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Des cadences – Quand la musicothérapie s’invite dans le rythme des travailleurs en
Etablissement et Service d’Aide par le Travail (ESAT).

 

L’ESAT a pour vocation de développer l’inclusion professionnelle et l’autonomie sociale des personnes en situation de handicap mental par des activités professionnelles ainsi qu’un soutien médico-social et éducatif.[1]

Je me suis interrogée sur l’aspect d’un quotidien institutionnel ritualisé et « cadencé » par le rythme du travail, occupant la plupart du temps, un mode « exécutant » et répétitif, mais aussi dans le rythme de vie général. Bien que la ritualisation du quotidien puisse être source de repères, nécessaires et sécurisants, il n’y a que peu d’espace laissé à l’expression « de soi ». La musicothérapie pourrait venir ainsi « dé-cadencer » les habitudes de vie, un mode de fonctionnement, pour permettre un espace d’expression davantage spontanée, individualisée et plus créative.

« La créativité consiste à sortir des schémas ordinaires afin de voir les choses différemment. » (Edward de Bono)

De janvier à juillet 2023, j’ai accompagné un groupe de 3 personnes, aux profils éclectiques, sur des séances hebdomadaires d’une heure. Avec l’accord de la psychologue, j’ai pu consulter les dossiers des personnes en amont des prises en charge. Pour respecter leur anonymat, les patients citées ont toutes un nom d’emprunt.

 

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[1] Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Établissement_et_service_d%27aide_par_le_travail

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Hof-Demont, M. Bonnet, S. Cramotte, La pratique du psychologue en Ehpad en période de crise sanitaire : comment maintenir le soin psychique ?, Pratiques Psychologiques, 2022, ISSN 1269-1763,

https://doi.org/10.1016/j.prps.2022.02.001. (https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1269176322000050)

Résumé

Les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) ont été particulièrement touchés par la pandémie de COVID-19 lors des deux vagues de contamination de 2020. L’ensemble du personnel n’avait aucun appui antérieur et connu pour penser cet état de crise. Le confinement, les règles sanitaires sont venus renforcer la scission entre le monde extérieur et l’intérieur de ces établissements où tous s’activaient, dans un mouvement quasi maniaque, à rejeter les angoisses de mort. C’est dans un espace transitionnel à créer entre dedans et dehors que la pratique du psychologue a trouvé tout son sens en tentant de maintenir un lien fragile avec le familier. À partir d’une situation clinique illustrant l’évolution du lien entre une résidente âgée en Ehpad, madame O. et sa fille, cet article s’emploie à montrer que cette épreuve inédite a forcé le psychologue, non seulement à réorienter son cadre d’intervention, mais à flirter un peu plus avec les contours et les limites de celui-ci. Cette crise nous a apporté non seulement la preuve irréfutable de notre vulnérabilité, mais elle nous a aussi permis d’exploiter un panel de ressources nouvelles dans nos pratiques.

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