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RIVEST, C., DIONNE, C., ROUSSEAU, M., PAQUET, A. (2019). Bilan de l’utilisation du programme EIS et analyse des plans d’intervention des jeunes enfants présentant un retard global de développement ou une déficience intellectuelle et recevant des services du CIUSSS MCQ. Collections de l’Institut universitaire en déficience intellectuelle et en trouble du spectre de l’autisme. TroisRivières (Canada) : Institut universitaire en déficience intellectuelle et en trouble du spectre de l’autisme rattaché au Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec. Ce document a été rédigé selon les règles de la nouvelle orthographe. Toute reproduction est interdite sans l’autorisation écrite du CIUSSS MCQ. Dépôt légal Bibliothèque et Archives nationales du Québec 2019 ISBN : 978-2-550-83877-7

Résumé de l’article : « Le premier volet de cette recherche porte sur les pratiques entourant la planification et l’élaboration des plans d’intervention (PI) des jeunes enfants présentant une déficience intellectuelle (DI) ou un retard global de développement (RGD) et recevant des services du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ). Le second volet concerne l’évaluation de la qualité des objectifs retrouvés aux PI de ces enfants pour l’année 2016. Pour réaliser le premier volet de la recherche, un questionnaire visant à documenter l’utilisation du programme Évaluation, Intervention, Suivi (EIS) (Bricker, 2006) auprès des enfants et de leurs familles aux différentes étapes du cycle clinique a été rempli par les 16 éducatrices ayant participé au projet. Des entrevues semi-structurées ont été réalisées à l’automne 2017 avec chacune des éducatrices. Ces entrevues portaient sur les modalités de fonctionnement entourant les différentes étapes du cycle de planification et d’élaboration des PI. Les résultats indiquent que les intervenantes possèdent une expérience significative d’utilisation des différentes composantes du programme EIS auprès des enfants et des familles. On relève notamment qu’en 2016, 82 % des 72 enfants auxquels les éducatrices offraient des services ont été évalués dans leurs milieux de vie avec l’EIS. La place centrale accordée aux parents et à leurs besoins dans le processus d’élaboration des PI a également été mise en lumière. Par ailleurs, plusieurs éducatrices ont évoqué l’impact des changements apportés dans l’organisation et le fonctionnement des équipes cliniques sur le processus de planification et d’élaboration des PI. En ce qui concerne l’évaluation de la qualité des objectifs des PI, deux membres de l’équipe de recherche ont procédé à l’évaluation des 135 objectifs issus des PI de 44 enfants. L’outil utilisé, le Checklist for writing IEP/IFSP goals and objectives for infants and young children (Notari-Syverson et Shuster, 1995), permet d’évaluer les objectifs à partir de 11 critères regroupés en 5 indicateurs de qualité. Il s’agit des aspects fonctionnel, généralisable et mesurable de l’objectif, de la facilité d’enseignement de l’habileté visée dans le quotidien de l’enfant et, finalement, du lien entre l’objectif et le but à long terme pour l’enfant. Tenant compte de ces 5 critères, les résultats indiquent que la cote de qualité moyenne par objectif est de 9,3 sur 11 indiquant que les objectifs inscrits aux PI des enfants pour l’année 2016 sont généralement de bonne qualité.»

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W F Sullivan, J Heng, A Perry, M Bach I Casson. Le médecin de famille canadien, vol65, avril 2019

Extrait de l’article : « Ce numéro spécial du Médecin de famille canadien est consacré à l’amélioration de la santé et du bien-être des adultes ayant des DID qui vivent des transitions vers les étapes avancées de la vie ou qui ont atteint ces étapes. Parce que de tels patients ne répondent pas aux critères d’inclusion dans les services de santé gériatriques ou les services sociaux pour personnes vieillissantes, les médecins de famille jouent un rôle crucial pour qu’ils soient bien soignés. Les médecins de famille sont les mieux placés pour optimiser la santé des adultes plus âgés ayant des DID. Ils peuvent offrir des soins préventifs et aider à la planification préalable des soins; plaider pour obtenir des ressources à l’appui du bien-être et de l’épanouissement des patients; éviter les interventions dont ces patients ne veulent pas; et prévenir les visites inappropriées aux services d’urgence, les séjours prolongés à l’hôpital et le placement prématuré dans des établissements de soins de longue durée, de même que la polypharmacie extrême et préjudiciable. Ils peuvent aussi atténuer le stress des aidants de ces patients, qui vieillissent eux aussi. Ces rôles contribuent au bien-être à la fois des aidants et des patients. »

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M Roussel, J Wendland. ScienceDirect, Neuropsychiatrie de l’Enfance et de l’Adolescence, 6 février 2019

Extrait du résumé : « Les interactions précoces entre une mère dépressive et son bébé ont fait l’objet de nombreuses études et ont mis en lumière la rareté des échanges au sein de ces dyades. Cependant, à notre connaissance, aucune recherche n’a encore comparé les interactions des mères dépressives à celles des mères ayant une déficience intellectuelle, diagnostiquées selon les critères de la CIM-10. Néanmoins, il est connu que les stimulations d’une mère handicapée intellectuelle dirigées vers son bébé ont tendance à être inadéquates et peuvent entraîner une altération du développement ultérieur de l’enfant. Les mères handicapées mentales ont besoin de soutien après l’accouchement et peuvent avoir des difficultés à prendre soin de leur enfant et à demander de l’aide.»

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