M Pereira Da Costa. ScienceDirect, Neuropsychiatrie de l’Enfance et de l’Adolescence, Volume 67 Issue 3, mai 2019, pp 152-157
Résumé de l’article : « Bien que des tentatives de description des EHP existent, la grande hétérogénéité de cette population rend presque impossible l’élaboration d’une liste de caractéristiques dont il serait scientifiquement démontré qu’elles sont communes à tous les enfants à haut potentiel. En France, l’identification des enfants à haut potentiel (EHP) est souvent réalisée dans un contexte de problématiques scolaires, notamment celle de l’adéquation entre les résultats observés et le potentiel de l’enfant. Il est donc important d’évaluer ce dernier en mesurant les processus cognitifs considérés comme nécessaires à la réussite scolaire. Le repérage de ces enfants passe dès lors par le calcul d’un score obtenu à un test d’efficience intellectuelle. Pourtant la définition de l’intelligence, donc des contenus et des méthodes pour la mesurer, a varié selon les époques et les auteurs. Cet article revient sur la diversité des théories de l’intelligence et des outils qui leur sont attachés. Il insiste également sur l’évolution de leurs contenus et de leur structure en fonction du développement des connaissances scientifiques. Les échelles de Wechsler en sont un très bon exemple. En France, si le seuil d’un QI supérieur ou égal à environ 130 fait l’objet d’un consensus pour l’identification des EHP intellectuels, l’importante variabilité inter et intra individuelle observée dans les profils de scores amène à s’interroger sur l’information qu’apporterait un score unique tel que le QI.»