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W F Sullivan, J Heng, A Perry, M Bach I Casson. Le médecin de famille canadien, vol65, avril 2019

Extrait de l’article : « Ce numéro spécial du Médecin de famille canadien est consacré à l’amélioration de la santé et du bien-être des adultes ayant des DID qui vivent des transitions vers les étapes avancées de la vie ou qui ont atteint ces étapes. Parce que de tels patients ne répondent pas aux critères d’inclusion dans les services de santé gériatriques ou les services sociaux pour personnes vieillissantes, les médecins de famille jouent un rôle crucial pour qu’ils soient bien soignés. Les médecins de famille sont les mieux placés pour optimiser la santé des adultes plus âgés ayant des DID. Ils peuvent offrir des soins préventifs et aider à la planification préalable des soins; plaider pour obtenir des ressources à l’appui du bien-être et de l’épanouissement des patients; éviter les interventions dont ces patients ne veulent pas; et prévenir les visites inappropriées aux services d’urgence, les séjours prolongés à l’hôpital et le placement prématuré dans des établissements de soins de longue durée, de même que la polypharmacie extrême et préjudiciable. Ils peuvent aussi atténuer le stress des aidants de ces patients, qui vieillissent eux aussi. Ces rôles contribuent au bien-être à la fois des aidants et des patients. »

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Claire Lacroix et Sandrine Marois: Groupe personnes ressources ASH second degré. Pôle recherche autisme- Académie de Créteil

Résumé de l’article: Tous les enfants deviennent des adolescents et ce, quelque soit leur situation, avec ou sans handicap. Il s’agit d’une transition délicate mais normale, prévue et inévitable pendant laquelle la personne devient capable de procréer. Les marqueurs de
l’adolescence engendrés par les changements hormonaux sont multiples (irritabilité, émotions exacerbées, préoccupations sexuelles, changements corporels de taille, de force et nouveaux repères, fatigabilité, rythme de sommeil modifié, humeur changeante, …)
mais qu’en est-il des adolescents avec autisme au fonctionnement particulier ?

L’adolescence, d’un point de vue transversal, est une période de changements qui va modifier les habitudes autistiques solidement ancrées et d’autant plus bouleverser le jeune qui manque de flexibilité.
Le sujet de l’adolescent autiste est d’autant plus difficile à aborder que peu de recherches ont été réalisées.
Trois axes seront retenus pour aborder les particularités de l’adolescent avec autisme : la relation à soi et aux autres, le rapport au corps et à la sexualité ainsi que la recherche de l’autonomie et la prise de distance de l’entourage.
Un éclairage fille/garçon sera apporté pour tenir compte de tous les enjeux. Il faudra aussi distinguer les personnes avec autisme qui ont une déficience intellectuelle de celles qui n’en  ont pas.

Lire l’article: Adolescence et TSA

Carmen Berasategui. ScienceDirect, Kinésithérapie, la Revue, Volume 19, Issue 2015, Janvier 2019, pp 20-27

Résumé de l’article : « La longévité des personnes âgées augmente de plus en plus ; il n’est pas rare de traiter des personnes de plus de 85 ans, voire de plus de 90 ans, à domicile ou en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. La prescription médicale est souvent intitulée « maintien de l’autonomie de la personne âgée, rééducation à la marche », sans précision de pathologies sous-jacentes éventuelles, mais fréquentes, comme un syndrome extra-pyramidal, des troubles cognitifs, une désadaptation psychomotrice, des chutes à répétition, des troubles arthrosiques ou une dépression qui rendent le traitement complexe et prolongé. Pour l’assurance maladie, dans son aide à la prescription, le traitement des personnes âgées s’articule autour de la rééducation de la déambulation, soit dans un contexte complexe de reprise de la marche, soit dans un contexte d’autonomie quand le sujet est capable de tenir la verticalité ; il se traduit bien souvent par « entretien de la marche ou marcho-thérapie ». Le but de cet article est de définir l’autonomie, de décrire les objectifs et les techniques de traitement de cette population, de confronter l’intitulé de la prescription médicale avec le contenu de notre protocole de rééducation, et d’en faire le parallèle avec la nomenclature. Il s’agit d’un retour d’expériences à partir d’un exemple détaillé et d’autres cas plus synthétiques pour ne pas alourdir l’exposé. Le lecteur peut consulter des outils essentiels comme « Masso-kinésithérapie dans la conservation des capacités motrices de la personne âgée fragile à domicile » élaboré par la Haute Autorité de Santé en avril 2005 (HAS, 2005) ou la mise à jour de l’Encyclopédie Médico-Chirurgicale sur l’évaluation et la rééducation gériatrique (EMC-kinésithérapie, 2015).»

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Godefroy Lansade. ScienceDirect, Alter volume 13, Issue 1, mars 2019 pages 29-42

Résumé de l’article : Depuis deux décennies, le législateur français s’attache à promouvoir l’autonomie des personnes en situation de handicap en leur permettant, notamment, d’accroître leur pouvoir d’agir sur leur environnement par autodétermination. À cet égard, nombre de dispositifs dont elles sont la cible témoignent de cette volonté de soutenir l’autonomie des personnes désignées handicapées mentales définies traditionnellement en termes de dépendance et d’incapacités. À partir d’une enquête ethnographique, cette contribution examine les dynamiques paradoxales qui traversent la politique publique d’inclusion, à visée émancipatrice, au sein d’un dispositif Ulis. Elle décrit la difficulté que rencontre un groupe d’adolescents et jeunes adultes désignés handicapés mentaux scolarisés dans un lycée professionnel à être reconnu « capable » et à s’inscrire dans un processus d’autonomisation. L’analyse des expériences vécues par ces jeunes montre qu’ils doivent faire face à un soupçon d’incompétence et à un processus d’infantilisation qui tiennent moins à leurs incapacités réelles qu’à la manière dont ils sont catégorisés, en tant que jeunes désignés « handicapés mentaux ».

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