CHAMPS THÉRAPEUTIQUES

Jeanne Boulinaud. Intérêts de l’utilisation d’albums jeunesse auprès d’enfants porteurs de trisomie 21 en vue d’enrichir leurs compétences lexicales et morphosyntaxiques. Sciences cognitives. 2015.

Extrait de l’introduction : « Les enfants porteurs de trisomie 21 présentent des difficultés langagières malgré un réel désir de communiquer. L’enrichissement de leurs compétences lexicales et morphosyntaxiques se situe donc au cœur du travail de l’orthophoniste afin de leur donner la meilleure communication possible. Aussi, nous nous sommes demandé par quel moyen améliorer ces capacités verbales. Les supports visuels étant en général privilégiés par ces enfants, nous avons donc suggéré que l’utilisation d’albums jeunesse pourrait être pertinente. En effet, l’album jeunesse, en tant que médiateur thérapeutique en orthophonie, est un outil adapté pour entrer en relation avec l’enfant et développer son langage. C’est un support visuel ludique, très riche et souple d’utilisation. Nous avons donc choisi d’étudier les intérêts de l’utilisation d’albums jeunesse auprès d’une population d’enfants porteurs de trisomie 21, âgés de 8 à 10 ans, en vue d’enrichir leurs capacités langagières. Dans une première partie, nous étudierons la trisomie 21, et plus particulièrement les troubles langagiers qui en découlent. Par la suite, nous verrons en quoi l’album jeunesse peut être un support adapté en orthophonie auprès de cette population. Nous exposerons ensuite le matériel et la méthode utilisés durant cette étude : bilans, albums et protocole de rééducation détaillé. Nous présenterons ensuite nos résultats sous la forme de trois études de cas, que nous discuterons enfin. »

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Solenne Arnaud. La désorientation spatio-temporelle chez la personne âgée ayant la maladie d’Alzheimer : l’apport de la psychomotricité dans la prise en charge des troubles psycho-comportementaux. Psychologie. 2019. ⟨dumas-02177976⟩

Résumé :  « Une des manifestations de la maladie d’Alzheimer est la désorientation spatio-temporelle, en lien avec l’atteinte cérébrale et les troubles mnésiques. Cette désorientation peut être à l’origine de troubles psycho-comportementaux et rendre la communication difficile entre la personne âgée et son entourage. Pourquoi une personne âgée ayant la maladie d’Alzheimer est désorientée dans le temps et dans l’espace ? Comment entrer en relation et communiquer avec elle ? Comment l’accompagner dans les moments de troubles psycho-comportementaux ? Quel est le rôle de la psychomotricité auprès de la personne âgée désorientée au sein d’une Unité d’Hébergement Renforcée (UHR) ? Dans ce mémoire, il s’agit d’une réflexion théorique et clinique sur les causes et les manifestations de la désorientation spatio-temporelle chez la personne âgée ayant la maladie d’Alzheimer. Ensuite, je développerai l’apport de la psychomotricité dans la communication verbale et non verbale avec la personne âgée, ainsi que la prise en charge des troubles psycho-comportementaux.»

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Valérie Pottier. Prosodie émotionnelle dans la maladie d’Alzheimer : apport des stimulations multi sensorielles via les nouvelles technologies. Médecine humaine et pathologie. 2016. ffdumas-01487947f

Introduction du mémoire : « Avec l’augmentation de l’espérance de vie et le vieillissement de la population, le nombre de démences de type Alzheimer et troubles apparentés ne cessent de s’accroitre. En effet, cette maladie neurodégénérative représente la majorité des cas de démences en France. Plus de 900 000 personnes souffrent actuellement de cette pathologie. Les répercussions de la maladie d’Alzheimer sont multiples et touchent différentes sphères parmi lesquelles le fonctionnement cognitif. La perte de mémoire est d’ailleurs le trouble le plus marquant. En l’occurrence, les troubles mnésiques sont multiples et évoluent en fonction de l’évolution de la pathologie. Parallèlement aux déficits mnésiques, la maladie d’Alzheimer touche d’autres sphères cognitives telles que les fonctions exécutives qui permettent à l’individu de s’adapter à son environnement et de faire face aux situations nouvelles et complexes. Elles sont, pour une grande part, à l’origine de la perte d’autonomie de la personne. L’ensemble des troubles psychologiques, cognitifs et comportementaux liés à la maladie entrainent la souffrance psychique du malade. Les altérations thymiques dont il souffre semblent accentuées par des difficultés à traiter les émotions et notamment à les produire. Or l’échange d’émotions constitue un véritable moyen de communication, d’autant plus important lorsque le langage est altéré. A l’heure actuelle, aucun traitement pharmacologique ne permet d’enrailler de façon définitive la maladie. Bien que certains médicaments permettent de ralentir la progression des déclins et d’améliorer la qualité de vie des malades, les espoirs thérapeutiques se tournent davantage vers les traitements non médicamenteux. Ainsi différentes thérapies innovantes ont été développées, parmi lesquelles les stimulations centrées sur la cognition, dont l’objectif est de stabiliser voire d’améliorer le fonctionnement cognitif grâce à un entraînement répété des fonctions cognitives. Les interventions centrées sur la réminiscence de souvenirs et le travail émotionnel constituent également une piste thérapeutique prometteuse. Parmi celles-ci on trouve l’aromathérapie et la musicothérapie. Dans cette perspective, notre étude consiste à comparer les performances d’une patiente atteinte de la maladie d’Alzheimer à un sujet âgé présentant un syndrome de fragilité dans une tache de production de prosodie émotionnelle. Nous nous sommes également intéressées au syndrome de fragilité car celui-ci mettait en avant un état d’instabilité avec un risque de perte fonctionnelle ou de majoration de la perte fonctionnelle. Il est donc intéressant d’observer si les stimulations sensorielles ont un impact sur ce dernier, tant du point de vue cognitif qu’au niveau de la prosodie émotionnelle. Notre objectif est de déterminer si suite aux stimulations sensorielles une évolution de la production émotionnelle est possible.»

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V Lefebvre des Noettes. Sciencedirect, NPG Neurologie- Psychiatrie- Gériatrie, 1er août 2019

Résumé : « Malgré le fait connu que la population vieillit, les solutions tardent à émerger. Que peut-on faire pour les personnes handicapées vieillissantes lorsque, à cause de leur dépendance, elles doivent avoir recours à une maison de retraite? Quelles sont les histoires singulières qui peuvent nous éclairer, quelles sont les poches de résistance à la vie avec les autres quand la vieillesse engendre la dépendance? Nous proposons une exploration éthique pour contribuer aux changements d’attitudes de la société. »

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Culot Stéphanie, Gaugue Justine, « Mieux connaître la détresse psychopathologique des devenant pères : enjeux pour l’accompagnement et les soins en périnatalité », dans : Denis Mellier éd., Quelles psychothérapies pour bébé ?Toulouse, ERES, « 1001 bébés », 2019, p. 191-206. DOI : 10.3917/eres.melli.2019.01.0191. URL : https://www.cairn.info/quelles-psychotherapies-pour-bebe–9782749262659-page-191.htm

Résumé:

« Devenir père est une aventure, subie ou choisie, un processus, sûrement pas un long fleuve tranquille.
Questionné sur sa perception d’être un père, Anthony, rencontré dans le cadre d’un dispositif de soutien à la parentalité à domicile et jeune père de Robin, 8 mois, nous permet d’entrevoir le chemin sinueux à parcourir :
« Je suis satisfait d’avoir euh d’être papa… mais… j’ai peur en fait de faire comme mon père a fait avec moi. […] J’ai pas envie que ce qu’il m’est arrivé, je le reproduise avec le petit. […] Je suis satisfait dans mon rôle mais… de temps en temps j’ai… des idées comme ça qui viennent en tête qui me font penser que je suis entre les deux. »
Entre deux rôles, devenant père, fils de son père, il a maintenant la charge de se situer entre ces deux positions, ou plutôt au cœur de ces deux positions. Si pour beaucoup, cette nouvelle voie s’organise sans heurts manifestes, la littérature nous montre que devenir parent implique de vivre de nombreux remaniements psychiques, ce qui fait de la période périnatale une phase plus propice à l’émergence de différents troubles psychopathologiques.
Les écrits relatifs à la périnatalité font largement état du vécu maternel ou des difficultés pouvant survenir au sein de la dyade mère-bébé (Farías-Antúnez, Xavier, Santos, 2018 ; Hoffman, Dunn, Njoroge, 2017 ; Shi, Ren, Li et Dai, 2018), mais malgré un intérêt grandissant depuis plusieurs années maintenant, une carence subsiste en ce qui concerne le vécu paternel périnatal… »

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Paquette Mélissa, Terradas Miguel M, Chazan Saralea E. et al., « Les représentations d’attachement, les relations d’objet et le jeu des enfants victimes de mauvais traitements », Bulletin de psychologie, 2019/3 (Numéro 561), p. 163-179. DOI : 10.3917/bupsy.561.0163. URL : https://www.cairn.info/revue-bulletin-de-psychologie-2019-3-page-163.htm

Résumé : « Les auteurs de cette étude visent à décrire les représentations d’attachement, les relations d’objet, ainsi que le jeu de quinze enfants d’âge scolaire, ayant vécu des traumas relationnels précoces, à l’aide de deux situations de jeu, l’une structurée et l’autre libre. Deux instruments, les histoires d’attachement à compléter et le Children’s Play Therapy Instrument, ont permis d’analyser les représentations de l’enfant. Les résultats obtenus suggèrent que ces enfants ont des représentations soutenantes et non-rejetantes de leurs figures parentales, alors que leurs représentations des relations d’objet tendent à être plus immatures que matures. Toutefois, cette différence n’atteint pas le seuil de significativité statistique.»

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Groux Frédéric, « Le psychologue en établissement de la petite enfance », Le Journal des psychologues, 2019/6 (n° 368), p. 63-67. DOI : 10.3917/jdp.368.0063. URL : https://www.cairn.info/revue-le-journal-des-psychologues-2019-6-page-63.htm

Résumé : « Dans un établissement d’accueil du jeune enfant (Eaje), le rôle du psychologue est multiple : observations des enfants, soutien à la parentalité, intervention auprès des professionnels de l’institution. Mais à quel cadre théorique peut-il ainsi se référer et comment veille-t-il aux constantes imbrications, parfois fragiles, entre équipe, familles et dynamique institutionnelle ? L’auteur partage ici ses observations à la lumière de quelques exemples cliniques.
Le psychologue en établissement d’accueil des jeunes enfants (Eaje) ne peut échapper à cette triangulaire : famille, équipe et institution. Tous trois sont imbriqués comme des vases communicants. Lorsqu’un des acteurs de ce triangle se tend, il entraîne tout le monde avec lui. J’exposerai le cadre théorique mis en place dans ma pratique de psychologue auprès des familles et des équipes en Eaje.
Pour un psychologue en multi-accueil, une famille avec un enfant en bas âge est potentiellement fragile. Les moments qui entourent les premières années de la naissance sont « difficiles » pour les parents, mais également pour les enfants. Dans la majorité des modes de garde, les psychologues ne sont pas en lien direct avec les familles. Les auxiliaires de puériculture doivent effectuer, en plus de leur poste, un travail préventif de « détection » des familles et des enfants en difficulté. Pour des raisons en partie financières, certains lieux fonctionnent avec un temps de présence minimale d’un psychologue. Ces derniers interviennent, dans le meilleur des cas, dans les réunions d’équipes et rencontrent les familles ainsi que les enfants, à la demande du personnel ou des parents… »

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Claire Favrot-Meunier, Yann Saint-Georges Chaumet, Catherine Saint-Georges. Revue l’évolution psychiatrique. Etude retrospective 120 patients- publication en 2019.

Résumé : « But de l’étude : L’objectif principal de cette étude rétrospective est d’évaluer l’évolution des compétences, dans les domaines de la communication et de la relation, d’un groupe d’enfants diagnostiqués avec trouble du spectre autistique, et pris en charge par la méthode des 3I pendant 2 ans.

Méthode : 120 dossiers d’enfants ayant débuté la méthode 3I et ayant poursuivi cette méthode pendant 24 mois ont été inclus dans cette étude. Un score de 1 à 3 dans une échelle d’acquisition de compétences (1 : compétence non acquise, 2 : compétence partiellement acquise, 3 compétence acquise) a été attribué à chaque sujet pour chacun des six indicateurs choisis (Imitation, Qualité du regard, Régulation sociale et émotionnelle, Expression verbale, Expression non verbale et Compréhension verbale). Les scores initiaux au début de la méthode 3I sont comparés aux scores finaux 24 mois après le début de celle-ci.

Résultats : L’analyse statistique montre que pour chaque indicateur le groupe de patients a significativement progressé au cours des 24 mois de méthode 3I. En moyenne, les sujets acquièrent un stade supérieur de compétences dans 4 domaines de compétences sur 6. On observe une progression plus grande des compétences dans les domaines de l’imitation et de la communication non verbale.

Conclusion : Ce résultat suggère que les handicaps liés aux troubles du spectre autistique diminuent au cours de la prise en charge 3I. Celle-ci pourrait permettre aux sujets traités de réduire l’intensité de leur syndrome autistique et d’améliorer leurs capacités d’interaction avec l’environnement..»

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Raphael Yende. HANDICAP, INADAPTATIONS, PSYCHOPATHOLOGIE ET REEDUCATION. Master. Butembo, Congo-Kinshasa. 2019, pp.103. ffcel-02119622f

Résumé: “Le cours de « Handicap, les inadaptations, la psychopathologie et la rééducation » va essayer de présenter certaines notions majeures pouvant permettre d’appréhender dans son intégralité, les concepts « handicap » lié à la naissance et à l’acquisition sociale (environnement), tout en illustrant ses différentes facettes.

De façon plus spécifique ce cours vise à :

  • Comprendre les diverses notions liées au handicap, en partant de son étiologie (étude des causes des manifestions) et pour finir avec sa classification.
  • Décrire les caractéristiques psychologiques et physiologiques des personnes vivant avec handicap ;
  • Procéder à un dépistage du handicap et certains d’irrégularités et d’inadaptations à tous les aspects de la vie humaine.
  • Proposez une prise en charge des personnes vivant en situation d’handicap ainsi qu’une rééducation adaptée à chaque cas. »

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BRUN, Anne. Les logiques du jeu dans les médiations thérapeutiques. Psicol. clin. [online]. 2019, vol.31, n.2 [citado  2019-08-23], pp. 231-257 . Disponível em: <http://pepsic.bvsalud.org/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S0103-56652019000200003&lng=pt&nrm=iso>. ISSN 0103-5665.  http://dx.doi.org/10.33208/PC1980-5438V0031N02A02.

Résumé: “Les médiations thérapeutiques avec des enfants psychotiques et autistes permettent aux processus inachevés dans les jeux partagés avec l’environnement primaire de reprendre : Les jeux sensorimoteurs d’amorçage ou de réactivation partagés avec les thérapeutes réintroduisent la possibilité d’une symbolisation sensorimotrice. Cet article propose une identification précise des principales logiques de jeu dans le contexte des médiations thérapeutiques, afin de construire un outil d’évaluation spécifique pour les processus de transformation pendant la thérapie. L’auteur suggère l’identification de quatre types de jeu : (1) Jeux d’explorations sensorimotrices et “mantling” sensoriels : vers un jeu intersensoriel ; (2) Jeux avec des formes sensorimotrices : vers un “inter-jeu” formel ou formes primaires de symbolisation; (3) Des jeux de miroirs sensoriels à la reproduction sensorimotrice. »

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