HANDICAP ET POLYHANDICAP

V Nillama, C Derguy, L Bellalou, E Cappe. ScienceDirect, Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrie, volume 177, numéro 2, février 2019, pages 149-156

Résumé du mémoire : Le premier objectif de cette étude était de comparer la qualité de vie, les symptômes d’anxiété et de dépression et les relations familiales entre frères et sœurs adolescents d’enfants avec ou sans trouble du spectre autistique (TSA). Le deuxième objectif était d’étudier les corrélations entre toutes les variables du groupe «frères et sœurs autistes».

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Lise Demailly, « Le champ houleux de l’autisme en France au début du xxièmesiècle », SociologieS [En ligne], La recherche en actes, Champs de recherche et enjeux de terrain, mis en ligne le 27 février 2019, consulté le 02 avril 2019. URL : http://journals.openedition.org/sociologies/9593

Résumé de l’article : « Le champ français de l’autisme est à la fois spécifique (à cause de l’histoire de la psychiatrie française et de son rapport à la psychanalyse) et largement traversé d’influences internationales. Contre la représentation commune du champ de l’autisme en France, comme espace bipolarisé par l’opposition psychanalyse/comportementalisme, l’article dégage une structure de cinq positions : les « ex-tenants du titre », les « prétendants », les « invisibles », les « modernisateurs » et les « héros ». La recherche s’est appuyée sur une enquête de terrain qui a permis d’observer l’accompagnement des autistes adultes, ce qui est encore mal connu, et sur une enquête documentaire et par entretiens sur la politique publique de l’autisme.»

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Cyril Desjeux. ScienceDirect, Alter volume 13, Issue 1, mars 2019 pages 43-55

Résumé de l’article : « L’article L. 1111-6-1 du Code de la santé publique est un article créé par la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Il permet à une personne durablement empêchée d’accomplir elle-même des gestes liés à des soins prescrits par un médecin, du fait de limitations fonctionnelles de ses membres supérieurs, de désigner un aidant (professionnel ou non) pour qu’il les réalise à sa place. Dès sa promulgation, cet article a été sujet à des controverses interprétatives. Or ces controverses n’associent pas nécessairement directement les personnes en situation de handicap et peuvent niveler les enjeux éthiques et de relation de pouvoir qui se jouent dans ces espaces de débat interdisciplinaire. »

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Brigitte Chamak. Enfances et psy, ERES, février 2019

Résumé de l’article : « Depuis les années 1990, les représentations sociales de l’autisme ont subi de profondes transformations, même si la diversité des représentations culturelles demeure. La définition de l’autisme, les hypothèses étiologiques et les traitements ont changé. L’élargissement des critères diagnostiques est à l’origine de l’introduction dans la catégorie de personnes avec langage aux capacités cognitives importantes. Ces personnes ont commencé à s’exprimer et redéfinir l’autisme comme une différence et non comme une maladie ou un handicap. Un nouveau mouvement social célèbre la «neurodiversité», participe à une de-stigmatisation de l’autisme et à l’apparition du concept «autism-friendly». Cependant, ces représentations positives et la médiatisation accrue des personnes présentant un syndrome d’Asperger ont pour conséquence un désintérêt pour ceux qui n’ont pas leurs compétences »

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Godefroy Lansade. ScienceDirect, Alter volume 13, Issue 1, mars 2019 pages 29-42

Résumé de l’article : Depuis deux décennies, le législateur français s’attache à promouvoir l’autonomie des personnes en situation de handicap en leur permettant, notamment, d’accroître leur pouvoir d’agir sur leur environnement par autodétermination. À cet égard, nombre de dispositifs dont elles sont la cible témoignent de cette volonté de soutenir l’autonomie des personnes désignées handicapées mentales définies traditionnellement en termes de dépendance et d’incapacités. À partir d’une enquête ethnographique, cette contribution examine les dynamiques paradoxales qui traversent la politique publique d’inclusion, à visée émancipatrice, au sein d’un dispositif Ulis. Elle décrit la difficulté que rencontre un groupe d’adolescents et jeunes adultes désignés handicapés mentaux scolarisés dans un lycée professionnel à être reconnu « capable » et à s’inscrire dans un processus d’autonomisation. L’analyse des expériences vécues par ces jeunes montre qu’ils doivent faire face à un soupçon d’incompétence et à un processus d’infantilisation qui tiennent moins à leurs incapacités réelles qu’à la manière dont ils sont catégorisés, en tant que jeunes désignés « handicapés mentaux ».

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Olivier Suft
Pratiques en santé mentale 2019/1 (65e année), pages 35 à 37

Extrait : “L’accompagnement des personnes en situation de handicap accueillies en Maison d’Accueil Spécialisée s’est fortement amélioré depuis leur création en 1978. Cette évolution s’est accélérée avec l’adoption de la loi 2002-2 du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale en France. Désormais de véritables projets de vie sont élaborés pour et avec les personnes accueillies…”

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