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« Le musicothérapeute, mêlé à la relation, n’est pas dans la position de “celui qui sait” mais plutôt de “celui qui contient” plus qu’il ne maîtrise » (Ducourneau in Éléments de musicothérapie, 2014).
De septembre 2017 à juin 2020, je suis intervenue comme musicothérapeute dans trois services de psychiatrie infanto-juvénile à l’hôpital d’Annecy, à raison de trois demi-journées par semaine. Dans ce service, la plupart des patients présente des troubles du spectre autistique avec un diagnostic non précisément déterminé. L’expérience que je rapporte ici se réfère à la prise en charge groupale de deux patients de l’hôpital de jour (HDJ), Esteban, huit ans, et Maxime, neuf ans, en co-thérapie avec une infirmière, musicienne par ailleurs. Échelonnée sur trois années scolaires, cette prise en charge m’a permis d’observer les enfants dans différentes situations groupales et individuelles. De mon côté, l’expérience m’a amenée à certaines prises de conscience vis-à-vis de ma pratique de la musicothérapie avec ce profil de patients.
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Hélène Lazaratou, Aggeliki Mouselimi, Nafsika Tsipa et Bernard Golse. Dans La psychiatrie de l’enfant 2019/1 (Vol. 62), pages 19 à 35
Résumé : « Dans ce travail, les auteurs présentent le cas clinique de Mme M., patiente reçue pour la première fois à l’âge de 7 ans, suivie en psychothérapie pendant deux ans et revue à l’âge de 30 ans. Pour l’étude de ce cas, le travail s’est centré sur deux axes. Le premier axe est psychodynamique. Il permet de faire une lecture des troubles en appui sur la notion d’ « oralité » qui s’est déployée tout au long de la vie de la patiente et ceci en grande partie en lien avec la qualité de la relation à l’objet maternel. Le deuxième axe est nosographique. On discute ici l’utilité du concept de « psychose infantile », terme rencontré uniquement dans la nosographie française. Dans les travaux anglo-saxons, le terme « troubles du spectre autistique » regroupe tous les tableaux cliniques graves de l’enfance. L’évolution de Mme M. vers la schizophrénie prouve la nécessité du diagnostic différentiel entre les deux concepts cliniques qui correspondent à des fonctionnements psychiques très différents.»

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