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MF Livoir-Petersen, Périnatalité, volume 11 numéro2, juin 2019, pp 86-92, publié en ligne le 9 octobre 2019, DOI https://doi.org/10.3166/rmp-2019-0051

 

Résumé:

« Comment les interactions d’un bébé avec son milieu donnent-elles naissance à des catégories discrètes, impliquant des objets et des personnes en référence à un cadre spatio-temporel partagé ? Quels facteurs contribuent à la construction de ses représentations ? Quelle part y prend le temps ? Comment est-il lui-même représenté ? Nous adopterons l’approche du psychologue A. Bullinger, qui considère que l’élément décisif dans ce processus est l’intégration des signaux sensoriels produits par l’organisme aux signaux toniques générés par sa motricité. Les liaisons de ces deux types de signaux, les uns en rapport avec les flux irritant ses capteurs, les autres issus de son engagement moteur, seraient simultanément la clef de l’installation des conduites instrumentales et du phénomène de représentation. L’entourage joue un rôle spécifique. Le bébé trouve dans +la disponibilité des personnes qui s’occupent de lui un miroir sensoriel multimodal correspondant de manière synchrone et isomorphe à ses mimiques, ses ajustements posturaux, ses mouvements. Lorsque les moments de dialogue tonicoémotionnel ne peuvent être inscrits dans le projet de soin, on peut s’attendre à une perte de chances dans son développement cognitif et son autonomie ultérieure. Un peu de temps pour un gain de temps la vie durant ?»

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ENGLEBERT, Jérôme. De l’état-limite aux situations-limites : Contribution à la compréhension écologique et phénoménologique de la personne borderline. Phainomenon, [S.l.], n. 28, p. 159-183, feb. 2019. ISSN 2183-0142. Available at: <http://phainomenon-journal.pt/index.php/phainomenon/article/view/375>. Date accessed: 06 nov. 2019.

Résumé: “ Ce   travail   a   pour   ambition   de   participer   à   la   compréhension   écologique   et phénoménologique  des  personnes  présentant  un trouble  de  la  personnalité  borderline en analysant le rapport aux «situations-limites», concept énoncé, il y a un siècle, par Karl Jaspers. Cette étude permet de dépasser le débat nosographique auquel l’entité est souvent  confinée  consistant  à  la  définir  comme  un  trouble  «situé»  entre  névrose  et psychose. Les cinq situations-limites (décrites par Gabriel Marcel dans une introduction aux propositions de Jaspers) –(1) la situation historique, (2) le combat amoureux, (3) la  souffrance,  (4)  la  culpabilité  et  (5) la mort –s’avèrent être des situations cruciales dans lesquelles l’existence limite se manifeste de façon spécifique. De façon centrale, nous  observons  que  les  particularités  du  vécu  des  situations-limites  du  borderline reposent sur une temporalité de l’instantanéité et de l’immédiateté et impliquent un rapport particulier à autrui. Enfin, l’état-limite semble remettre en cause cette tendance primordiale suggérant que tout homme est voué à s’inscrire dans le temps, à aimer, à culpabiliser, à souffrir et fuir cette souffrance, à mourir et à organiser sa vie en tenant compte de cette condition de finitude.»

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