MALADIES NEURO-DÉGÉNÉRATIVES

S Benhalla, B El Moutawakil, N El Kadmiri, S Nadifi. ScienceDirect, NPG Neurologie- Psychiatrie – Gériatrie, Volume 19, Issue 110, march 20019, pages 83-90

Résumé : « La maladie d’Alzheimer (MA) est une affection neurodégénérative du système nerveux central caractérisée par une détérioration durable et progressive des fonctions cognitives associée à des lésions neuropathologiques, les plaques amyloïdes et les amas neurofibrillaires. La MA peut être classée en deux sous-types distincts : les formes familiales, plus précoces, causées en partie par des mutations génétiques spécifiques et les formes tardives sporadiques avec plusieurs facteurs de risque incluant certains polymorphismes génétiques. Dans cette revue nous discutons l’étendue de la composante génétique de la maladie d’Alzheimer et les variations associées. »

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C Fourques. ScienceDirect, NPG Neurologie-psychiatrie-gériatrie, volume 19, numéro 110, mars 2019, pp 67-72

Résumé : « Dans la démence, la détérioration cognitive et la désorganisation psychique sapent les processus de liaison et la régulation de la tension. L’anxiété sans lien peut s’exprimer par des comportements perturbés. L’investissement d’objets, bien préservé malgré la maladie, et en particulier les attributs concrets et figuratifs de l’objet, soutient les processus de symbolisation et d’internalisation qui ont également été endommagés. En référence à la théorie psychanalytique, la réflexion de l’auteur se fonde sur son expérience clinique et sur une approche de recherche visant à mettre en évidence le rôle de support de l’objet réel dans l’invocation défensive de l’objet interne. »

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Elodie Martin, Jean Kanellopoulos, Bertrand Fontaine, Benoît Delatour et Cécile Delarasse. Med Sci (Paris), volume 35, numéro 2, publié en février 2019, page 97 à 99

Résumé de l’article : Cet article retrace dans un premier temps les caractéristiques scientifiques de l’environnement physiologique et pathologique de la maladie d’Alzheimer (MA). Ses auteurs mettent l’accent sur les récepteurs responsables de la progression de cette maladie : les récepteurs purinergiques, et notamment le P2X7R. Plusieurs études y sont décrites et celles-ci mettent en lumière que des traitements pharmacologiques ciblant spécifiquement ces récepteurs pourraient constituer une nouvelle voie de recherche pour le traitement de la MA, permettant ainsi de réduire certaines lésions et certains déficits cognitifs associés.

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Bénédicte Apouey, Thomas Rapp, Claudia Senik. Analyse de données françaises REAL.FR, liraes.recherche.parisdescartes, actes colloques 150518, pages 16 à 24

Le travail de recherche résumé dans cet article et présenté lors du colloque a fait l’objet d’une publication scientifique.

Extrait de l’article : « En France, le fardeau qui pèse sur les familles de malades d’Alzheimer est très important. Les travaux de Paraponaris et al. (2012) mettent en évidence que plus de la moitié des personnes âgées reçoivent de l’aide de leur famille. En outre, Rapp et al. (2011) montrent que dans le cas d’Alzheimer, les familles fournissent plus des trois quarts de l’aide totale pour les activités de la vie quotidienne et pour la surveillance. Cette situation soulève des problèmes économiques importants, en lien avec le coût d’opportunité supporté par les aidants (lié par exemple à la réduction de leur temps de travail) et avec leur perte de bien-être (Fontaine, 2006). En réponse à ces problèmes, les pouvoirs publics ont fait le choix de transformer les modalités d’accueil en institution, pour encourager le recours aux séjours temporaires. Les établissements offrent désormais plusieurs solutions aux familles, pour des séjours réguliers ou ponctuels, qu’ils soient continus (séjour de plusieurs semaines par exemple) ou non. L’objectif est double : il s’agit d’une part de favoriser la substitution de soins professionnels aux soins familiaux, et d’autre part de réduire le fardeau psychologique qui pèse sur les aidants informels (non-payés). »

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“Quelles sont les modifications cérébrales associées à la maladie d’Alzheimer ? En quoi diffèrent-elles de celles observées au cours du vieillissement ? Pour répondre à ces questions, des chercheurs du CNRS, de l’École pratique des hautes études (EPHE) et de l’université de Valence (Espagne) ont analysé plus de 4 000 IRM de sujets sains et malades grâce à la plateforme « volBrain ». Leurs modélisations, publiée le 8 mars 2019 dans Scientific Reports, montre une atrophie précoce, vers 40 ans, de l’amygdale et de l’hippocampe en cas d’Alzheimer.”

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