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Marine Mabille. Prise en charge de la dépression chez la femme enceinte : revue de recommandations françaises et internationales. Sciences pharmaceutiques. 2013.

Résumé :

« La dépression est une pathologie fréquente et grave dont la prise en charge peut être plus difficile dans certaines situations cliniques. Ce travail s’intéresse particulièrement à la prise en charge médicamenteuse de la dépression chez la femme désirant une grossesse, enceinte ou dans le post-partum. Après un retour sur la définition de la dépression et des différents cadres nosographiques des troubles de l’humeur, nous avons réalisé une revue des principales recommandations, françaises et internationales, sur les traitements pharmacologiques lors des différentes étapes de la grossesse. ` Les benzodiazépines sont à éviter au cours de la grossesse (sauf pour des traitements de courte durée) et en particulier au dernier trimestre. Concernant les antidépresseurs, les tricycliques sont envisageables avec un risque plus faible d’effets adverses pendant la grossesse que pour les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et noradrénaline. Le lithium est déconseillé au cours de la grossesse mais son utilisation reste possible en l’absence d’alternative thérapeutique. La carbamazépine, le valproate de sodium, le divalproate de sodium et le valpromide sont déconseillés pendant la grossesse. Nous avons aussi rapporté trois vignettes cliniques illustrant ces situations. Nous avons recueilli les outils de dépistage de la dépression chez la femme enceinte. Le choix d’un traitement de la dépression chez la femme enceinte relève d’une discussion évaluant les bénéfices et les risques d’un traitement médicamenteux et regroupant tous les acteurs de santé impliqués.»

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PD Dr méd. Christina Andreou, Dr phil. Barbara Bailey, Prof. Dr méd. Stefan Borgwardt. Article de Revue Swiss Medical Forum, numéro 2019/0708

Résumé : « Déjà avant qu’une maladie psychotique ne se déclare véritablement, il existe des anomalies comportementales typiques. Lorsque celles-ci sont correctement évaluées, le diagnostic peut être posé à temps et le traitement peut être initié précocement. Cet article montre comment les professionnels qui ont le premier contact avec les personnes à risque de psychose peuvent améliorer concrètement l’évolution clinique et le pronostic.»

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F.Bat-Pitaul, M.Viorrain, D.Da Fonseca, I.Charvin, A.Guignard-Perret, B.Putois, V.Herbillon, D.Gérard, P.Franco. ScienceDirect, L’encéphale, volume 45, Issue 1, février 2019, pages 82-89

Résumé de l’article : « Le sommeil de l’adolescent est caractérisé par un retard de phase physiologique fréquemment exacerbé par l’utilisation intensive des technologies d’information et de communication. La restriction de sommeil ainsi induite en période scolaire a des conséquences sur la santé physique et psychologique de l’adolescent. D’autre part, la plainte sommeil peut correspondre à un certain nombre de troubles pédopsychiatriques chez l’adolescent. Ainsi lorsque cette plainte s’associe à un absentéisme scolaire, la prise en charge somnologique seule s’avère souvent insuffisante. Afin de comprendre le pourquoi de cette inefficacité, nous avons revu cette problématique selon le point de vue du sommeil et de la pédopsychiatrie, puis souhaité mieux caractériser le profil de ces adolescents. »

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