : l’apport de la psychomotricité dans la prise en charge des troubles psycho-comportementaux. Psychologie. 2019. ⟨dumas-02177976⟩

Résumé :  « Une des manifestations de la maladie d’Alzheimer est la désorientation spatio-temporelle, en lien avec l’atteinte cérébrale et les troubles mnésiques. Cette désorientation peut être à l’origine de troubles psycho-comportementaux et rendre la communication difficile entre la personne âgée et son entourage. Pourquoi une personne âgée ayant la maladie d’Alzheimer est désorientée dans le temps et dans l’espace ? Comment entrer en relation et communiquer avec elle ? Comment l’accompagner dans les moments de troubles psycho-comportementaux ? Quel est le rôle de la psychomotricité auprès de la personne âgée désorientée au sein d’une Unité d’Hébergement Renforcée (UHR) ? Dans ce mémoire, il s’agit d’une réflexion théorique et clinique sur les causes et les manifestations de la désorientation spatio-temporelle chez la personne âgée ayant la maladie d’Alzheimer. Ensuite, je développerai l’apport de la psychomotricité dans la communication verbale et non verbale avec la personne âgée, ainsi que la prise en charge des troubles psycho-comportementaux.»

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Valérie Pottier. Prosodie émotionnelle dans la maladie d’Alzheimer : apport des stimulations multi sensorielles via les nouvelles technologies. Médecine humaine et pathologie. 2016. ffdumas-01487947f

Introduction du mémoire : « Avec l’augmentation de l’espérance de vie et le vieillissement de la population, le nombre de démences de type Alzheimer et troubles apparentés ne cessent de s’accroitre. En effet, cette maladie neurodégénérative représente la majorité des cas de démences en France. Plus de 900 000 personnes souffrent actuellement de cette pathologie. Les répercussions de la maladie d’Alzheimer sont multiples et touchent différentes sphères parmi lesquelles le fonctionnement cognitif. La perte de mémoire est d’ailleurs le trouble le plus marquant. En l’occurrence, les troubles mnésiques sont multiples et évoluent en fonction de l’évolution de la pathologie. Parallèlement aux déficits mnésiques, la maladie d’Alzheimer touche d’autres sphères cognitives telles que les fonctions exécutives qui permettent à l’individu de s’adapter à son environnement et de faire face aux situations nouvelles et complexes. Elles sont, pour une grande part, à l’origine de la perte d’autonomie de la personne. L’ensemble des troubles psychologiques, cognitifs et comportementaux liés à la maladie entrainent la souffrance psychique du malade. Les altérations thymiques dont il souffre semblent accentuées par des difficultés à traiter les émotions et notamment à les produire. Or l’échange d’émotions constitue un véritable moyen de communication, d’autant plus important lorsque le langage est altéré. A l’heure actuelle, aucun traitement pharmacologique ne permet d’enrailler de façon définitive la maladie. Bien que certains médicaments permettent de ralentir la progression des déclins et d’améliorer la qualité de vie des malades, les espoirs thérapeutiques se tournent davantage vers les traitements non médicamenteux. Ainsi différentes thérapies innovantes ont été développées, parmi lesquelles les stimulations centrées sur la cognition, dont l’objectif est de stabiliser voire d’améliorer le fonctionnement cognitif grâce à un entraînement répété des fonctions cognitives. Les interventions centrées sur la réminiscence de souvenirs et le travail émotionnel constituent également une piste thérapeutique prometteuse. Parmi celles-ci on trouve l’aromathérapie et la musicothérapie. Dans cette perspective, notre étude consiste à comparer les performances d’une patiente atteinte de la maladie d’Alzheimer à un sujet âgé présentant un syndrome de fragilité dans une tache de production de prosodie émotionnelle. Nous nous sommes également intéressées au syndrome de fragilité car celui-ci mettait en avant un état d’instabilité avec un risque de perte fonctionnelle ou de majoration de la perte fonctionnelle. Il est donc intéressant d’observer si les stimulations sensorielles ont un impact sur ce dernier, tant du point de vue cognitif qu’au niveau de la prosodie émotionnelle. Notre objectif est de déterminer si suite aux stimulations sensorielles une évolution de la production émotionnelle est possible.»

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V Lefebvre des Noettes. Sciencedirect, NPG Neurologie- Psychiatrie- Gériatrie, 1er août 2019

Résumé : « Malgré le fait connu que la population vieillit, les solutions tardent à émerger. Que peut-on faire pour les personnes handicapées vieillissantes lorsque, à cause de leur dépendance, elles doivent avoir recours à une maison de retraite? Quelles sont les histoires singulières qui peuvent nous éclairer, quelles sont les poches de résistance à la vie avec les autres quand la vieillesse engendre la dépendance? Nous proposons une exploration éthique pour contribuer aux changements d’attitudes de la société. »

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Culot Stéphanie, Gaugue Justine, « Mieux connaître la détresse psychopathologique des devenant pères : enjeux pour l’accompagnement et les soins en périnatalité », dans : Denis Mellier éd., Quelles psychothérapies pour bébé ?Toulouse, ERES, « 1001 bébés », 2019, p. 191-206. DOI : 10.3917/eres.melli.2019.01.0191. URL : https://www.cairn.info/quelles-psychotherapies-pour-bebe–9782749262659-page-191.htm

Résumé:

« Devenir père est une aventure, subie ou choisie, un processus, sûrement pas un long fleuve tranquille.
Questionné sur sa perception d’être un père, Anthony, rencontré dans le cadre d’un dispositif de soutien à la parentalité à domicile et jeune père de Robin, 8 mois, nous permet d’entrevoir le chemin sinueux à parcourir :
« Je suis satisfait d’avoir euh d’être papa… mais… j’ai peur en fait de faire comme mon père a fait avec moi. […] J’ai pas envie que ce qu’il m’est arrivé, je le reproduise avec le petit. […] Je suis satisfait dans mon rôle mais… de temps en temps j’ai… des idées comme ça qui viennent en tête qui me font penser que je suis entre les deux. »
Entre deux rôles, devenant père, fils de son père, il a maintenant la charge de se situer entre ces deux positions, ou plutôt au cœur de ces deux positions. Si pour beaucoup, cette nouvelle voie s’organise sans heurts manifestes, la littérature nous montre que devenir parent implique de vivre de nombreux remaniements psychiques, ce qui fait de la période périnatale une phase plus propice à l’émergence de différents troubles psychopathologiques.
Les écrits relatifs à la périnatalité font largement état du vécu maternel ou des difficultés pouvant survenir au sein de la dyade mère-bébé (Farías-Antúnez, Xavier, Santos, 2018 ; Hoffman, Dunn, Njoroge, 2017 ; Shi, Ren, Li et Dai, 2018), mais malgré un intérêt grandissant depuis plusieurs années maintenant, une carence subsiste en ce qui concerne le vécu paternel périnatal… »

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