CHAMPS THÉRAPEUTIQUES

Thi Mai Tran, Maïté Boye, Sandrine Mejias et Natalia Grabar, « Contribution de l’analyse de corpus d’échanges conversationnels à la compréhension des troubles de la communication verbale dans la maladie d’Alzheimer », Corpus [En ligne], 19 | 2019, mis en ligne le 01 avril 2019, consulté le 24 avril 2019

Résumé : « Les troubles du langage font partie des troubles cognitifs présents dans la maladie d’Alzheimer. Ils sont le plus souvent étudiés dans des tâches cliniques ciblées, éloignées des situations de communication naturelle. Leur but est de mettre en évidence les déficits linguistiques comme par exemple les troubles lexico-sémantiques présents dès le début de l’évolution et spécifiques de la maladie. Nous avons choisi de compléter les épreuves classiques d’évaluation du langage par l’étude d’une situation d’échange conversationnel en essayant de dégager de nouveaux critères cliniques fonctionnels. Notre étude porte sur l’analyse automatique de corpus conversationnels recueillis auprès de 10 personnes âgées (moyenne d’âge = 90 ans) dont 5 présentant une maladie d’Alzheimer à un stade débutant à modéré (MMS moyen = 15/30). Nos analyses montrent des différences quantitatives et qualitatives entre les deux populations étudiées et proposent de s’intéresser davantage à l’interaction verbale pour mieux décrire le retentissement des troubles du langage sur la communication verbale des sujets avec maladie d’Alzheimer.»

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Sophie Van Cauwenberge, MatheO, Faculté de psychologie, logopédie et sciences de l’Education, Mémoire, soutenance des 22 et 23 janvier 2019, 89 pages

Résumé de l’article : « L’objectif de notre mémoire était de voir s’il y a une influence d’un enfant porteur d’une trisomie 21 sur la parentification de ses frères et sœurs avec un développement typique. Méthodologie : Notre échantillon est composé de 13 frères/sœurs d’enfants avec une trisomie 21 entre 8 et 12 ans. Nous avons fait une étude en ligne et nous avons donc contacté les familles par les forums et groupes sur un réseau social. Après avoir reçu leur confirmation de participation, nous leur avons envoyé les informations et les consentements. Lorsqu’ils nous les ont rendus signés, les parents complétaient un questionnaire d’anamnèse et les enfants le questionnaire de Godsall & Jurkovic (1995), le « Parentification Questionnaire-Youth ». Plus le score est haut, plus il y a une parentification destructrice (Godsall et al., 2004). Résultats : Le score moyen de notre échantillon n’est pas très haut et donc il n’y aurait pas une parentification destructrice. Nous n’avons pas trouvé de différence entre les frères et les sœurs d’enfants porteurs d’une trisomie 21. Il n’y aurait pas de différences entre les aînés et les cadets d’enfants porteurs d’une trisomie 21. Nous n’avons pas trouvé une influence de l’âge sur la parentification. Nous avons plusieurs limites concernant notre échantillon, la procédure, le questionnaire et le besoin d’une autre variable. Conclusion : Nous pensons qu’il serait intéressant de pouvoir refaire cette étude en corrigeant les limites. De plus, nous pensons que c’est important de prendre en compte les frères et sœurs dans la prise en charge de l’enfant porteur d’une trisomie 21 et de conseiller les parents par rapport à leurs relations avec leurs enfants porteurs d’une trisomie 21 et ceux avec un développement typique.»

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Mosca Francesca, Bonaluque Muriel, BoucrisAgnès et al., « Monsieur B, un partenaire inespéré », Enfances & Psy, 2019/1 (N° 81), p. 109-121. DOI : 10.3917/ep.081.0109. URL : https://www.cairn.info/revue-enfances-et-psy-2019-1-page-109.htm

Résumé : « Les situations complexes, en périnatalité, mobilisent souvent de nombreux intervenants qui tentent de collaborer au mieux, malgré des points de vue parfois divergents. À travers l’exposé d’une situation clinique marquée par de troubles psychiatriques graves du côté de la mère, nous verrons comment l’engagement du père, qui n’était pas considéré comme un partenaire fiable au début du suivi, a permis d’infléchir de façon très significative l’évolution de cette famille. Nous souhaitons ainsi mettre en évidence l’importance, pour les différents intervenants, de s’étayer sur les ressources familiales, et celles du père en particulier, pas toujours suffisamment prises en compte, nous semble-t-il.»

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K Taher. ScienceDirect, Motricité cérébrale, volume 40, numéro 1, mars 2019 pages 11-18

Résumé de l’article : « Par les activités pratiques de rééducation par la physiothérapie chez les enfants atteints de paralysie cérébrale, les physiothérapeutes s’opposent aux problèmes majeurs qui représentent la rectification de la colonne vertébrale avec toutes les complications associées (déformations orthopédiques, problème d’installation du matériel, complications respiratoires). Ce travail est le résultat d’une étude de cas réalisée à la fin du master II en sciences de la motricité a été réalisée au laboratoire de neurophysiologie et de biomécanique du mouvement à l’ULB. Objectif clé: analyse de l’activation des muscles redressés de la colonne cervicale au moment de la traversée imaginaire de la réalité virtuelle en position debout et de la marche sur slackline avec et sans réalité virtuelle. Objectif secondaire: résultat clinique sur l’intérêt de la réalité virtuelle et ses répercussions thérapeutiques sur l’ajustement de la colonne vertébrale chez les enfants atteints de paralysie cérébrale.»

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M Pereira Da Costa. ScienceDirect, Neuropsychiatrie de l’Enfance et de l’Adolescence, Volume 67 Issue 3, mai 2019, pp 152-157

Résumé de l’article : « Bien que des tentatives de description des EHP existent, la grande hétérogénéité de cette population rend presque impossible l’élaboration d’une liste de caractéristiques dont il serait scientifiquement démontré qu’elles sont communes à tous les enfants à haut potentiel. En France, l’identification des enfants à haut potentiel (EHP) est souvent réalisée dans un contexte de problématiques scolaires, notamment celle de l’adéquation entre les résultats observés et le potentiel de l’enfant. Il est donc important d’évaluer ce dernier en mesurant les processus cognitifs considérés comme nécessaires à la réussite scolaire. Le repérage de ces enfants passe dès lors par le calcul d’un score obtenu à un test d’efficience intellectuelle. Pourtant la définition de l’intelligence, donc des contenus et des méthodes pour la mesurer, a varié selon les époques et les auteurs. Cet article revient sur la diversité des théories de l’intelligence et des outils qui leur sont attachés. Il insiste également sur l’évolution de leurs contenus et de leur structure en fonction du développement des connaissances scientifiques. Les échelles de Wechsler en sont un très bon exemple. En France, si le seuil d’un QI supérieur ou égal à environ 130 fait l’objet d’un consensus pour l’identification des EHP intellectuels, l’importante variabilité inter et intra individuelle observée dans les profils de scores amène à s’interroger sur l’information qu’apporterait un score unique tel que le QI.»

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C Tarquinio, JP Bouchard.  ScienceDirect, Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique, volume 177, Issue 2, Février 2019, pages 182-190

Résumé : « Dans cet entretien, le Professeur Cyril Tarquinio porte un regard critique sur le développement de la psychothérapie en France. Avec le titre de psychologue (clinicien), les étudiants des universités françaises deviennent de fait des psychothérapeutes. Tout se passe comme si la formation académique était en mesure de donner à ces étudiants les compétences nécessaires à l’exercice de ce métier si complexe. Dans les faits, c’est loin d’être le cas, faute de dispositifs pédagogiques adaptés, de compétences et peut-être surtout de volonté de réforme. On pourrait même dire que la plupart des universitaires ont abandonné ou ne se sont pas investis dans la formation à la psychothérapie, ce qui est problématique et doit changer. Des initiatives locales comme celle du Centre Pierre Janet à Metz constituent des illustrations de ce qu’il est possible de faire. Entre formation professionnalisante Post-Master et prise en charge des patients dans les murs de l’université de Lorraine, voilà une expérience dont il conviendrait de s’inspirer. Cela est d’autant plus vrai que le monde de la psychothérapie se transforme. De nouvelles approches comme l’EMDR ont fait leur apparition et semblent contribuer au renouveau de la discipline. C’est donc à une réflexion globale et sans concession sur la discipline et sur le devenir de la psychothérapie en France que le Professeur Tarquinio se livre.»

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Titre : L’art-thérapie audiovisuelle en addictologie : le montage vidéo, un outil pour accompagner les patients souffrant d’alcoolo-dépendance / Amélie Raguénès ; sous la direction de Frédéric Pinton. Mémoire ou thèse (version d’origine). Université de Poitiers. UFR de médecine et de pharmacie.

Résumé : « L’Organisation Mondiale de la Santé affirme que l’alcoolo-dépendance est une maladie à part entière, avec ses causes et ses manifestations biologiques et comportementales. Il ne s’agit pas dans ce travail de prétendre agir directement sur la pathologie, mais de mettre en place une prise en soin visant à soulager au mieux les conséquences qu’elle engendre, et en mesurer les effets par un protocole. Ce mémoire relate l’expérience de l’utilisation de l’art-thérapie audiovisuelle, précisément par le montage vidéo, auprès de patients en Centre de Soins de Suite et de Réadaptation spécialisé en Addictologie pour malades alcooliques. L’enjeu de cette étude est de mettre en lumière la pertinence d’un accompagnement dans ce domaine, au moyen d’un support peu développé encore en art-thérapie, ainsi que sa place dans le parcours de soin pluridisciplinaire bio-psycho-social.»

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M Lapp, A Quadéri, X Corveleyn. Sciencedirect, Pratiques psychologiques, In Press, février 2019,

Extrait du résumé de l’article : « La thérapie des schémas a confirmé son efficacité dans l’accompagnement en soin de la dépression chez l’adulte. Cependant, peu d’étude ont évalué son efficacité auprès d’une population âgée institutionnalisée. L’objectif de cette étude pilote est donc d’évaluer l’efficience de cette thérapie pour l’accompagnement en soin de la dépression de 3 personnes âgées vivant en EHPAD sans trouble neurocognitif.»

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V Nillama, C Derguy, L Bellalou, E Cappe. ScienceDirect, Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrie, volume 177, numéro 2, février 2019, pages 149-156

Résumé du mémoire : Le premier objectif de cette étude était de comparer la qualité de vie, les symptômes d’anxiété et de dépression et les relations familiales entre frères et sœurs adolescents d’enfants avec ou sans trouble du spectre autistique (TSA). Le deuxième objectif était d’étudier les corrélations entre toutes les variables du groupe «frères et sœurs autistes».

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S Benhalla, B El Moutawakil, N El Kadmiri, S Nadifi. ScienceDirect, NPG Neurologie- Psychiatrie – Gériatrie, Volume 19, Issue 110, march 20019, pages 83-90

Résumé : « La maladie d’Alzheimer (MA) est une affection neurodégénérative du système nerveux central caractérisée par une détérioration durable et progressive des fonctions cognitives associée à des lésions neuropathologiques, les plaques amyloïdes et les amas neurofibrillaires. La MA peut être classée en deux sous-types distincts : les formes familiales, plus précoces, causées en partie par des mutations génétiques spécifiques et les formes tardives sporadiques avec plusieurs facteurs de risque incluant certains polymorphismes génétiques. Dans cette revue nous discutons l’étendue de la composante génétique de la maladie d’Alzheimer et les variations associées. »

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